Busheries


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VOICI  LA DEFINITON DE « MORON »

 Source : http://membres.multimania.fr/wotraceafg/protagonistes.htm * "Moron", nous apprend le Petit Guide du parler québécois, est synonyme de "niaiseux" ou "épais". Le mot vient de l'anglais. Le Webster's New World Dictionary donne comme définition: "Se dit d'un adulte dont le niveau mental correspond à celui d'un enfant de huit à douze ans". L'Amérique est-elle devenue une "moronarchie" ? Le "président" moron : La stupidité de George W. Bush est devenue proverbiale. Avant le 11 septembre, ses bourdes et la débilité de ses déclarations spontanées - ses fameux bushismes - faisaient la joie des journalistes. Ainsi, par exemple: "Je sais ce que je crois. Je continuerai à exprimer ce que je crois, et ce que je crois... je crois que ce que je crois est bien." - Rome, 22 juillet 2001 "Notre nation doit se rassembler pour être réunie." - Tampa, Floride, 4 juin 2001 "Je ne répondrai ni en français, ni en anglais, ni en mexicain" - Refusant de répondre aux questions des journalistes au Sommet des Amériques, Québec, 21 avril 2001 "Je suis soucieux de préserver les pouvoirs de l'exécutif non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes prédécesseurs." - Washington, 29 janvier 2001 "Ils m'ont mal sous-estimé." - Bentonville, Arkansas, 6 novembre 2000 "Cet argent est le vôtre. Vous avez payé cher pour l'avoir." - LaCrosse, Wisconsin, 18 octobre 2000 "Il est clair que notre nation est dépendante du pétrole étranger. Une part toujours plus grande de nos importations vient de l'étranger." - Beaverton, Oregon, 25 septembre 2000 "Je crois que nous sommes d'accord, le passé est fini." - Après sa rencontre avec son ex-rival John McCain, cité dans le Dallas Morning News, 10 mai 2000 "Tout ce que je sais de la Slovaquie, c'est ce que j'en ai appris directement de votre Premier ministre qui est venu au Texas." - C'est à dire pas grand-chose, puisque cette rencontre était en fait avec Janez Drnovsek, Premier ministre de Slovénie - Interview avec un journaliste slovaque, citée dans le Knight Ridder News Service, 22 juin 1999 "Il faut garder de bonnes relations avec les Gréciens." - Cité dans The Economist, 12 juin 1999 "Nous voulons que toute personne qui peut trouver du travail soit en mesure d'en trouver." - Au cours de sa campagne électorale "La diminution du nombre d'autoroutes de l'information va-t-elle augmenter ?" - Cité par The-Broadside.com Et enfin, la meilleure de toutes - à propos des Français : "The trouble with those guys is that they just don't have a word for entrepreneur." - Cité par l'écrivain américain Gore Vidal Les bushismes sont plus rares depuis septembre 2001 (les conseillers surveillent GWB de plus près), mais ils n'ont pas disparu pour autant : "Nous remettrons Ben Laden entre les mains de la justice - mort ou vif." - Quelques jours avant le début de l'agression contre l'Afghanistan (octobre 2001) "Chez vous aussi, il y a des Noirs ?..." - Au président brésilien en visite à Washington (avril 2002) "Les armes de destruction massive sont dangereuses." - Devant le Bundestag allemand (mai 2002) En janvier 2003, Bush reçoit à la Maison Blanche trois Américains d'origine irakienne afin de discuter avec eux de l'avenir de l'Irak. Quand les trois hommes s'aperçoivent que le "président" ne connaît pas la différence entre l'islam sunnite et l'islam chiite, ils se lancent dans de longues explications. Réponse de Bush :  "Ah bon... je croyais que les Irakiens étaient musulmans."  (rapporté par le diplomate américain Peter Galbraith) "Je préférerais plutôt ne pas mourir que d'augmenter vos impôts." - Lors d'un meeting pré-électoral en Californie (octobre 2003) "La vaste majorité des Irakiens veut vivre en paix dans un monde libre. Alors, nous trouverons ces gens-là et nous les remettrons entre les mains de la justice." - Dans un discours sur le "terrorisme" en Irak (octobre 2003) "Nos ennemis sont innovateurs et pleins de ressources ; nous aussi. Ils imaginent constamment de nouveaux stratagèmes pour nuire à notre pays et à notre peuple ; nous aussi." - Devant les (ir)responsables du Pentagone (août 2004) "Un succès catastrophique..." - A propos de sa politique irakienne, dans une déclaration au Time Magazine (août 2004) "Le monde ne peut pas permettre aux Iraniens d'avoir des armes nuculaires" - Discours sur l'état de l'Union (janvier 2006). Malgré les efforts incessants de ses conseillers, le crétin de la Maison Blanche n'a encore jamais réussi à prononcer correctement le mot nucléaire. Etalage de connaissances : "La Russie, c'est quand même grand, comme pays. La Chine aussi..." - A la réunion du G8 de Saint-Petersbourg (juillet 2006) Champion de grammaire anglaise : "The childrens is learning..." - Devant un groupe d'écoliers de New York (septembre 2007) En fait, quand on s'appelle George W. Bush, il n'est pas nécessaire de parler pour commettre un bushisme. Ainsi, lors d'un gala en mars 2002, le "président" aperçoit Stevie Wonder... et lui fait un petit signe de la main pour le saluer. (On ignore comment Bush a réagi en constatant que le chanteur aveugle ne répondait pas à son geste amical.) Le 1er août 2001, le quotidien allemand Bild, pourtant connu pour son farouche pro-américanisme, titrait à propos du locataire de la Maison Blanche: "Bush, le président le plus bête depuis 1945 - Quotient intellectuel : 91" [le chiffre réel est sans doute plus proche de 70] et précisait que le QI de Bush père était de 98, celui de Bill Clinton 182. Après avoir cité quelques perles "présidentielles", le journal demandait: "Le président est-il un attardé mental ?" Pour Françoise Ducros, la directrice des communications du gouvernement fédéral canadien, la réponse à cette question ne fait aucun doute. "Quel moron* que ce président !" déclare-t-elle à l'occasion du sommet de l'OTAN à Prague, en novembre 2002. Le Premier ministre Jean Chrétien, dont la langue a depuis longtemps pris la couleur des bottes texanes de George Bush, doit alors s'excuser auprès de son parrain. Il annonce aux journalistes: "Bush est mon ami. Non, ce n'est pas un moron." Pour montrer à quel point les deux hommes sont amis, rappelons seulement que Bush et son entourage, à la Maison Blanche, appellent Jean Chrétien "le dinosaure d'Ottawa"... [En mars 2000, GWB croyait ferme que le nom du Premier ministre canadien était Jean Poutine.] http://archives.cafeduweb.com/lire/4001-bush-aveugle-entoure-sourds-selon-paul-o039neill.html


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Bush est un aveugle entouré de sourds, selon Paul O'Neill

PAR PTITOURSKI ⋅ MERCREDI 14 JANVIER 2004, 08:00 ⋅
L'ancien secrétaire américain au Trésor Paul O'Neill, limogé en décembre 2002, sort de son silence à l'occasion d'un entretien et de confidences recueillies dans un livre très critique à l'encontre du président George W. Bush, qualifié d'"aveugle entouré de sourds". Dans "Le Prix de la loyauté", écrit par Ron Suskind avec comme principale source le prédécesseur de John Snow, Paul O'Neill affirme notamment que les hauts responsables devaient prendre leurs décisions en se fiant à ce qui n'était "guère plus que des intuitions sur ce que le président pouvait penser", faute de savoir vraiment ce qu'il attendait d'eux. Paul O'Neill ajoute dans l'entretien à la chaîne américaine CBS -diffusé ce dimanche- que le manque d'intérêt de George W. Bush pour les affaires publiques était évident non seulement en conseil des ministres mais aussi lors des face-à-face. "J'ai été surpris" par la tournure de la première rencontre en tête à tête avec le président, raconte l'ancien secrétaire au Trésor, "j'y suis allé avec une longue liste de choses à discuter (...) Finalement j'ai parlé et le président a écouté. C'était presque un monologue". Malgré la virulence de ses critiques, Paul O'Neill assure au "Pittsburgh Post-Gazette" qu'il serait "extrêmement déçu" si c'était tout ce que l'on retenait. "Dans l'idéal, ce livre devrait inciter les gens à s'arrêter pour réfléchir à l'état actuel de notre processus politique et élever nos aspirations", dit-il.


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  La lettre de Michael Moore à George W Bush Source : http://www.revoltes.org/michael-moore.html Cher George, Depuis que tu es président des Etats-Unis de mauvaises langues prétendent que tu te tournes les pouces. Pourtant, en quelques mois, tu as réussi à : 1. Réduire de 39 millions de dollars le budget des bibliothèques fédérales. 2. Réduire de 35 millions de dollars le budget du programme de formation en médecine pédiatrique avancée. 3. Réduire de 50 % le budget de la recherche sur les énergies renouvelables. 4. Repousser l'émission du règlement réduisant les niveaux "acceptables " d'arsenic dans l'eau potable. 5. Réduire de 28 % le budget du programme de recherche pour des véhicules moins polluants et moins consommateurs d'énergie. 6. Abolir la législation permettant à l'Etat de refuser tout contrat public aux entreprises qui violent les lois fédérales, les lois de protection de l'environnement et les règles de sécurité sur le lieu de travail. 7. Permettre à la secrétaire de l'Intérieur Gale Norton d'explorer la possibilité d'ouvrir les parcs nationaux à l'exploitation forestière et minière et aux forages pétroliers et gaziers. 8. Renier ta promesse de campagne d'investir cent millions de dollars par an dans la protection des forêts tropicales. 9. Réduire de 86 % le programme communautaire d'accès aux soins, qui organisait la coopération des hôpitaux publics, des cliniques privées et autres prestataires pour venir en aide aux malades dépourvus d'assurance médicale. 10. Réduire à néant une proposition visant à accroître l'accès du public aux informations sur les conséquences potentielles des accidents chimiques industriels. 11. Réduire de 60 millions de dollars le programme de logements sociaux de la fondation d'aide à l'enfance. 12. Refuser de signer l'accord de Kyoto sur l'effet de serre, contre la volonté de 178 pays. 13. Rejeter un accord international ayant pour but l'application du traité de 1972 bannissant les armements microbiologiques. 14. Réduire de 200 millions de dollars le budget des programmes de formation des travailleurs au chômage. 15. Réduire de 200 millions de dollars le Fonds pour l'enfance et le développement, un programme qui permet aux familles à bas revenus de faire garder leurs enfants pendant les heures de travail. 16. Eliminer la couverture des contraceptifs prescrits médicalement pour les fonctionnaires de l'administration fédérale (alors que le Viagra est encore couvert). 17. Réduire de 700 millions de dollars le budget de réhabilitation des logements sociaux. 18. Réduire d'un demi milliard de dollars le budget de l'EPA (Agence de > protection de l'environnement). 19. Abolir les directives concernant les règles d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail. 20. Renier ta promesse de campagne de réguler les émissions de dioxyde de carbone qui contribuent fortement à l'effet de serre. 21. Interdire l'attribution d'aide d'origine fédérale aux organisations internationales de planning familial qui fournissent des conseils ou des services en matière d'IVG, fussent-elles financées sur fonds propres. 22. Nommer responsable en matière d'hygiène et de sécurité minières auprès du ministère du Travail un ancien dirigeant d'une entreprise minière, Dan Laurier. 23. Nommer sous-secrétaire au ministère de l'Intérieur Lynn Scarlett, un fonctionnaire qui ne croit pas à l'effet de serre et qui s'oppose à l'introduction de règles plus contraignantes contre la pollution atmosphérique. 24. Approuver le projet controversé du ministre de l'Intérieur Gale Norton, qui consiste à mettre aux enchères des fonds marins proches de la côte est de la Floride aux fins d'exploitation pétrolière et gazière. 25. Prévoir l'autorisation de forages pétroliers dans une aire protégée du Montana, la Lewis and Clark National Forest. 26. Menacer de fermer le Bureau de lutte contre le sida de la Maison-Blanche. 27. Décider de ne plus consulter l'Association américaine du barreau en matière de nomination des juges fédéraux. 28. Refuser toute aide financière aux étudiants condamnés pour des délits de toxicomanie mineurs (alors que les personnes condamnées pour assassinat ont toujours droit à ces aides). 29. Dégager seulement 3 % du montant défini par les avocats du département de la Justice pour le budget alloué aux poursuites de l'administration contre l'industrie du tabac. 30. Faire passer ton projet de baisse d'impôts qui profite, pour 43 %, au 1 % des Américains les plus fortunés. 31. Signer un décret qui rend beaucoup plus difficile aux Américains disposant de revenus faibles ou moyens de se déclarer en faillite personnelle, même quand ils font face à des dépenses médicales exceptionnelles. 32. Nommer directeur du personnel de la Maison-Blanche Kay Cole James, une adversaire de la discrimination positive en faveur des minorités. 33. Réduire de 15,7 millions de dollars le budget du programme contre la maltraitance des mineurs. 34. Proposer l'élimination du programme Lire, c'est fondamental, qui permettait de distribuer gratuitement des livres aux enfants de familles pauvres. 35. Stimuler le développement d'armements " micro nucléaires " destinés à atteindre des cibles souterraines, et ce en violation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires. 36. Essayer d'éliminer une législation protégeant 24 millions d'hectares de forêts contre toute forme d'exploitation forestière et contre la construction de routes. 37. Nommer responsable du contrôle des armements et des questions de sécurité internationale John Bolton, adversaire des traités de non-prolifération et hostile à l'ONU. 38. Nommer une dirigeante de Monsanto, Linda Fisher, comme administratrice adjointe de l'Agence de protection de l'environnement. 39. Nommer à un poste de juge fédéral Michael McConnell, dont on connaît bien l'opposition à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. 40. Nommer à un poste de juge fédéral Terrence Boyle, adversaire des droits civiques. 41. Eliminer la date butoir de 2004 accordée aux constructeurs d'automobiles pour développer des prototypes de véhicules plus économes en carburant. 42. Nommer à la tête du programme gouvernemental de lutte contre la drogue John Walters, adversaires du traitement des toxicomanes incarcérés. 43. Nommer secrétaire adjoint à l'intérieur J. Steven Giles, bien contenu pour son travail au service des lobbies du charbon et du pétrole. 44. Nommer responsable pour l'eau et la recherche scientifique auprès du ministère de l'Intérieur Bennett Raley, adversaire de la législation en faveur de la protection des espèces menacées. 45. Faire pression pour bloquer les poursuites engagées contre le Japon par les femmes asiatiques ayant servi d'esclaves sexuelles aux troupes > japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale. 46. Nommer conseiller juridique de la Maison-Blanche Ted Olson, ton principal avocat dans la controverse juridique sur la légalité du scrutin en Floride. 47. Proposer d'accélérer la procédure d'autorisation de la construction de raffineries, de barrages et de centrales nucléaires, y compris en affaiblissant les critères de protection de l'environnement. 48. Proposer la vente de zones de forage gazier et pétrolier dans les aires protégées de l'Alaska. Et maintenant, tu veux te lancer dans une guerre dont tu ne mesures pas les conséquences à venir. Je crois, cher George, que la France devrait faire voter par l'ONU l'envoi de casques bleus aux USA car, visiblement, tu es en train de faire ce qu'aucun de tes prédécesseurs n'avait oser faire à ton peuple...ET PAR VOIE DE CONSEQUENCE · NOUS. Alors cesse de faire joujou avec tes soldats et de traiter Saddam Hussein comme un ennemi car visiblement, tu lui ressembles. Allez, George, rentre chez toi et arrête de faire peur à mon fils avec tes bruits de bottes. Extrait de Mike contre-attaque, édition La Découverte. Paris 2000. Ce pamphlet anti-Bush vient d'être élu " livre de l'année " en Grande-Bretagne. > Pour en savoir plus : Le site de Michael Moore
http://www.michaelmoore.com/


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Le QI de Bush

DIS MOI CE QUE TU SAIS, JE TE DIRAI TON GRADE Le candidat Bush ne passe pas l'oral !  Source : http://veritance.populus.org/rub/57 Lors d'un entretien à la station de TV, WHDH, le 4 novembre 1999, le dialogue suivant a eu lieu entre Georges W. Bush Jr. et le journaliste Andy Hiller : Hiller : «Pouvez-vous me dire le nom du Président de la Tchechenie ?» Bush : «Non, et vous ? » Hiller : «Et le nom du Président de Taïwan ?» Bush : «Oui, Lee.» Hiller : «Pouvez-vous me dire le nom du Général qui dirige le Pakistan ?» Bush : «Une minute, est-ce le jeu des 50 questions ?» Hiller : «Non, il s'agit de quatres questions concernant quatres dirigeants de points chauds de la planète» Bush : «Le nouveau général Pakistanais, il vient d'être élu, non pas élu, il a simplement pris le pouvoir. Ce type va redonner de la stabilité au pays, et je pense que c'est une bonne nouvelle pour le sub-continent» Hiller : «Quel est son nom ?» Bush : «Général, Je ne peux pas nommer le général. Général » Hiller : «Et le premier ministre d'Inde ?» Bush : «Le premier ministre d'Inde est -- (pause) Non. Et vous, vous pouvez me dire le nom du ministre des affaires extérieures du Mexique ?» Hiller : «Non, mais je dois vous dire que je ne suis pas candidat à l'élection américaine.» SOURCES : http://solidariteetprogres.online.fr/News/Etats-Unis/breve_19.html  


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PORTRAIT D'UN GOLDEN BOY

  Source :   http://veritance.populus.org/rub/17 FICHE SIGNALITIQUE. Date de naissance : 6 juillet 1946. Zodiaque : Cancer ascendant Lion. Surnoms : « W », « Dubya », « 43 » (43e président des Etats-Unis), « Toxic Texan ». Taille : 1,83 mètre. Poids : 88 kilos. Yeux : bruns. Signes particuliers : lèvres pincées, bégaie. Lève-tôt-couche-tôt. Adore prendre les gens par l'épaule, prie avant chaque réunion de cabinet et lit quotidiennement la Bible. Etat civil : marié depuis 1977 à Laura Welch, 57 ans. Des jumelles, Barbara Pierce et Jenna Welch, nées le 25 novembre 1981. Etudes : Yale, Harvard. Dossier médical : rescapé d'un étouffement dû à un bretzel. Religion : méthodiste. Fortune : entre 11 et 22 millions de dollars. Salaire : 365 000 euros par an. Hobbys : vélo, pêche à la mouche, golf, natation, tronçonner du bois. Péché mignon : lait, tortillas et hamburgers. Animaux de compagnie : un scottish terrier, Barney, et un chat, India.  
Politoscopie George Walker Bush. RACINES. Malgré ses allures de shérif, Bush est par origine familiale un pur produit de la société WASP (White Anglo-Saxon Protestant). S'il en prend le contre-pied dans les manières - les bottes texanes, le chapeau de cow-boy, un certain langage cru -, George W. Bush n'a jamais vraiment remis en question les valeurs de son milieu. Né avec une cuillère d'argent dans la bouche, ce fils à papa garde l'arrogance satisfaite et la conviction d'appartenir à une élite faite pour diriger. A Andover, Yale ou Harvard, Bush n'a pas laissé des souvenirs impérissables. Etudiant médiocre et bon vivant, il avait la réputation d'un cancre frivole plutôt sympathique, affichant un désintérêt manifeste pour la chose publique. Le Vietnam et 1968 lui sont largement passés au-dessus de la tête. Diplômé de la Harvard Business School, il y fait des débuts dans le pétrole au Texas, plutôt calamiteux. Piètre homme d'affaires, il n'a été sauvé de la faillite que grâce aux protections dues à son nom. Les relations de Daddy lui ont permis de racheter l'équipe de base-ball des Texas Rangers, un tremplin pour devenir gouverneur du Texas. STYLE. Il n'a pas le charisme ni la présence d'un Clinton, mais Bush partage avec lui un vrai goût pour les gens. Convivial et naturel, il sait nouer le contact avec un public s'il ne le sent pas hostile a priori. Dans toutes les enquêtes, Bush revient comme le type avec lequel les Américains aimeraient bien boire une bière. Il adore être en campagne électorale mais redoute l'exercice obligé des conférences de presse. Chaleureux, il plaisante volontiers et ne se prend pas au sérieux. En plein débat avec John Kerry, il fait un clin d'oeil à la salle. A l'armée, ses instructeurs soulignaient déjà son sens du contact. En face de Kerry, dont le maintien grave évoque Henry Fonda, Bush fait plutôt penser à Steve McQueen. Sur la scène diplomatique, il fait figure de cow-boy mal dégrossi. Ses manières exaspèrent les Européens et l'intelligentsia américaine. Mais il passe bien auprès du « Joe Public » (Monsieur Dupont) du Midwest. Orateur rustique, il fait souvent subir à l'anglais les derniers outrages. Parmi ses « bushismes » les plus célèbres : « C'est votre argent. Vous avez payé pour l'avoir ! », ou encore : « C'est vraiment un budget. Il y a plein de chiffres à l'intérieur ! ». CONVICTIONS. Bush fonctionne sur le mode binaire et ne s'embarrasse guère de nuances. Anticonformiste d'apparence, il est foncièrement conservateur dans les valeurs qu'il défend. Le « conservatisme compassionnel » dont il avait fait son slogan n'a pas vu l'ombre d'un début de réalisation. Sous son mandat, l'administration américaine s'est laissée aller à des extrémités partisanes. Par exemple, livrer en pâture à la presse le nom d'un agent de la CIA au seul motif que son mari, l'ex-ambassadeur Joseph Wilson, n'était pas en cour à la Maison-Blanche pour avoir critiqué l'aventure irakienne. Le choc du 11 Septembre a encore accentué sa vision manichéenne du monde. Arrivé à la Maison-Blanche en promettant une Amérique « plus humble », il incarne l'arrogance sur la scène internationale et se veut le promoteur d'un improbable nouvel ordre mondial. Après l'attentat contre le World Trade Center, le capital de sympathie et de solidarité à l'égard des Etats-Unis a fondu comme neige au soleil. Depuis Nixon, aucun président américain n'avait cristallisé sur lui autant d'aversion. Bush n'en a cure. L'Amérique, à ses yeux, n'a pas besoin d'être aimée pour être respectée. MÉTHODES. Bush a fait sienne la formule chère à son vice-président, Dick Cheney : « L'indécision tue. » Comme Clinton, il pense que les Américains préféreront toujours un président fort, même s'il a tort, à un président faible qui a raison. Impatient de nature, Bush ne supporte pas les réunions qui traînent et les notes interminables. Il a défini pour l'hebdomadaire Time sa conception du métier de président : « Il est essentiel que le pays et le monde voient en lui un homme décidé. Les leaders ont une vision. Ils écoutent, mais ils décident et ils dirigent. » Cette obsession de s'affirmer comme leader va de pair avec une brutalité délibérée. Tout comme il a mis ses alliés devant le fait accompli en Irak, il attend pour l'essentiel que le Congrès obéisse à ses ordres. Bush pense que la vraie force en politique est de savoir ne pas changer. Au risque de paraître borné et inflexible, il applique cet axiome sans états d'âme. La loyauté de ses proches collaborateurs est son premier critère de sélection. Mais il n'aime pas les béni-oui-oui et déteste le consensus qui ronronne. ENTOURAGE Sa famille joue un rôle crucial dans sa vie personnelle comme dans sa vie politique. De son propre aveu, c'est pour finir le « job » de papa en Irak, et aussi parce que Saddam Hussein avait commandité un projet d'assassinat contre son père, que « W » a décidé d'éliminer le tyran de Bagdad. Tout son premier mandat a été obsédé par l'idée de la non-réélection de son père, en 1992. Son épouse, Laura, plutôt discrète comme First Lady, tient une place primordiale dans sa vie. C'est elle qui l'a décidé à arrêter de boire en lui lançant, au lendemain d'une énième cuite monumentale : « Ce sera moi ou le bourbon. A toi de choisir ! » A la Maison-Blanche, son premier cercle se limite à quelques hommes clés en qui il a une confiance absolue. Comme Karl Rove, son mentor en politique, qui l'accompagne depuis sa première campagne électorale au Texas ; ou Dick Cheney, qui a fait ses preuves auprès de Bush père. Il adore donner des surnoms à ceux qu'il aime bien. Karl Rove est « Genius Boy » ; Condi Rice est la « Mère poule » ; Wolfowitz est « Wolfie ». Bush délègue volontiers et sait écouter. Mais, pour les tâches de « commander in chief », c'est lui, et lui seul, qui décide. MODE DE VIE. Ses journées sont immuables. Réveillé à 5 heures, il est au travail dès 7 heures dans le bureau Ovale. Couché à 21 heures, extinction des feux à 22 heures. Cette routine, qu'il s'impose, le rassure. Après une jeunesse plutôt débridée, il a reconstruit sa vie, comme beaucoup d'anciens alcooliques, sur l'autodiscipline. Les Bush sortent peu, ne fréquentent guère les salles de concert, les dîners en ville. Le président protège sa sphère privée, où il se ressource. Casanier, il n'aime guère les voyages. Quand il se déplace sur le territoire américain, il préfère rentrer à Washington. Bush a renoncé à son jogging à cause de problèmes de genou et s'est mis au vélo. Il lit peu en dehors de quelques biographies et des polars. Le week-end, il regarde des matchs de base-ball à la télévision avec quelques intimes. Son ranch de Crawford, au Texas, lui tient lieu de refuge. A l'été 2001, il y avait passé les plus longues vacances (cinq semaines !) de l'histoire de la présidence américaine. POINTS FORTS/POINTS FAIBLES. Le discours guerrier. Bush est encore perçu par une majorité d'Américains comme le meilleur chef de guerre face à la menace terroriste. Alors que le pays reste traumatisé par le 11 septembre 2001, c'est son atout numéro un. Depuis, l'Amérique n'a subi aucune attaque majeure sur son territoire ou à l'extérieur. Les valeurs. Son affichage religieux et la défense des valeurs conservatrices - contre l'avortement, le mariage gay, pour les armes à feu, etc. - sont en prise avec l'Amérique profonde. « Dans un pays empreint de foi et de morale, le langage de Bush a une profonde résonance auprès de gens qui savent qu'il n'est pas toujours compétent, mais qui partagent le même schéma mental », estime l'éditorialiste David Brooks. Tout le reste... L'Irak peut tourner au désastre et le Moyen-Orient reste une poudrière. L'image personnelle de Bush, et à travers elle celle des Etats-Unis dans le monde, est exécrable. Sa politique fiscale a favorisé les riches de façon éhontée. Les déficits crèvent tous les plafonds et les Etats-Unis ont perdu 1,6 million d'emplois sous son mandat. Documentation : Marie-Christine Morosi Article de Dominique Audibert Sources : Lien vers 

http://www.lepoint.fr/monde/document.html?did=154521>

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  DRUG SEX AND ROCK AND ROLL Source :  http://veritance.populus.org/rub/55  
Dans son édition du 6 février 2003, Courrier International a publié un article très instructif, et affolant, paru originellement dans The Observer (Londres) sur le passé d'alcoolique abruti de celui qui est maintenant président du pays le plus puissant de la planète sur le plan militaire. D'une jeunesse turbulente d'enfant gâté du Texas, Bush poursuit à l'université où ce ne sont pas ses diplômes ou son ardeur au travail intellectuel qui retiendront l'attention. Il y sera responsable d'une association étudiante qui pratiquait des rites sadiques et alternera entre les beuveries et diverses virées peu avouables. Le passage à la pseudo vie active ne connaîtra guère de changement dans sa bêtise. Pur produit de l'héritage paternel, ce fils à papa sera casé dans les affaires. Qu'il s'agisse du pétrole ou de clubs de sports, il se révèlera être un gestionnaire catastrophique. Mais les faillites seront évitées grâce à la notoriété du père et Georges Bush demeure toujours aussi irresponsable, ne vivant que pour, et par, la boisson. À 40 ans, il voit finalement Dieu entre deux soûleries. Et c'est le changement de cap, du moins d'après la version officielle de ses frasques. Dieu, donc, sauve Georges Bush, les USA et le reste du monde. Le monde du pétrole texan l'oriente alors vers une carrière politique, fortement soutenu, et intéressé, par l'aura de son père. En 1994 Georges Bush devient gouverneur du Texas "pour un conservatisme compatissant". La ligne est sans ambiguité et ne cessera de s'accentuer. "Elu" en novembre 2000 devant Al Gore par des élections que les principes démocratiques avaient déserté (un décompte frauduleux des votes de Floride lui offre la présidence alors que son concurrent obtient plus de voix sur l'ensemble du pays), le pays s'enfonce alors dans une théocratie à peine voilée. On inaugure à la Maison Blanche des séances d'étude de la Bible, des prières sont lues au début de chaque Conseil des ministres, etc. Georges Bush est l'envoyé de Dieu pour beaucoup de citoyens des USA. L'extrême droite chrétienne jubile et tutoie le pouvoir par son ministre John Ashcroft. Georges Bush à la tête du pays, c'est un plouc du fin fond du Texas qui joue avec la bombe, un enfant gâté qui n'est parvenu à sa place actuelle que par la fortune et la notoriété d'une famille de pétroliers, une grenouille de bénitier dont la foi et l'ignorance remplacent des capacités d'analyse absentes, un horizon texan limité qui empêche une connaissance plus globale du monde. Et on croit entendre Richard Cœur de Lion ou Saint Louis au départ pour les croisades quand il déclare "Je prie. Je prie pour avoir de la force, je prie pour être conseillé et je prie pour offrir mes remerciements à un Dieu généreux et tout-puissant." Mars 2003  
GEORGE W. BUSH... L'HOMME QUI VOULAIT DOMINER LE MONDE. C'est un bébé ordinaire qui voit le jour, il y a 55 ans, dans une famille de la Côte Est des Etats-Unis. Une famille… extraordinaire : grand-papa était sénateur et papa ancien ambassadeur à l'ONU, ancien directeur de la CIA, vice-président des Etats-Unis et plus tard Président des Etats-Unis. Issu d'une dynastie politique, le petit George ne s'y intéresse guère. De son propre aveu, il préfère le poker, la bière et les filles aux manuels et aux dissertations. Il séduira d'ailleurs l'une des filles de Nixon et de multiples Miss Texas. En 1976, il est arrêté pour conduite en état d'ivresse. L'Amérique s'enlise au Vietnam, mais pas petit George. Quand on s'appelle Bush, on se retrouve à la Garde nationale du Texas, à piloter des coucous et à faire la fête. Petit George devenu grand, il crée plusieurs entreprises, creuse des puits dans le désert, mais ne gagne pas un dollar. Il rencontre une jolie bibliothécaire, Laura. Deux jumelles et un ultimatum plus tard, " W " se rachète une conduite. A 40 ans, il abandonne l'alcool et rencontre Dieu. Entrepreneur malheureux, mais incollable en base-ball, il dirige les Texas Rangers : son ticket d'entrée dans le microcosme politique. Contre toute attente, W est élu Gouverneur de l'Etat en 1994 et est réélu en 1998, avec une cote de popularité de près de 70Du jamais vu au Texas. Son cheval de bataille : une loi hyper permissive, autorisant les fusils dans les lieux publics, écoles et hôpitaux compris, et une attitude hyper répressive, ne laissant aucun espoir aux condamnés à mort sur une éventuelle grâce du Gouverneur. George W Bush a exécuté plus de condamnés que tout autre gouverneur américain. Paroxysme de sa cruauté, la mise à mort de Karla Faye Tucker, qu'il a refusé de gracier. Des centaines de dirigeants du monde entier, notamment le pape Jean-Paul II, lui avaient demandé de revenir sur sa décision. Peine perdue. Pire, dans un entretien accordé au magazine " Fact " , George W Bush a imité la voix de Tucker qui le suppliait " Oh, je vous en prie, ne me tuez pas ! ". Décidément, petit George est un grand enfant, qui s'amuse de tout et de n'importe quoi, comme lors de ce débat télévisé. On l'interroge sur la peine de mort, il en rit… et l'Amérique ne s'en fustige pas. Ils sont encore 66 soutenir la sentence capitale. Au Texas, cette proportion atteint 73 Walker Jr. connaît bien ses concitoyens, mais mal le monde. Durant sa campagne électorale, il se montre incapable de citer les noms de 3 dirigeants étrangers dans un entretien à la presse. Alors Président des Etats-Unis, il poursuit ses réformes et nomme à la tête du Ministère de la Justice John Ashcroft, un conservateur pur et dur, militant fervent pour la peine de mort. Il s'est toujours farouchement opposé à l'avortement, allant jusqu'à soumettre des amendements constitutionnels visant à interdire les IVG, y compris en cas de viol et d'inceste. Petit George est le maître du monde. Il impose au pays entier sa conception de la justice, où l'amnistie n'existe pas. En juin dernier, un prisonnier fédéral est exécuté : Juan Paul Garza.. Bill Clinton lui avait accordé un sursis supplémentaire de 6 mois. Il n'y avait plus d'exécution depuis 1963. Mais la sentence capitale fonctionne. La preuve ? Tous les Etats américains ont baissé ou stabilisé la criminalité. Tous, sauf un : le Texas du petit George… Sources : Lien vers http://www.revoltes.org/george-w-bush.htm   


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Chrétiens de droite contre les péchés de Bush

Source : http://www.inquisition.ca/fr/polit/artic/anti_bush.htm Pablo Picasso. Guernica. (Pablo Picasso. GuernicaSource)

1) Introduction: nous adorons Jésus, pas les péchés de Bush

George W. Bush Jr. a été président des USA de 2001 à 2009. Il a beau ne plus être président, il demeure néanmoins pertinent. En effet, plusieurs journalistes se servent de politiciens du genre de Bush comme excuse pour s'adonner au «tabassage des chrétiens». Ces journalistes prennent (ou inventent sans vergogne) les péchés de Bush, puis font remarquer que Bush prétend être chrétien, et ensuite concluent que le Christianisme doit être mauvais, ou que les gens pro-vie aiment lancer des bombes sur les civils innocents, ou que les gens qui vont à la Messe ont hâte de voler les pauvres afin de payer leurs gros véhicules énergivores avec lesquels ils violent Dame Nature.
J'étais contre Bush à partir du jour 1, mais pas pour les mêmes raisons que les journalistes anti-chrétiens. Ces raisons sont encore pertinentes aujourd'hui, parce qu'elles sont une sorte d'antidote contre les mensonges des journalistes corrompus.

2) La vérité, la modération, la sagesse politique

Quelle est la bonne méthode pour juger Bush (ou tout autre politicien)? Je pense que certains principes sont manifestement nécessaires: 2.1) Nous dépendons de nos sources d'information. Obtenir de l'information fiable sur des questions politiques est souvent difficile. Nos évaluations politiques dépendent bien sûr de nossources d'information. Si vous remarquez des inexactitudes dans nos affirmations, SVP contactez-nous. Nous vous serons très reconnaissants. 2.2) Nous rejettons «L'Étreinte fatale de la vérité partielle». Tel qu'expliqué dans «Les lunettes à double-foyer de l'artisan de guerre», un des trucs préférés de Satan, pour semer la zizanie en politique, c'est de diviser un pays en deux, chaque côté ayant en partie raison et en partie tort. Ainsi, la guerre perpétuelle est garantie. Nous rejetons cette manoeuvre. Ce n'est pas parce que Bush a partiellement tort que donc Kerry, Kennedy, Clinton et tous les autres Démocrates ont totalement raison. Et vice-versa, bien sûr! 2.3) La politique n'est pas la religion. J'ai parfois l'impression que les gens qui confondent le plus la religion et la politique sont certains journalistes de gauche. Souvent, ils sont incapables d'expliquer clairement ce que sont les croyancescomment les catholiques devraient voterqu'est-ce que la moraled'où viennent les droits de la personneet quelles sont les superstitions dans lesquelles ils sont eux-mêmes embourbés. 2.4) Notre «Bible politique» n'est pas la Bible. C'est plutôt le Compendium de la doctrine sociale de l'Église, et le Précis de philosophie (un bon manuel de philo) de F.-J. Thonnard.

3) Certains péchés de Georges W. Bush Jr., pour autant qu'on le sache

George W. Bush Jr. Georges W. Bush Jr. (Source) La liste suivante est un travail en cours. Il est fondé sur certains articles qu'on trouve sur la revue de presse de gauche appelé Common Dreams. Idéalement, chaque point de la liste serait accompagné d'hyperliens vers les sources d'origine appuyant chaque affirmation. Comme il est dit au No. 2.1 ci-haut, si vous connaissez de meilleurs hyperliens, SVP envoyez-les nous. (En passant, je n'approuve absolument pas tout ce qu'on peut trouver sur le site Common Dreams. De plus, j'aimerais avoir le temps de faire une liste de toutes les bonnes choses que George W. Bush Jr. a faites en tant que Président, afin de donner une position plus équilibrée.) 3.1) Moeurs déficientes. 3.1.1) Paresse. Georges serait un des présidents qui a passé la plus grande proportion de sa présidence en congé. [Source: «Président du loisir», par John Nichols] 3.1.2) Couardise. Plutôt que d'aller au Vietnam pour se battre comme un homme, Georges a pris la sortie côté jardin et est allé dans la Garde nationale (la milice aux USA). Il a même abandonné son unité pour plusieurs semaines (un crime passible de la peine de mort en temps de guerre). Bien sûr, les documents officiels portant sur ses états de service ont été «perdus». [Sources: «Le service plutôt sporadique de Bush», par Tom Brazaitis. «Le service militaire de Bush: ce que les documents officiels montrent» , par Walter V. Robinson] 3.1.3) L'état d'ébriété criminel. Georges a déjà été arrêté et condamné pour conduite en état d'ébriété. [Source: «Gonzales: A-t-il aidé Bush à passer sous silence sa condamnation pour conduite avec facultés affaiblies?», par Michael Isikoff.] 3.1.4) La richesse combinée au manque de compassion pour les pauvres. Georges semble assez riche, et on n'a pas entendu parler de gestes altruistes de sa part. 3.1.5) Soutien pour l'avortement. Georges, contrairement à ce que bien des personnes pensent, n'est pas pro-vie. Il était ouvertement pro-choix au début de sa carrière politique, puis a décidé de faire semblant d'être pro-vie pour avoir le soutien des chrétiens, et a recommencé à être ouvertement pro-choix à la fin de sa présidence. [Source: «Le Président Bush est en faveur de l'avortement en cas de viol et d'inceste», par John-Henry Westen, «Le Président Bush approuve la pilule abortive sans ordonnance; les électeurs pro-vie condamnent ce geste» par John-Henry Westen L'interdiction de l'avortement au troisième trimestre est-elle vraiment une «victoire»?] 3.1.6) Trahison des chrétiens. David Kuo, ancien adjoint du Bureau des initiatives fondées sur la Foi sous le Président Bush («Office of Faith-Based Initiatives» en anglais), semble être d'accord avec moi pour dire que Bush s'est servi des chrétiens évangéliques pour ses objectifs politiques. «George W. Bush, l'homme, est une personne d'une foi profonde et d'une grande compassion pour ceux qui souffrent. Mais le Président George W. Bush est un politicien, et ultimement il ne diffère pas des autres politiciens, heureux de se servir de la religion pour des gains électoraux plutôt que pour faire de bonnes oeuvres. Des millions de chrétiens évangéliques peuvent partager la même foi que Bush, mais ils se protégeraient beaucoup mieux eux-mêmes - ainsi que leurs intérêts - s'ils regardaient Bush au travers des mêmes lunettes froidement politiques, que lui utilise pour les regarder.» [Source: Adapté de La tentation de la Foi; une séduction politique vue de l'intérieur, par David Kuo, Free Press, 2006, 304 pages.] Etc., etc. 3.2) La mauvaise gestion de la guerre en Iraq. Je ne suis absolument pas un pacifiste, et parfois la guerre est justifiée et nécessaire (comme la Deuxième guerre mondiale contre Hitler). Je ne prétends pas non plus que Saddam est un enfant de choeur, et que tout allait bien, Madame la Marquise en Iraq, avant que les USA l'envahissent. Au contraire! Si je devais résumer mon argument avec une métaphore, je dirais que l'Iraq était comme un homme malade qui avait besoin d'une greffe du coeur (Saddam Hussein était un très mauvais chef d'État). Mais Bush a décidé d'opérer l'Iraq d'abord, même si on pouvait dire que d'autres patients sur la liste d'attente étaient plus urgents (comme la Corée du nord, l'Arabie saoudite, la Chine, etc.). Deuxièmement, plutôt que d'utiliser un scalpel, Bush s'est servi d'une tronçonneuse à chaîne, alors le patient n'a pas nécessairement été amélioré! Mais remarquez en passant que cette métaphore ne s'arrête pas là: une fois que vous avez commis une erreur avec une tronçonneuse à chaîne, la solution n'est pas d'abandonner votre patient. Je ne pense pas que sortir de l'Iraq maintenant règlerait tous les problèmes automatiquement. 3.2.1) Bush a apparemment menti au sujet des armes de destruction massive. Aucune n'a été trouvée, malgré l'immense effort de recherche. [Sources: «L'absence des armes de destruction massive revient hanter Bush», par Keay Davidson. «Des documents britanniques montrent les USA déterminés à partir en guerre contre l'Iraq», par Warren P. Strobel] 3.2.2) Bush a apparemment inventé le lien entre l'Iraq et Al-Qaida. Aucun lien de cette espèce n'a été trouvé. Au contraire, plusieurs liens vers l'Arabie saoudite ont été trouvés, et ont été passés sous silence. [Sources: «La Commission du 11 Septembre: Aucun lien entre Al-Qaida et Saddam», par Hope Yen. «Un panel des Nations-Unies ne trouve aucun lien entre l'Iraq et Al-Qaida», par Dafna Linzer. «Le doute plane sur les efforts pour relier Saddam et Al-Qaida», par Warren P. Strobel, Jonathan S. Landay et John Walcott] 3.2.3) Bush n'a apparemment pas écouté ses généraux qui esssayaient de l'avertir de la difficulté de recontsruire l'Iraq. «Envahir» n'est pas la même chose que de «développer un pays». La facture, en argent, en vies humaines, en temps, etc., a été sous-estimée par Bush. [Sources: «Le général qui avait bien deviné concernant l'Iraq», par Frank Gibney. «Un stratège militaire critique le gouvernement Bush concernant la guerre en Iraq», par David Wood.] Etc., etc. 3.3) Les libertés civiles. 3.3.1) La Baie de Guantanamo et Abu Ghraib. Bush a méprisé le droit international par son traitement des prisonniers de guerre. [Sources: «Lettre ouverte au Président Bush: le traitement inhumain des prisoniers provoque des contrecoups et des réactions négatives», par Ralph Nader. «Un soldat sert de bouc émissaire dans le scandale de la prison iraquienne alors que les haut-placés évitent leurs responsabilités», par Peter Maguire. «Bush et Cheney attaquent Amnistie Internationale», par Jim Lobe. «La politique de Guantanamo au procès», par Tim Harper] 3.3.2) La Loi du Patriote. Plusieurs dispositions de la Loi du Patriote (loi très mal nommée: pourquoi ne pas l'avoir simplement appelée «Loi anti-terrorisme»?) ont réduit et pourraient bien continuer à réduire les libertés civiles aux USA. [Sources: «La suite de la Loi du Patriote est pire que la loi originale», par Rajeev Goyle. «L'auteur de la Loi du Patriote a des préoccupations», par Richard B. Schmitt] 3.3.3) «L'exportation» des suspects aux pays qui utilisent la torture. Plusieurs citoyens canadiens ont été expédiés vers des pays où les droits de la personne sont violés systématiquement, apparamment sous les ordres ou du moins avec la complicité des USA. [Source: «L'impartition de la torture: l'histoire secrète du programme «d'extradition extraordinaire» des USA», par Jane Mayer.] 3.3.4) La convergence et la manipulation des médias. Je doute que la convergence et la manipulation des médias ait commencé avec Bush, et j'avoue avec tristesse que j'ai peu d'espoir qu'elle cesse avec lui. Cela étant dit, Bush et son personnel ne gagneront probablement pas les «Olympiques de l'intégrité journalistique». [Source: «Pourquoi il est important de savoir qui sont les propriétaires des médias», par Amy Goodman et David Goodman.] Etc., etc. 3.4) L'environnement. 3.4.1) Le Protocole de Kyoto. Contre l'avis de la vaste majorité des savants, Bush refuse de reconnaître la gravité des changements climatiques, et ses facteurs exacerbants causés par l'homme. [Sources: «Le gouvernement Bush est accusé de supprimer et de déformer la science», par Seth Borenstein. «Bush est accusé de mentir alors que Kyoto entre en vigueur», par Andrew Buncombe.] 3.4.2) Aucun effort sérieux pour réduire l'énergie gaspillée aux USA. Les USA sont apparamment un des pays qui gaspille le plus d'énergie au monde. [Sources: «La stratégie énergétique Bush-Cheney: obtenir le pétrole du reste du monde», par Michael T. Klare. «Plus de sang, moins de pétrole; L'échec de la mission des USA pour capturer le pétrole iraquien», par Michael T. Klare. «Ce que nous voudrions voir dans le discours sur l'état de la nation donné par le président Bush le 2 février», par la Sustainable Energy Coalition] 3.4.3) Les lois qui encouragent les véhicules énergivores. Des échappatoires dans certaines lois encouragent les gens à acheter des gros VUS énergivores, et Bush refuse de les enlever. [Source: «Enlever les échappatoires des lois sur l'économie de carburant pourraient épargner des milliards aux consommateurs» par la Union of Concerned Scientists.] Etc., etc. 3.5) L'économie. 3.5.1) Les pauvres doivent souvent subventionner les riches. La classe moyenne perd du terrain, les riches s'enrichissent, les syndicats sont attaqués, etc. [Sources: «La menace réelle du fascisme», par Paul Bigioni. «Une nouvelle enquête dévoile la vérité qui se cache derrière l'explosion de l'endettement par cartes de crédit aux USA» par www.responsiblelending.org] 3.5.2) L'ouragan Katarina semble avoir profité aux riches. Halliburton a eu de nombreux contrats sans soumissionner, on veut couper dans l'aide sociale pour subventionner la reconstruction, etc. [Source: «Les Verts sonnent l'alarme concernant "l'iraquification" de la Nouvelle-Orléans», par Scott McLarty et Starlene Rankin.] Etc., etc.

4) Conclusion

Je ne veux pas remplacer un extrême par un autre, et remplacer le tabassage des chrétiens par le tabassage de Bush ou le tabassage des journalistes! Mais même si vous pourriez me cataloguer comme étant un «chrétien de droite», je n'ai jamais adoré les péchés de Bush. J'adore Jésus, et j'essaie de voir aussi clairement que je peux ce qu'il y a de bon et ce qu'il y a de mauvais dans les politiciens qui me gouvernent.



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  George W. Bush, portrait

 C'est un bébé ordinaire qui voit le jour, il y a près de soixante ans dans une famille de la Côte Est des Etats-Unis. Une famille… extraordinaire : grand-papa était sénateur et papa ancien ambassadeur à l'ONU, ancien directeur de la CIA, vice-président des Etats-Unis et plus tard Président des Etats-Unis. Issu d'une dynastie politique, le petit George ne s'y intéresse guère. De son propre aveu, il préfère le poker, la bière et les filles aux manuels et aux dissertations. Il séduira d'ailleurs l'une des filles de Nixon et de multiples Miss Texas. En 1976, il est arrêté pour conduite en état d'ivresse.   L'Amérique s'enlise au Vietnam, mais pas petit George. Quand on s'appelle Bush, on se retrouve à la Garde nationale du Texas, à piloter des coucous et à faire la fête. Petit George devenu grand, il crée plusieurs entreprises, creuse des puits dans le désert, mais ne gagne pas un dollar. Il rencontre une jolie bibliothécaire, Laura. Deux jumelles et un ultimatum plus tard, " W " se rachète une conduite. A 40 ans, il abandonne l'alcool et rencontre Dieu. Entrepreneur malheureux, mais incollable en base-ball, il dirige les Texas Rangers : son ticket d'entrée dans le microcosme politique. Contre toute attente, W est élu Gouverneur de l'Etat en 1994 et est réélu en 1998, avec une cote de popularité de près de 70%. Du jamais vu au Texas. Son cheval de bataille : une loi hyper permissive, autorisant les fusils dans les lieux publics, écoles et hôpitaux compris, et une attitude hyper répressive, ne laissant aucun espoir aux condamnés à mort sur une éventuelle grâce du Gouverneur. George W Bush a exécuté plus de condamnés que tout autre gouverneur américain. Paroxysme de sa cruauté, la mise à mort de Karla Faye Tucker, qu'il a refusé de gracier. Des centaines de dirigeants du monde entier, notamment le pape Jean-Paul II, lui avaient demandé de revenir sur sa décision. Peine perdue. Pire, dans un entretien accordé au magazine " Fact " , George W Bush a imité la voix de Tucker qui le suppliait " Oh, je vous en prie, ne me tuez pas ! ". Décidément, petit George est un grand enfant, qui s'amuse de tout et de n'importe quoi, comme lors de ce débat télévisé. On l'interroge sur la peine de mort, il en rit… et l'Amérique ne s'en fustige pas. Ils sont encore 66% à soutenir la sentence capitale. Au Texas, cette proportion atteint 73%. Walker Jr. connaît bien ses concitoyens, mais mal le monde. Durant sa campagne électorale, il se montre incapable de citer les noms de 3 dirigeants étrangers dans un entretien à la presse. Alors Président des Etats-Unis, il poursuit ses réformes et nomme à la tête du Ministère de la Justice John Ashcroft, un conservateur pur et dur, militant fervent pour la peine de mort. Il s'est toujours farouchement opposé à l'avortement, allant jusqu'à soumettre des amendements constitutionnels visant à interdire les IVG, y compris en cas de viol et d'inceste. Petit George est le maître du monde. Il impose au pays entier sa conception de la justice, où l'amnistie n'existe pas. En juin dernier, un prisonnier fédéral est exécuté : Juan Paul Garza. Bill Clinton lui avait accordé un sursis supplémentaire de 6 mois. Il n'y avait plus d'exécution depuis1963. Mais la sentence capitale fonctionne. La preuve ? Tous les Etats américains ont baissé ou stabilisé la criminalité. Tous, sauf un : le Texas du petit George…


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 Le président qui fonctionne avec les "tripes" et "l'instinct"...

Source : http://www.onnouscachetout.com/forum/topic/6645-bush-se-croit-envoye-de-dieu/ Le journaliste américain Ron Suskind a longuement enquêté sur la personnalité du président. Son article, dont nous reprenons ici des extraits, a été publié dans le "New York Times Magazine" du 17 octobre. Bruce Bartlett, conseiller pour la politique intérieure de Ronald Reagan et fonctionnaire du Trésor pour le premier président Bush, m'a dit récemment : "Si Bush l'emporte le 3 novembre, une guerre civile éclatera au sein du Parti républicain." La nature de ce conflit, selon la vision de Bartlett ? C'est essentiellement le même que celui qui a fait rage dans le monde entier : une bataille entre modernistes et fondamentalistes, entre pragmatistes et vrais croyants, entre raison et religion. "Rien qu'au cours des derniers mois, dit Bartlett, je pense qu'une lumière s'est éteinte pour les gens qui ont vécu près de Bush : que cet instinct dont il parle toujours est cette espèce d'idée bizarre et messianique de ce qu'il croit lui avoir été dit par Dieu." Bartlett, chroniqueur de 53 ans, qui se décrit lui-même comme républicain libertaire et qui, ces derniers temps, est devenu le chef de file des républicains traditionnels inquiets des méthodes de Bush, a poursuivi : "C'est pour cela que George W. Bush a une vision si claire d'Al-Qaida et de l'ennemi islamique fondamentaliste. Il croit qu'il faut tous les tuer. Que ce sont des extrémistes, poussés par une vision noire. Il les comprend parce qu'il est exactement comme eux... C'est pour cela qu'il ignore les gens qui lui opposent des faits gênants, ajoute Bartlett. Il croit vraiment qu'il accomplit une mission pour Dieu. Une foi absolue comme la sienne submerge toute nécessité d'analyse. L'essentiel pour la foi consiste à croire à des choses pour lesquelles il n'y a pas de preuve empirique." Bartlett se tait, puis ajoute : "Mais on ne peut diriger le monde avec la foi." Au mois de mars, quarante sénateurs démocrates étaient réunis pour un déjeuner au Sénat. J'avais été invité à y prendre la parole. - Le sénateur démocrate - Joe Biden racontait une histoire sur le président : "J'étais dans le bureau Ovale quelques mois après notre entrée dans Bagdad, et je faisais part de mes nombreuses inquiétudes au président." Bush, se souvenait Biden, le regardait simplement, impassible et sûr que les Etats-Unis étaient sur la bonne voie et que tout allait bien. "Finalement, je lui ai dit : monsieur le Président, comment pouvez-vous en être si sûr alors que vous savez très bien que vous ne connaissez pas les faits ?" Bush s'est levé et a posé la main sur l'épaule du sénateur. "Mon instinct, a-t-il dit. Mon instinct." Biden s'est tu et a hoché la tête, tandis que le silence s'installait dans la salle. "J'ai dit : monsieur le Président, votre instinct ne suffit pas !" Le démocrate Biden et le républicain Bartlett essaient de donner du sens à la même chose : un président qui a été un extraordinaire mélange de détermination et d'impénétrabilité, d'opacité et d'action. Mais, depuis quelque temps, les mots et les actes ont fini par se rejoindre. Le sénateur Biden entendait en fait ce qu'on a dit aux principaux collaborateurs de Bush - depuis les membres de son gouvernement comme Paul O'Neill, Christine Todd Whitman et Colin Powell jusqu'aux généraux qui combattent en Irak - pendant des années quand ils demandaient des explications sur les nombreuses décisions du président, des politiques qui semblaient souvent entrer en contradiction avec des faits reconnus. Le président répondait qu'il faisait confiance à ses "tripes" ou à son "instinct" pour conduire le navire de l'Etat et qu'il "priait pour lui". En vieux pro, Bartlett, un bosseur qui réfléchit et qui s'appuie sur des faits, entend en fin de compte une chanson que les évangélistes fredonnent doucement (pour ne pas inquiéter les laïcs) depuis des années en couvant de l'œil le président George W. Bush. Le groupe évangélique - le centre de la "base" active de Bush - croit que leur leader est un messager de Dieu. Et au cours du premier débat présidentiel, beaucoup d'Américains ont entendu John Kerry soulever pour la première fois la question des certitudes de Bush - le point étant, ainsi que l'a formulé Kerry, qu'"on peut être certain et avoir tort". Qu'y a-t-il de sous-jacent aux certitudes de Bush ? Et peut-on les évaluer dans le domaine temporel de ce qui est accepté et informé ? Tout cela - les "tripes", l'"instinct", la certitude et la religiosité - se retrouve dans un seul mot, la "foi", et la "foi" affirme encore plus son emprise sur les débats dans ce pays et à l'étranger. Tout le monde sait qu'une foi chrétienne profonde a illuminé le parcours personnel de George W. Bush. Mais la foi a aussi marqué profondément sa présidence de manière non religieuse. Le président a exigé une foi inconditionnelle de ses partisans, de ses collaborateurs, de ses assistants et de ses semblables dans le Parti républicain. Quand il a pris une décision - souvent très rapidement, à partir ou d'une position ou d'un credo moral -, il attend une foi totale dans sa justesse. Les petits sourires satisfaits et dédaigneux que beaucoup de téléspectateurs ont été surpris de voir lors du premier débat télévisé de la campagne, sont des expressions familières à ceux à qui il est arrivé, dans l'administration ou au Congrès, de simplement demander au président d'expliquer ses positions. Depuis le 11-Septembre, ces demandes sont devenues rares. L'intolérance de Bush à l'égard de ceux qui doutent s'est amplifiée et aujourd'hui, peu de gens osent lui poser des questions. Ce décret d'infaillibilité - un principe qui sous-tend la puissante certitude de Bush qui a, de bien des façons, déplacé des montagnes - n'est pas destiné seulement au public : il a aussi guidé la vie à l'intérieur de la Maison Blanche. Les Pères fondateurs de la nation, instruits depuis les piétés punitives des religions d'Etat de l'Europe, étaient inflexibles sur la nécessité d'ériger un mur entre la religion organisée et l'autorité politique. Mais brusquement, cela semble très lointain. George W. Bush - à la fois captif et créateur de ce moment - a obstinément, inexorablement, changé la fonction elle-même. Il a créé la présidence fondée sur la foi. Cette "présidence fondée sur la foi" est un modèle avec-nous-ou-contre-nous qui a été extrêmement efficace, parmi d'autres choses, pour maintenir les travaux et le caractère de la Maison Blanche de Bush dans un état de secret. Le dôme de silence s'est un peu fissuré au cours de l'hiver et du printemps derniers, avec les révélations de l'ancien patron de l'antiterrorisme Richard Clarke ainsi que celles, dans mon livre - Le Roman noir de la Maison Blanche, éditions Saint-Simon -, de l'ancien secrétaire au Trésor, Paul O'Neill. Quand j'ai cité O'Neill disant que Bush était comme "un aveugle dans une pièce pleine de sourds", cela ne m'a pas fait apprécier à la Maison Blanche. Mais mon téléphone s'est mis à sonner, et des démocrates et des républicains m'ont raconté des impressions et des anecdotes similaires sur la foi et la certitude de Bush. Je m'appuie sur certaines de ces sources pour cet article. Peu de gens ont accepté de parler publiquement. Certains officiels, élus ou non, avec qui j'ai parlé lors de rencontres dans le bureau Ovale, s'interrogeaient en voyant le président se débattre avec les exigences de la fonction. D'autres mettaient l'accent sur ses qualités dans les relations interpersonnelles, comme pour compenser son manque de capacités plus importantes. Mais d'autres, comme le sénateur Carl Levin du Michigan, un démocrate, s'inquiètent à propos de quelque chose d'autre que son bon sens. "Il est tout à fait à la hauteur de la tâche, a dit Levin, c'est son manque de curiosité sur les questions complexes qui me trouble." Mais par-dessus tout, j'ai entendu exprimer des craintes sur la certitude surnaturelle du président et de l'étonnement à propos de sa source. Voici une histoire sur cette certitude particulière de Bush que je suis en mesure de reconstituer et de raconter publiquement. Dans le bureau Ovale, en décembre 2002, le président rencontre quelques sénateurs de haut rang et quelques membres de la Maison Blanche, des républicains et des démocrates. A cette époque, on espérait beaucoup que la "feuille de route" soutenue par les Etats-Unis pour les Israéliens et les Palestiniens, soit une voie vers la paix, et, en ce jour d'hiver, la discussion portait sur les pays qui pourraient fournir des forces de paix dans la région. Le problème, et chacun en était d'accord, c'était qu'un certain nombre de pays européens, comme la France et l'Allemagne, avaient des armées auxquelles ni les Israéliens ni les Palestiniens ne faisaient confiance. Un membre du Congrès - Tom Lantos, natif de Hongrie, un démocrate de Californie et seul survivant de l'Holocauste au Congrès - signala que les pays scandinaves étaient considérés de façon plus positive. Lantos exposa au président comment l'armée suédoise pouvait être la candidate idéale pour ancrer une petite force de paix en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. La Suède a une force de 25 000 hommes bien entraînée. Plusieurs personnes présentes se souviennent que le président le regardait en semblant l'évaluer. "Je ne sais pas pourquoi vous parlez des Suédois, a dit Bush. Ils sont neutres. Ils n'ont pas d'armée". Lantos se tut, un peu étonné, et fit une réponse de gentleman : "Monsieur le Président, vous avez dû penser que je parlais des Suisses. Ce sont eux qui sont historiquement neutres et sans armée." Puis Lantos signala, en aparté, que les Suisses avaient une forte garde nationale pour protéger le pays en cas d'invasion. Bush maintint ce qu'il avait dit : "Non, non, c'est la Suède qui n'a pas d'armée." Le silence se fit dans la pièce, jusqu'à ce que quelqu'un change de sujet. Quelques semaines plus tard, des membres du Congrès et leurs épouses se retrouvèrent à la Maison Blanche avec des responsables de l'administration et d'autres dignitaires pour Noël. Le président aperçut Lantos et lui saisit l'épaule. "Vous aviez raison, dit-il d'un ton bonhomme. La Suède a effectivement une armée." C'est Joe Biden, un des sénateurs présents dans le bureau Ovale ce jour de décembre, qui m'a raconté l'histoire. Lantos, un démocrate libéral, n'a fait aucun commentaire. En général, les gens qui ont rencontré Bush n'en parlent pas. Il y a un trait caractéristique de cette présidence fondée sur la foi : le dialogue ouvert, fondé sur des faits, n'est pas considéré comme quelque chose qui possède une valeur inhérente. Cela peut, en fait, créer le doute, qui sape la foi. Cela peut aboutir à un manque de confiance dans celui qui prend la décision et, ce qui est encore plus important, chez celui qui prend la décision. Rien ne peut être plus vital, qu'il s'agisse d'un message aux électeurs, aux terroristes ou à un membre du Congrès de Californie dans une réunion sur un des problèmes les plus inquiétants du monde. Comme Bush l'a dit lui-même un très grand nombre de fois au cours de la campagne, "c'est en restant résolu, ferme et fort, que ce monde retrouvera la paix". Il ne parle pas toujours ainsi. Un regard précieux sur Bush alors qu'il s'apprêtait à prendre la présidence, est celui de Jim Wallis, un homme qui a l'avantage supplémentaire de posséder une grande acuité sur la lutte entre les faits et la foi. Wallis, un pasteur évangélique qui depuis trente ans dirige les Sojourners - une organisation progressiste d'avocats pour la justice sociale - a été sollicité pendant la transition pour réunir différents groupes de membres du clergé afin de parler de la foi et de la pauvreté avec le nouveau président élu. En décembre 2000, dans une salle de classe de l'église baptiste d'Austin, Texas, Bush qui était en compagnie de trente membres du clergé demanda : "Comment dois-je parler à l'âme de la nation ?" Il écouta chaque membre exprimer sa vision de ce qu'il convenait de faire. L'après-midi passa. Personne ne voulait s'en aller. Les gens quittèrent leurs chaises et s'égayèrent dans la pièce, en se réunissant par petits groupes pour parler avec passion. Dans l'un d'eux, Bush et Wallis parlaient de leurs voyages. Wallis se souvient que Bush a dit : "Je n'ai jamais vécu près de gens pauvres. Je ne sais pas ce qu'ils pensent. Je ne le sais vraiment pas. Je suis un républicain blanc qui n'y comprend rien. Comment comprendre ?" Wallis se souvient avoir répondu : "Vous devez écouter les pauvres et ceux qui vivent et travaillent avec les pauvres." Bush a appelé Michael Gerson, l'homme chargé de lui écrire ses discours, et lui a dit : "Je veux que vous écoutiez ça." Un mois plus tard, une phrase presque identique - "beaucoup dans notre pays ne connaissent pas la douleur de la pauvreté, mais nous pouvons écouter ceux qui la connaissent" - terminait son discours inaugural. C'était le Bush d'avant, quelqu'un de plus ouvert et plus au courant, qui alliait à son côté impulsif une attitude dynamique et un engagement apparemment sans peur avec différents groupes. Le président a tout un ensemble de dons pour les relations personnelles qui s'accordent bien avec son côté intrépide - un fonceur sans mélange, à l'aise parmi différentes sortes de gens, toujours à la recherche de ce qui deviendra des principes. Cependant, cette forte qualité, ce don pour l'improvisation, a depuis longtemps été en conflit avec son "lobe gauche" - une lutte de trente années avec les qualités de critique et d'analyse si prisées parmi les professionnels en Amérique. En termes de facultés intellectuelles, cela a été un long combat pour cet homme talentueux, visible pendant les années peu brillantes de Yale et les cinq années perdues entre vingt et trente ans - une époque pendant laquelle ses pairs s'occupaient à se créer des références dans les domaines du droit, des affaires ou de la médecine. Biden, qui a été rapidement déçu par la façon dont Bush abordait les problèmes de politique étrangère et compte parmi les plus proches amis de John Kerry au Sénat, a passé beaucoup de temps à jauger le président. "La plupart des gens qui réussissent sont capables d'identifier très tôt leurs forces et leurs faiblesses, et de se connaître eux-mêmes , m'a-t-il dit il n'y a pas longtemps. Pour la plupart d'entre nous qui sommes dans la moyenne, cela signifiait que nous devions nous appuyer sur nos forces mais que nous devions remédier à nos faiblesses - les élever au niveau de certaines compétences - sinon elles pouvaient nous faire chuter. Je ne pense pas que le président ait dû vraiment en faire autant, parce qu'il y avait toujours quelqu'un - sa famille ou des amis - pour l'aider à s'en sortir. Je ne crois pas, en contrepartie, que cela l'a beaucoup servi pour sa situation actuelle en tant que président. Il ne semble pas avoir tenté de remédier à ses faiblesses." Bush a été appelé le président PDG, mais ce n'est qu'un slogan accrocheur - il n'a jamais dirigé quelque chose d'important dans le secteur privé. Le président MBA aurait été plus juste : après tout, il est diplômé de l'Harvard Business School (HBS). Et certains qui ont travaillé sous ses ordres à la Maison Blanche et qui connaissent la gestion, ont remarqué un étrange décalage. C'est comme si un diplômé de HBS de 1975 - quelqu'un qui avait peu de chances de confronter la théorie et la pratique au cours de dernières décennies de transformation des entreprises américaines - était tout simplement parachuté dans le poste de direction le plus difficile du monde. Un des aspects de la méthode de HBS, avec l'importance accordée aux entreprises actuelles, est parfois appelée le case cracker. Les études de cas sont statiques, en général un instantané d'une société qui pose des problèmes, figée dans le temps ; les différentes solutions présentées par les étudiants et ensuite défendues en classe contre des questions difficiles, tendent à avoir des vies très brèves. Elles mettent en avant la rigidité, la sûreté inappropriée. C'est quelque chose que les diplômés de HBS, dont la plupart atterrissent dans des sociétés importantes ou moyennes, apprennent au cours de leurs toutes premières années d'activité. Ils découvrent, souvent à leur plus grande surprise, que le monde est dynamique, qu'il coule et change, souvent sans bonne raison. La clef est la flexibilité, plutôt que de s'accrocher à ses armes dans un débat, et un réexamen constant de réalités changeantes. En bref, une seconde évaluation réfléchie. George W. Bush, qui a quitté le Texas pour devenir spéculateur sur le pétrole, n'a jamais eu l'occasion d'étudier ces leçons sur le pouvoir de l'analyse nuancée basée sur des faits. Les petites sociétés pétrolières qu'il a dirigées ont perdu de l'argent ; l'essentiel de leur valeur étaient des échappatoires fiscales. (Les investisseurs étaient souvent des amis de son père.) Plus tard, avec l'équipe de base-ball des Texas Rangers, il s'est comporté comme un présentateur capable jamais comme un vrai patron. Au cours de ces années agitées, au lieu d'apprendre les limites de sa formation à Havard, George W. Bush a reçu des leçons sur la foi et sa particulière efficacité. C'est en 1985, à l'époque de son 39e anniversaire, dit George W. Bush, que sa vie a pris un virage vers le salut. A ce moment-là il buvait, son mariage battait de l'aile, sa carrière était apathique. Plusieurs récits de personnes proches de Bush font état cette année-là d'une sorte d'"intervention" de la foi dans la propriété familiale de Kennebunkport. Les détails varient mais voici l'essentiel de ce qui, d'après moi, est arrivé. George W. Bush qui s'était saoulé dans une soirée, a gravement insulté un ami de sa mère. George, le père, et Barbara se sont mis en colère. On a dit qu'il fallait faire quelque chose. George, le père, alors vice-président, a téléphoné à son ami Billy Graham - prédicateur évangélique -, qui est venu à la propriété et a passé plusieurs jours avec George W. Il y a eu des échanges profonds lors de promenades sur la plage. George W. a vécu une renaissance. Il s'est arrêté de boire, il a assisté à des classes d'étude de la Bible et a pris à bras-le-corps des questions de foi fervente. Un homme qui était perdu fut sauvé. (...) Lors de la première réunion du premier conseil national de sécurité de l'administration Bush, le président a demandé si quelqu'un avait déjà rencontré Ariel Sharon. Certains se demandaient s'il s'agissait d'une plaisanterie. Ça ne l'était pas. Bush se lança dans une digression sur sa brève rencontre avec Sharon deux ans plus tôt, en disant qu'il ne s'arrêterait pas "aux réputations passées quand il s'agit de Sharon... Je vais le prendre au pied de la lettre", et que les Etats-Unis devaient se retirer du conflit arabo-israélien parce que "je ne vois pas bien ce que nous pouvons faire là-bas en ce moment". Colin Powell par exemple resta stupéfait. C'était un renversement de trente ans de politique - depuis l'administration Nixon - d'engagement américain. Powell répliqua que cela reviendrait à laisser les mains libres à Sharon et à déchirer le délicat tissu du Moyen-Orient d'une façon qui pourrait se révéler irréparable. Bush balaya les inquiétudes de Powell d'un revers de main. "Parfois une démonstration de force par l'une des parties peut clarifier les choses." De tels défis - venant soit de Powell, soit de son opposé le haut responsable de la politique intérieure, Paul O'Neill - étaient des épreuves que Bush eut de moins en moins la patience de supporter au fur et à mesure que les mois passaient. Bush le fit comprendre clairement à ses lieutenants. Graduellement, Bush perdit ce que Richard Perle, (qui plus tard dirigerait un groupe largement privé sous Bush, appelé le Defense Policy Board Advisory Committee), avait décrit comme son attitude ouverte pendant les travaux de politique étrangère avant la campagne de 2000. ("Il avait suffisamment confiance pour poser des questions qui révélaient qu'il ne connaissait pas grand-chose", dit Perle.) Au milieu de 2001, un rythme de travail a été établi. Les réunions, grandes et petites, ont commencé à devenir écrites d'avance. Même comme ça, le cercle autour de Bush se réduisait. On disait souvent aux hauts responsables, depuis les membres du gouvernement, quand ils parlaient en présence de Bush, combien de temps ils devaient le faire et quels sujets ils devaient aborder. Le président écoutait sans laisser paraître la moindre réaction. Parfois il y avait des discussions - Powell et Rumsfeld, par exemple, qui se débarrassaient rapidement d'un problème - mais le président poussait rarement quelqu'un avec des questions informées. Un ensemble de caractéristiques particulièrement nettes formaient la Maison Blanche de George W. Bush à l'été 2001 : un mépris de la méditation ou de la délibération, une préférence pour la décision catégorique, un éloignement de l'empirisme, parfois une impatience brutale avec les gens qui doutent et même parfois avec ceux qui posent des questions amicales. Bush disait déjà : "Ayez confiance en moi et en mes décisions, et vous serez récompensés." Dans toute la Maison Blanche, des gens canalisaient le patron. Il ne se posait aucune question sur lui-même ; pourquoi l'aurait-il fait ? Si l'on considère les épreuves qui allaient bientôt s'abattre, il est facile de voir à quel point cela a dû être difficile pour George W. Bush. Pendant près de trente ans, il s'était assis dans des salles de classe, puis devant des tables en acajou dans les bureaux de différentes sociétés, avec pas grand-chose à faire. Puis, en tant que gouverneur du Texas, il avait bénéficié d'un corps législatif bipartite très malléable et c'est dans le corps législatif que s'accomplit le véritable travail d'un gouvernement d'état. La tension qui existait dans le corps législatif du Texas, offrait la structure du point et du contrepoint, que Bush pouvait manœuvrer avec efficacité grâce à ses fortes capacités d'improvisation. Mais les tables d'acajou étaient maintenant dans la situation room et dans la grande salle de conférences adjacente au bureau Ovale. Il dirigeait un parti au pouvoir. Chaque question qui pénétrait dans ce sanctuaire exigeait une décision complexe, une mise au point, une grande minutie et une puissance d'analyse. Pour le président, comme l'a dit Biden, avoir conscience de ses faiblesses - et s'inquiéter de révéler ses incertitudes, ses besoins ou sa confusion, même à ses principaux collaborateurs - aurait présenté quelque chose d'intenable. Vers la fin de l'été de cette première année, le vice-président Dick Cheney avait cessé de parler dans les réunions auxquelles il assistait avec Bush. Ils s'entretenaient en privé ou lors de leur déjeuner hebdomadaire. Le président passait beaucoup de temps hors de la Maison Blanche, souvent dans son ranch, avec ses seules personnes de confiance. Le cercle qui entoure Bush est le plus étroit qui ait entouré un président à l'époque moderne, et "il est exclusif et on en est exclu", m'a dit Christopher DeMuth, président de l'American Enterprise Institute, le groupe politique néo-conservateur. "C'est un processus de prise de décision trop étroit. Quand ils prennent des décisions, un très petit nombre de gens sont dans la pièce, et cela a un effet réducteur sur l'éventail de possibilités offertes". Le 11 septembre 2001, le pays attendait avec impatience pour savoir si et comment Bush allait prendre la direction de la situation. Après quelques jours pendant lesquels il a semblé ébranlé et incertain, il s'est repris, et au moment où il a commencé à prendre les choses en main - debout dans les décombres du World Trade Center avec un porte-voix - pour beaucoup d'Américains, les doutes qui restaient ont disparu. Personne ne pouvait avoir de doutes, pas à ce moment-là. Les gens voulaient de l'action, et George W. Bush était prêt, n'ayant jamais ressenti les hésitations raisonnables qui ralentissent les hommes les plus déterminés, et de nombreux présidents, y compris son père. Quelques jours seulement après les attentats, Bush décidait l'invasion de l'Afghanistan et hurlait ses ordres. Son discours devant le Congrès le 20 septembre sera sans aucun doute le plus grand moment de sa présidence. Il pria pour obtenir l'aide de Dieu. Et beaucoup d'Américains, de toutes fois, prièrent avec lui - ou pour lui. Tout était simple et non confessionnel : une prière pour laquelle il s'était préparé jusqu'à cet instant, et par conséquent il - et, par extension, nous en tant que pays - triompherait en ces heures sombres. C'est ici que la présidence fondée sur la foi prend vraiment sa dimension. La foi, qui pendant des mois avait coloré le processus de prise de décision, et une foule de tactiques politiques - commença à guider les événements. C'était l'ascension la plus naturelle : George W. Bush se tournant vers la foi dans son moment le plus sombre et découvrant une source de pouvoir et de confiance. Quand on se penche sur les mois qui ont suivi immédiatement le 11-Septembre, presque chaque analyste militaire important semble croire que plutôt que d'utiliser des intermédiaires afghans, nous aurions dû déployer plus rapidement un plus grand nombre de soldats américains, afin de poursuivre Ben Laden dans les montagnes de Tora Bora. Beaucoup ont aussi critiqué la façon dont le président a manœuvré avec l'Arabie Saoudite, pays d'origine de 15 des 19 terroristes ; malgré les buts fixés par Bush dans la prétendue "guerre financière contre le terrorisme", les Saoudiens n'ont pas vraiment coopéré avec les autorités américaines dans la chasse aux sources financières du terrorisme. Cependant la nation voulait une action audacieuse et elle fut ravie de l'avoir. Le taux d'approbation de la politique de Bush atteignait presque 90 %. Pendant ce temps, l'équilibre entre analyse et décision, entre réflexion et action, était détruit par une foi rigoureuse. Ce fut pendant la conférence de presse du 16 septembre, en réponse à une question sur les efforts accomplis pour la sécurité du pays qui empiétaient sur les droits civils que Bush utilisa pour la première fois en public le terme révélateur de "croisade". "C'est une nouvelle espèce - une nouvelle espèce de mal, a-t-il dit. Et nous comprenons. Et le peuple américain commence à comprendre. Cette croisade, cette guerre contre le terrorisme, va durer un certain temps." Les musulmans du monde entier étaient en fureur. Deux jours plus tard, Ari Fleischer - porte-parole de la Maison Blanche jusqu'en 2003 -, tenta de limiter les dégâts. "Je pense que ce qu'a dit le président n'impliquait aucune conséquence pour personne, ni les musulmans ni personne d'autre, il disait simplement qu'il s'agit d'une grande cause, et il appelait l'Amérique et les nations du monde entier à la rejoindre." Quant "aux connotations qui pourraient blesser un de nos partenaires ou n'importe qui d'autre dans le monde, le président regrette si quelque chose de semblable en était tiré." Quelques mois plus tard, le 1er février 2002, Jim Wallis, des Sojourners, attendait dans la Roosevelt Room d'être présenté à Jim Towey en tant que responsable de l'initiative de la communauté fondée sur la foi du président. John Dilulio, le responsable précédent, avait quitté ses fonctions parce qu'il avait l'impression que l'initiative ne concernait pas un "conservatisme compatissant", comme promis à l'origine, mais plutôt un cadeau fait à la droite chrétienne, une façon de consolider et de donner de l'énergie à cette part de la base. Quelques instants après la cérémonie, Bush a vu Wallis. Il s'est précipité vers lui et lui a pris les joues, une dans chaque main, et il a serré. "Jim, comment tu vas, comment tu vas !", s'est-il écrié. Wallis est resté interloqué. Mais Bush lui a dit tout excité que son masseur lui avait donné le livre de Wallis, Faith Works (Les Œuvres de la foi). Sa joie de voir Wallis - ce dernier et d'autres s'en souviennent - était palpable. Un président qui se débat avec la foi et son rôle dans un moment de péril, et qui voit cet oiseau rare : un conseiller indépendant. Wallis se souvient aussi d'avoir dit à Bush qu'il allait bien "mais dans le discours sur l'état de l'Union prononcé quelques jours plus tôt, vous avez dit que si nous ne consacrons pas toutes nos énergies, nos préoccupations, nos ressources à cette guerre contre le terrorisme, nous allons la perdre". Wallis a dit : "Monsieur le Président, si nous ne consacrons pas notre énergie, nos préoccupations et notre temps à lutter aussi contre la pauvreté et le désespoir, nous perdrons non seulement la guerre contre la pauvreté mais nous perdrons aussi la guerre contre le terrorisme." Bush a répondu que c'était pour cela que l'Amérique avait besoin de la direction de Wallis et des autres membres du clergé."Non, monsieur le président, a dit Wallis à Bush, nous avons besoin de votre direction sur cette question, et tous, nous vous soutiendrons. Si nous n'asséchons pas les marécages de l'injustice dans lesquels naissent les moustiques du terrorisme, nous ne vaincrons jamais la menace du terrorisme." Bush a regardé le prêtre d'un air narquois, se souvient Wallis. Ils ne se sont plus jamais parlé par la suite. (...) Presque chaque mois, un rapport, qui utilise un langage remarquablement messianique, apparaît sur le bureau du président, mais il est repoussé par la Maison Blanche. Il y a trois mois par exemple, dans une réunion privée avec des fermiers Amish dans le comté de Lancaster, Pennsylvanie, Bush aurait dit : "Je suis sûr que Dieu parle à travers moi." Dans ce jeu habituel des clins d'œil et des hochements de tête, un porte-parole de la Maison Blanche a nié que le président ait prononcé ces mots précis, mais il a ajouté que "sa foi l'aide dans son action au service du peuple". Ron Suskind

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  BUSH et les grenouilles.....

 Source: http://www.comlive.net/George-W-Bush-Sa-Vie-Son-Oeuvre,32375.htm

 Attention, ce que vous allez lire est véridique, rien n'est inventé. Vous allez avoir du mal à le croire mais c'est pourtant vrai... "Un article du New York Times du 21 mai 2000, consacré à l'enfance de George W. Bush, donne une petite idée du niveau mental du personnage. Terry Throckmorton, un de ses copains d'alors, se souvient qu'un de leurs passe-temps favoris à Midland (Texas) consistait à tirer sur les grenouilles du voisinage à l'aide de carabines à air comprimé. Parfois, les psychopathes en herbe attrapaient quelques-unes de ces créatures, leur enfonçaient des pétards dans le corps, les lançaient en l'air et s'amusaient à les voir exploser." blink.gif


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Bush aurait sniffé de la cocaïne, selon son ancien porte-parole

http://www.vsd.fr/contenu-editorial/l-actualite/les-indiscrets/553-bush-aurait-sniffe-de-la-cocaine-selon-son-ancien-porte-parole   Bush aurait sniffé de la cocaïne, selon son ancien porte-parole 

Scott McClellan, porte-parole de la Maison blanche de juillet 2003 à avril 2006, plante un ultime clou dans le cercueil de la présidence de George W. Bush, dont l’action est désapprouvée par les deux tiers des Américains. Dans un livre assassin à paraître lundi, « What happened » (« ce qui s’est passé »), ce Texan de 40 ans dénonce une administration Bush qui, dès l’été 2002, ment aux Américains pour justifier l’intervention militaire en Irak : « Il s’agissait de manipuler les sources de l’opinion à l’avantage du président ». Un président qualifié de « girouette »,obsédé par sa réélection en 2004, « niant les faits » et se convainquant « de croire ce qui l’arrange » pour se précipiter dans une guerre « non nécessaire », sans songer à « préparer l’après-conflit ». McClellan n’épargne guère les médias américains, « trop déférents » envers la Maison-Blanche, et qui reprenaient sans sourciller la thèse –erronée- des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein, prétexte à l’invasion de l’Irak. L’auteur vilipende aussi la gestion par la présidence de la catastrophe Katrina, l’ouragan qui en 2005 a ravagé la Nouvelle-Orléans. Cocaïne… L’ancien porte-parole insinue même que Bush aurait déjà sniffé de la cocaïne, citant ces propos ambigus, tenus en privé en 2000 : « Je ne me souviens pas en avoir consommé ou non : nous avons eu quelques soirées folles à cette époque ». Et McClellan d’être effaré : comment prétendre « l’oubli » d’une prise de cocaïne ? « Ca ne tenait pas debout », écrit-il. Républicain -et s’affirmant toujours admirateur de Bush !-, Scott McClellan ne peut guère être accusé de soutenir les démocrates, évidemment ravis par la publication d’un tel brûlot en pleine campagne électorale. « Ce n’est pas le Scott que nous avons connu » a prudemment commenté l’actuel porte-parole de la présidence, Dana Perino. John McCain, candidat républicain à la Maison Blanche, se serait bien passé de ce scandale. Mardi déjà, il avait abrégé sa poignée de main au président, venu lui témoigner un appui chaque jour davantage pénalisant.

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 Affaire Libby : Bush subitement laxiste en matière de justice

Source : http://www.rue89.com/2007/07/03/affaire-libby-bush-subitement-laxiste-en-matiere-de-justice
03/07/2007 à 16h10
En vertu de son pouvoir de grâce, George Bush a décidé de dispenser de prison Scooter Libby, ancien directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney, condamné pour avoir menti à la justice dans l’affaire Valerie Plame. Le même Bush n’a pas toujours eu le pardon aussi facile. En 1998, Bush, alors gouverneur du Texas, devait statuer sur le sort de Karla Faye Tucker, condamnée à mort. Elle s’était convertie en prison au christianisme, et était même devenue pasteur. De nombreuses églises avaient demandé sa grâce. Une des filles de Bush avait supplié son père. Mais ce dernier a laissé faire la justice, au motif qu’il faut de très sérieuses raisons pour se mettre en travers des choix des juges. Puis, en 2000, il a rejeté le dernier recours en grâce d’une arrière-grand-mère, âgée de soixante-deux ans, Betty Lou Beets, condamnée à mort pour avoir tué son mari qui abusait d’elle. Bush avait reçu des milliers de lettres demandant sa grâce. Il avait alors donné la même explication : « J’ai la conviction que la justice a étudié l’affaire en profondeur. » Pour ce qui est de Libby, Bush a visiblement perdu confiance en la justice. Il a expliqué que la prison était une peine « excessive », compte tenu des services rendus par Libby à la nation, et de son casier judiciaire vierge. Le condamné doit payer, en plus, 250 000 dollars d’amende et sa réputation est « endommagée à jamais ». Pour Bush, même sans prison, la peine est « assez dure comme cela ». Le conseiller de Dick Cheney avait été condamné en mars dernier à deux ans et demi de prison, pour parjure et obstruction à la justice dans une affaire de fuite sur l’identité d’un agent de la CIA, Valérie Plame. Dans l’affaire Karka Tucker, dans l’affaire Betty Lou Beets, Bush avait beaucoup à gagner : une image de « dur », qui lui servira jusqu’à la conquête de la Maison Blanche. Dans l’affaire Libby, il a pensé qu’il n’avait rien à perdre. Et au moins, comme le constate Joe Klein, de Time Magazine, « Libby n’écrira pas ses mémoires sur l’affaire ».


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Pourquoi George Bush s'entoure d'incompétents et les soutient

Slate"
John Dickerson    30/08/2007 à 13h10
Source  : http://www.rue89.com/2007/08/30/pourquoi-george-bush-sentoure-dincompetents-et-les-soutient


George W. Bush et son ancienne garde rapprochée, à Camp David, en 2006 (Jason Reed/Reuters).
  Comme le Pape, le Président [des Etats-Unis, ndt] ne reconnaît jamais s’être trompé. Ce principe de gouvernement a été mis en place dès les débuts de George W. Bush à la Maison Blanche. Des choix politiques pouvaient « évoluer » . Des arguments oratoires pouvaient être remplacés par de nouveaux, en contradiction avec les précédents. Le Président pouvait même résister à une approche centralisée de la sécurité nationale, puis annoncer la création d’un département dédié qui était le deuxième par sa taille dans l’histoire du gouvernement fédéral... Mais il était impossible au président de reconnaître avoir commis une bévue, car cela aurait irrévocablement diminué son autorité. D’où la conférence de presse d’avril 2004, restée célèbre par sa gaucherie maladroite, lorsque le président Bush se montra incapable de faire allusion à une seule erreur qu’il aurait commise, et d’expliquer les enseignements qu’il en avait tirés. Démissions en cascade dans l’équipe du Président Il a depuis essayé d’améliorer cette réponse, et a finalement admis regretter certaines expressions telles que « Bring ’em on ! “ (” Qu’ils viennent se battre ! “ ), en parlant des attaques menées par les insurgés en Irak. C’est surtout son attitude vis-à-vis des personnalités incompétentes dont il s’est entouré qui a le plus sapé la crédibilité de Bush. En démissionnant lundi, [le ministre de la Justice] Alberto Gonzales rejoint [le secrétaire à la Défense] Donald Rumsfeld, [la conseillère juridique] Harriet Miers et [l’ancien directeur de l’Agence fédérale de gestion des crises, la Fema] Michael Brown -des personnages voués à l’échec, impossible à sauver uniquement par un effort de relations publiques. Le scénario suivi était toujours le même : le Président résiste à toutes les demandes de changement. Puis, il finit par céder. En ce qui concerne Gonzales, on dirait presque que Bush a perfectionné cette technique, obtenant de son vieil ami, attaqué de toutes parts, tant de gaffes gênantes que rien ne pouvait plus nuire à sa réputation. Puis Bush accepta que Gonzales quitte ses fonctions. Plus les collaborateurs de Bush se révèlent sulfureux, plus Bush les soutient. Pour Gonzales, le Président sera resté particulièrement isolé dans cet effort. Des conservateurs qui auraient pu, en d’autres circonstances défendre Bush contre les démocrates, était atterrés par l’incompétence de Gonzales et l’invraisemblable perte de temps et d’énergie nécessaire pour remettre en état le désordre de son département. Pourquoi Bush attend-il que ses propres erreurs deviennent aussi voyantes ? La loyauté, valeur cardinale de ‘ W’ En ce qui concerne Gonzales, il faut se souvenir de leur longue amitié personnelle. Bush l’a fait venir du Texas et admire la façon dont ce dernier s’est élevé à la force du poignet. Lors de son second discours inaugural en tant que gouverneur, en 1999, Bush racontait :
‘ Je pense à mon ami Al Gonzales, qui vient récemment de prêter serment en tant que juge de la Cour Suprême. (...) Ses parents ont élevé huit enfants dans une maison de Houston où il n’y avait que deux chambres à coucher. Ils se sont sacrifiés pour que leurs enfants aient une chance de réussir dans la vie. Al Gonzales a réalisé leur rêve.’
Il s’agit néanmoins d’une méthode de gestion généralisée. Bush considère la loyauté comme une qualité suprême, même lorsqu’elle ne s’accompagne guère de compétence. Il a vu comment des collaborateurs déloyaux ont entravé l’action de son père. Pour obtenir un sentiment de loyauté, Bush en fait preuve lui-même. Il adore également exaspérer ses adversaires et les élites de Washington. Les pessimistes et ceux qui essayent de deviner ce qui va se passer veulent que Gonzales s’en aille ? Raison de plus pour s’obstiner à le garder ! Bush a dit une fois lors d’une interview qu’il aimait bien se pencher un peu vers l’avant pendant ses discours sur l’état de l’Union, lorsqu’il savait que ce qu’il allait dire allait déplaire aux Démocrates. Résister quoiqu’il advienne aux pressions du public Bush estime aussi que le propre de la vertu est de savoir résister à toute indignation du public. C’est ce qu’il fait, autant pour des raisons publiques qu‘internes. Un président doit être le calcium de la colonne vertébrale’ , a-t-il dit à l’auteur Bob Woodward. ‘ Si je faiblis, toute l’équipe faiblira aussi. Si je doute, je peux vous assurer qu’il y aura beaucoup de doutes.’ Un exemple célèbre de Bush agissant ainsi concerne son attitude envers Michael Brown, le patron de l’Agence chargée des situations d’urgence, à qui il dit qu’il avait accompli ‘ un très bon travail’ pendant les premiers jours après Katrina. Sa défense sans faille de Gonzales fut encore plus flagrante. En avril, quelques instants à peine après que ce dernier eut un comportement spectaculairement inepte et malhonnête devant le comité judiciaire du Sénat, Bush déclara que sa confiance en Gonzales avait augmenté. Quand Bush sonde l’âme de Poutine et y trouve de la bonté Les échecs des collaborateurs de Bush rendent très difficile la tâche de ses admirateurs : il sape profondément les principes mêmes de son mode d’action tel qu’il le décrit. Bush a souvent parlé en des termes quasiment mystiques de sa capacité à juger de la valeur d’une personne simplement en la regardant dans les yeux. Le plus tristement célèbre exemple de ce genre d’estimation instantanée fut, au début de son premier mandat, le jour où il scruta l’âme de Vladimir Poutine et y décela de la bonté. Mais, même après des années d’expérience présidentielle, il continue à commettre de graves erreurs de jugement sur les aptitudes de ses propres collaborateurs. Harriet Miers et Alberto Gonzales sont peut-être l’un et l’autre très gentils, mais ils n’ont jamais eu les compétences nécessaires pour les postes auxquels Bush voulaient les nommer. Lorsque Bush parle des aptitudes nécessaires à tout Président, il met presque toujours d’abord l’accent sur le choix de son entourage. Lors d’un entretien pour le magazine Time, en août 2004, il m’a expliqué :
‘ Si je devais interviewer quelqu’un pour le job de Président, je demanderais : ’Comment prenez-vous vos décisions ? Comment vous y prendriez-vous pour avoir accès à des informations non filtrées ? Vous entoureriez-vous de médiocres besogneux ? Craignez-vous les personnes intelligentes ?
J’ai pu constater l’effet que le Bureau Ovale a sur certains. Les gens y pénètrent prêts à donner leur avis et, dès qu’ils sont entrés, ils sont complètement impressionnés par cette pièce et disent ’Oh, Monsieur le Président, vous avez l’air en forme ! ’ J’ai besoin de personnes capables d’arriver et de dire ’Eh, vous n’avez pas bonne mine aujourd’hui’.’
Ce genre de phrases fascinait les supporters de Bush, mais le Président n’a jamais fait preuve de ce type de prise de décision dépourvue de tout émotion dont il se vantait. Lorsqu’il s’agissait de faire un choix parmi ses collaborateurs, son sens de loyauté personnelle, son hostilité envers les notables de Washington et son obstination brouillaient son jugement. Sa tolérance envers l’incompétence a fait beaucoup de tort à Bush, dans beaucoup de domaines. Le pire étant que beaucoup sont dorénavant convaincus qu’il a perdu tout sens des réalités. Traduction : Dominique de Castries
hibou ecrit Articles


Le FBI traite l'affaire comme une tentative d'assassinat George W. Bush reçoit plusieurs caisses de bretzels d'un «admirateur anonyme»

  http://membres.multimania.fr/echocretins/guerre/politique_bush_bretzels.html


Ben Laden n'a pas versé une goutte de sang depuis le début des bombardements. Bush, lui, un bretzel suffit à le mettre hors d'état de nuire! Risible...
  Quelqu'un en voudrait-il à la vie du président-imposteur George W. Bush? À peine 24 heures après s'être effondré en mangeant un bretzel, le chef de la Maison-Blanche a reçu lundi matin un plein camion de cette délicieuse pâtisserie de la part d'un «admirateur anonyme». «Il s'agit carrément d'une tentative d'assassinat, a lancé un porte-parole du FBI lors d'un point de presse. Nous devons prendre cette menace très au sérieux et soyez certains que la personne qui a fait ça sera sévèrement punie. On ne s'attaque pas ainsi au président sans en payer le prix.» Les employés de la pâtisserie qui a livré les bretzels à la Maison-Blanche n'ont pu fournir des indications quant à la provenance de la commande. «En arrivant ce matin, nous avions une demande de livraison qui avait été placée avec une carte de crédit, a indiqué le responsable des commandes. Malheureusement, nous avons découvert, lorsque la police est venue nous visiter, qu'il s'agissait d'une carte de crédit frauduleuse, créée avec un logiciel spécial. La personne pouvait donc s'en servir sous une fausse identité sans avoir peur d'être repérée. Personnellement, je crois que c'est ce maudit ben Laden.» Toute la nation américaine a eu une grande frayeur dimanche après-midi lorsqu'elle a appris que son leader avait failli mourir à cause d'un bretzel. «Moi, je ne mangerai plus jamais de bretzels», a grogné un manifestant de Jacksonville qui lançait des roches dans la vitrine d'une pâtisserie en guise de protestation. De fait, des centaines de pâtissiers ont préféré ne pas ouvrir leur magasin lundi matin afin d'éviter d'avoir à faire face à de violentes manifestations. Alors que l'«admirateur anonyme» est encore en liberté, les services secrets ont lancé une enquête pour l'arrêter. «Cette nouvelle attaque à la nation provient-elle de l'intérieur ou a-t-elle été organisée par des intérêts terroristes d'Al-Qaeda? D'une façon ou d'une autre, il semble s'agir d'un complot qui a été planifié de longue date. Cela faisait sans doute des années que ces misérables ennemis des États-Unis attendaient de passer à l'action», a analysé un enquêteur expérimenté. Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, s'est félicité de la rapidité avec laquelle le dispositif de sécurité a été mis en place après la réception des bretzels. «Personne n'a paniqué, malgré le danger plus qu'évident. Des soldats ont encerclé les caisses de bretzels et un agent a prévenu le président et lui a demandé de demeurer dans son bureau. Par la suite, les bretzels ont été emmenés dans une grande pièce au sous-sol où ils ont été brûlés. L'opération a été un véritable succès.» Malgré l'immense popularité actuelle du président-imposteur Bush, certains groupes de pression n'ont pas apprécié que les services secrets se débarrassent ainsi de plusieurs centaines de bretzels. «Il y a des gens qui meurent de faim dans les rues de la ville et nos policiers brûlent de la nourriture, s'est plainte Mary White, directrice d'un refuge pour sans-abri. Ce n'est pas parce que M. Bush est incapable de mâcher correctement un bretzel qu'un itinérant n'y arrivera pas.» Malheureusement pour madame White, ses commentaires étaient à peine diffusés sur les ondes de CNN que des milliers d'Américains enragés attaquaient son refuge pour «éliminer une ennemie de la nation». «Si vous n'êtes pas avec notre président bien-aimé, a déclaré une femme d'allégeance républicaine, vous êtes contre lui et vous méritez le même sort que ces salauds d'Arabes. Ce que cette madame White a dit est inadmissible. Dans ce pays, on n'a pas le droit de critiquer le travail du président et de ses employés. C'est antipatriotique!» Beau climat chez nos voisins du Sud, n'est-ce pas...


  hibou ecrit Articles

George W. Bush : Sa Vie, Son Oeuvre...

Monday 19 July 2004 à 00:25
Attention, ce que vous allez lire est véridique, rien n'est inventé. Vous allez avoir du mal à le croire mais c'est pourtant vrai..."Un article du New York Times du 21 mai 2000, consacré à l'enfance de George W. Bush, donne une petite idée du niveau mental du personnage. Terry Throckmorton, un de ses copains d'alors, se souvient qu'un de leurs passe-temps favoris à Midland (Texas) consistait à tirer sur les grenouilles du voisinage à l'aide de carabines à air comprimé. Parfois, les psychopathes en herbe attrapaient quelques-unes de ces créatures, leur enfonçaient des pétards dans le corps, les lançaient en l'air et s'amusaient à les voir exploser." blink.gif "Quelques années plus tard, grâce à l'argent de son père (George W. Bush Senior), Bush fils devient le crétin le plus diplômé d'Amérique (licence d'histoire à Yale, MBA de gestion à Harvard) et débute sa carrière à la tête de sa propre entreprise qu'il finit par conduire à la faillite. Mais peu importe, papa est là pour le renflouer. Papa est toujours là quand il s'agit de donner un coup de pouce - en affaires comme en politique." mf_wink.gif "Bien avant de devenir le boucher qu'il est maintenant, George W. Bush "fait ses preuves" à la fois en tant qu'homme d'affaires sans scrupules (industrie pétrolière, baseball) et comme politicien réactionnaire de la pire espèce (gouverneur du Texas). Ses positions rétrogrades sont connues: peine de mort appliquée à outrance, politique anti-écologique, anti-sociale, anti-avortement... Il soutient à fond les géants de l'armement, de l'énergie, du tabac et de la pollution, et ceux-ci le lui rendent bien. La symbiose est parfaite. Sa fortune personnelle et celle de sa famille se montent à plusieurs centaines de millions de dollars, sinon davantage." mrdegueli.gif "Il a "servi" dans une unité de la Garde nationale au Texas. S'il n'est pas allé au Viêt-Nam, ce n'est pas - bien évidemment - par hostilité à la guerre, mais uniquement parce que Papa Bush a fait jouer ses relations pour le protéger. Le casse-pipe, c'est bon pour les autres... Durant son "service", GWB s'est accordé de très longues "permissions" sans être inquiété le moins du monde par les tribunaux militaires. Ce qui ne l'empêche pas, trente ans plus tard, de se déguiser en chef de guerre". "Dans une lettre ouverte au candidat Bush, Michael Moore s'interroge sur les "qualités" du futur "président" (handicap mental, illettrisme, penchant pour l'alcool et la cocaïne) et sur le danger qu'il représente pour la sécurité nationale. Quelques mois plus tard, Moore dresse un bilan de la politique intérieure de celui qu'il appelle le gouverneur Bush (c'est le dernier titre qu'il ait acquis légalement)." clapclap.gif "C'est le lundi 14 janvier 2002, alors qu'il se délassait en regardant un match de football à la télévision, que l'incroyable se produit, dans le lieu le mieux sécurisé du monde, à été introduite au nez et à la barbe du dispositif de sécurité le plus efficace de tous les temps, l'arme du crime, fatale et imprévisible : le bretzel."

 

 Ne manquez surtout pas cette autre lettre ouverte de Michael Moore à G.W.Bush, de quoi se faire un véritable CV ! Cliquez ici clapclap.gif "Entrepreneur malheureux, mais incollable en base-ball, il dirige les Texas Rangers : son ticket d'entrée dans le microcosme politique. Contre toute attente, W est élu Gouverneur de l'Etat en 1994 et est réélu en 1998, avec une cote de popularité de près de 70%. Du jamais vu au Texas." mf_jumpon.gif "Son cheval de bataille : une loi hyper permissive, autorisant les fusils dans les lieux publics, écoles et hôpitaux compris, et une attitude hyper répressive, ne laissant aucun espoir aux condamnés à mort sur une éventuelle grâce du Gouverneur. George W Bush a exécuté plus de condamnés que tout autre gouverneur américain." sm14.gif "Pendant ce temps, les livres dénonçant Bush s'enchaînent. Un très sérieux (mais très démocrate) psychiatre, Justin Frank, s'apprête à publier une psychanalyse sauvage du président, Bush on the Couch. Il a exploré ses traumatismes (de la mort de sa petite soeur à ses problèmes d'alcool en passant par l'absence physique et émotionnelle du père...), décrypté son langage (plein de lapsus), analysé son comportement politique... Diagnostic : l'ex-alcoolique Bush affiche des tendances «sadiques», «paranoïaques» et «mégalomanes» et ne fait pas bien la différence entre lui-même, l'Amérique et Dieu. Les démocrates encouragent par ailleurs les pétitions de «sages», qui s'empilent. Mercredi, une brochette de 27 anciens ambassadeurs ou militaires de haut rang ont rendu publique une lettre accusant l'administration d'être incapable d'assumer la responsabilité de conduire le monde : «Jamais en deux siècles et demi de notre histoire, les Etats-Unis n'ont été aussi isolés parmi les nations», dit ce texte." icon_evil.gif "Ensuite, il se lança dans le commerce du pétrole. Tout le monde connaît les fonctions lucratives qu'il occupa au sein des conseils d'administration d'entreprises pétrolières, puis de clubs de base-ball : c'était un administrateur lamentable qui fit fortune dans les deux secteurs grâce aux investissements consentis par ceux qui entendaient gagner les faveurs de son père. Bush ponctuait ses activités professionnelles de folles virées abondamment arrosées en compagnie de son vieil ami d'enfance Clay Johnson. Ils pouvaient rester trois jours sans dormir, à faire la fête au bar du Country Club de Midland avec des collègues golfeurs. Il devint bientôt alcoolique. "A 40 ans, George n'avait aucun avenir", reconnaît son cousin John Ellis." On pourrait parler des heures et des heures à propos de cet homme... C'est incroyable qu'à l'heure qu'il est, cette personne soit l'un des hommes les plus puissants du monde et qu'il soit encore soutenu par une partie des Américains. Qu'en pensez-vous ? (Si vous avez de quoi apporter quelques nouveaux éléments sur le sujet, ne vous génez pas...) Je clos ce message sur une note très politique

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