DESCRIPTION
Lors d’une table ronde qui s’est tenue au Sénat le 29 janvier 2010 sur le thème « Où en est Al-Qaida », Alain Chouet – ancien directeur du Service de renseignement de sécurité à la DGSE – démystifie le concept « Al-Qaida » et dresse un tableau sans concession des réponses inadaptées et autres instrumentalisations faites par les pays occidentaux, sans pour autant dédouaner les dangers de l’extrémisme islamiste.
Un discours passionnant et sans langue de bois qui se situe à des années-lumières du discours officiel sur le 11-Septembre et la “nébuleuse al-Qaida” que les médias relayent depuis bien trop de temps.
Vous vouliez savoir ce que pensent nos “espions” d’al-Qaida ? Accrochez-vous, les masques tombent. Les propos tenus par Alain Chouet que d’aucuns n’oseront qualifier de “conspirationnistes” sont exactement les mêmes que ceux que nous relayons modestement mais avec ténacité sur notre site.
Un montage des meilleurs moments du discours d’Alain Chouet (durée 9 minutes) peut être visionné ici.
La transcription du discours d’Alain Chouet est disponible sur notre site à cette adresse.
Alain Chouet est un officier de renseignement français. Il a notamment occupé les fonctions de chef du bureau de coordination des recherches et opérations anti-terroristes (1980-1985) et celles de Directeur du Service de renseignement de sécurité à la Direction générale de la Sécurité extérieure (2000-02). N.B. Le « Service de renseignement de sécurité » est la branche anti-terroriste de la DGSE.
Documentaire « ONE – Enquête sur Al-Qaida »
SOURCE : http://reopen911.info/Zero/
Le Film
Le film documentaire Zéro rompt le mur du silence.
Cette investigation journalistique approfondie s’appuie sur des interviews, filmées dans plusieurs pays, avec des survivants et témoins du 11 Septembre, ainsi que divers techniciens, scientifiques, chercheurs, journalistes et experts qui donnent toute sa crédibilité à l’enquête.
Y figurent en outre des enregistrements sonores et vidéo inédits et exclusifs, des documents officiels ainsi que des modélisations informatiques inédites.
Trois personnalités hors pair, Giulietto Chiesa, Dario Fo, et Gore Vidal, interviennent dans ce documentaire et guident le spectateur tout au long des moments clés du film.
Voir [Fiche Technique]
Giulietto Chiesa, député européen, auteur du film
Journaliste et homme politique italien. Il est député européen, élu pour la province italienne du Nord-Est sur la liste indépendante d’Antonio Di Pietro et Achille Occhetto. À Bruxelles, il siège dans le groupe parlementaire Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe. Il est membre titulaire de la Commission du commerce international, membre suppléant de la Commission de la culture et de l’éducation, et membre du groupe d’amitié parlementaire Union Européenne-Russie.
Giulietto Chiesa a aussi publié un l’article intitulé “L’archipel des prisons secrètes de la CIA” dans Le Monde Diplomatique à la suite de son travail en tant que membre de la commission d’enquête du Parlement européen sur les prisons secrètes de la CIA.
Voir également sur le site ReOpen911 :
et les autres articles et tribunes de M. Chiesa disponibles dans la partie ReOpenNews :
- Une coalition internationale d’hommes politiques veut la vérité sur le 11 Septembre
- Giulietto Chiesa écrit à la Commissaire européenne pour les relations extérieures
- Les néo-cons s’inquiètent de l’appui de Moscou au mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre
- Refaire les comptes avec la Russie
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Dario Fo, prix Nobel de littérature 1997
Dario Fo est écrivain, homme de théâtre, prix Nobel de littérature 1997. Engagé politiquement depuis longtemps et catégorisé « d’extrême gauche », il est aujourd’hui conseiller municipal à Milan. En 2006, il est nommé docteur honoris causa de la prestigieuse Université La Sapienza de Rome, comme Luigi Pirandello avant lui. M. Fo sera le « bouffon du roi » dans le film.
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(feu) Gore Vidal, Romancier, essayiste, dramaturge (décédé le 31 juillet 2012)
Gore Vidal s’est retrouvé dès les années 40 à l’avant-garde de la littérature américaine. Il dénonce les orientations des deux « partis de la propriété et du laisser-faire capitaliste ». Il est un cousin de Jimmy Carter et de Al Gore. A partir des années 90, il stigmatise la politique impériale de son pays. Le 11 Septembre le mobilise entre autre parce que son père fut pilote instructeur, chef du département des transports aériens au secrétariat du commerce sous Roosevelt, et l’un des fondateurs de la compagnie aérienne devenue TWA (d’où la citation ci-dessous).
À propos des procédures d’interception d’un avion non identifié au dessus du territoire américain : « Vous n’avez pas besoin que le président vous donne des ordres, vous n’avez pas besoin d’un général. Il y va de votre devoir. Je le sais, c’est mon père qui les a rédigés. »
« Notre gouvernement ne nous dira jamais la vérité, il faudra attendre qu’un français [Thierry Meyssan] vienne un jour nous l’expliquer ! »
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Interview des auteurs
Lisez l’interview des deux réalisateurs du film, Thomas Torelli & Franco Fracassi.
- Thomas Torelli & Franco Fracassi
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Financement du film
Lisez comment est née l’idée de ce film-documentaire, et comment un actionnariat populaire lancé en Italie a permis son financement.
- Francesco Trento
Les personnalités qui font le film-documentaire ZÉRO
Pour témoigner de leurs doutes et de leurs interrogations, de nombreuses personnalités, journalistes, experts, écrivants ont bien voulu apporter leur contribution et aider le spectateur à y voir plus clair dans cette tragédie.
Kevin Ryan, expert en matériaux
Ancien cadre chez Underwriters Laboratories, société mandatée par le NIST (équivalent de notre AFNOR ou du DIN Allemand) qui a testé le comportement de certains aciers et fers de la structure des Tours Jumelles et du WTC 7.
Kevin Ryan était directeur de site pour Environnemental Health laboratories, un département d’Underwriters Laboratories à New York. Il est chimiste et directeur de laboratoire. Il a été licencié par UL en 2004, lorsqu’il a questionné le rapport publié par le NIST sur les résultats des tests effectués par sa société. Il maintient ses affirmations (manipulation des paramètres, déformation des calculs et des résultats) et a co-signé la déclaration de 4 chercheurs publiée par les éditions scientifiques Bentham en avril 2008.
Kevin Ryan était directeur de site pour Environnemental Health laboratories, un département d’Underwriters Laboratories à New York. Il est chimiste et directeur de laboratoire. Il a été licencié par UL en 2004, lorsqu’il a questionné le rapport publié par le NIST sur les résultats des tests effectués par sa société. Il maintient ses affirmations (manipulation des paramètres, déformation des calculs et des résultats) et a co-signé la déclaration de 4 chercheurs publiée par les éditions scientifiques Bentham en avril 2008.
« Les étages ne se sont pas effondrés dans les tests, ni dans la fournaise. Les tests étaient bien plus forts que l’incendie, pourtant ils ne s’effondraient pas non plus. D’autres tests prouvèrent que les températures [atteintes dans les tours] étaient très basses, et même qu’elles n’étaient pas assez élevées pour simplement ramollir le métal. »
Paolo Marini, spécialiste en métallurgie
Expert en métallurgie au Centre italien pour le Développement des Matériaux. Au sein du Centre il a contribué à déposer un brevet international sur un procédé de cuisson de bandes d’acier en continu. Paolo Marini a également travaillé au laboratoire national de Frascati sur la fusion froide, comme Steven Jones, et fut présent au colloque international de Marseille en 2004. Il a également collaboré aux travaux de l’Institut italien de Physique Nucléaire.
« En raison de la résistance offerte par les étages intacts en dessous, il est clair que cette tour [la tour sud peu endommagée] n’aurait pas dû tomber à une telle vitesse. »
Steven Jones, scientifique
Physicien. Professeur pendant 30 ans à la prestigieuse université de Brigham Young à Provo, Utah. Ses recherches sur la composition des poussières des tours l’ont conduit à devoir quitter son université en 2006. Il a travaillé pour ses recherches post-doctorales au Centre de l’accélérateur nucléaire de l’université de Stanford près de San Francisco. Il a également travaillé sur la fusion nucléaire à l’université Cornell à Ithaca, New York, et au centre de physique des mesons à Los Alamos, Nouveau Mexique. Ses centres d’intérêt sont la fusion froide, l’énergie solaire, l’archéométrie, la datation au carbone14. Steven Jones développe aussi un four solaire qu’il donne aux populations pauvres d’Haïti, Bolivie, Turquie, Equateur, Mali, Mozambique, et aux réfugiés déplacés irakiens et kenyans.
Coleen Rowley, agent du FBI
Agent spécial du FBI pendant 24 ans, en poste au bureau de Minneapolis lors des attentats. Elue personne de l’année par le magazine Time en 2002 (voir photo page 16 du dossier de presse), c’est elle qui a révélé au public les surprenants atermoiements de la part du FBI dans le procès de Zacarias Moussaoui en 2006 (dont l’avocate a dénoncé la procédure, réclamé l’extradition vers la France en vain, puis démissionné).
Sibel Edmonds, traductrice pour le FBI
Traductrice au bureau du FBI de New York. Elle est ce que l’on appelle un « whistleblower » aux Etats-Unis, une empêcheuse de « clocher en rond ». Cette femme courageuse, après avoir averti sans succès sa hiérarchie, n’a pas hésité à en référer directement au congrès. La réponse de l’administration Bush, via le ministère de la Justice, fut de lui interdire totalement de s’exprimer y compris devant des juges ou des députés, (par « gag order » ou « baillon juridique »). Ce qui lui a valu le soutien et la défense de la prestigieuse ACLU, l’association américaine pour les libertés civiles. Sans succès jusqu’à présent.
Webster G. Tarpley, historien
Journaliste à Washington, auteur du livre La Terreur Fabriquée, Made in USA, paru aux éditionsDemi-Lune. Spécialiste de la vie politique de son pays comme des opérations de guerre psychologique (désinformation et propagande, actions secrètes) menées sous faux pavillon, son intérêt pour le terrorisme ne date pas du 11 Septembre : dès 1978, il écrit LE livre de référence sur l’assassinat d’Aldo Moro Chi ha ucciso Aldo Moro ? (Qui a tué Aldo Moro ?), éditions Zamberletti, 1978. Sa lecture (géo-politique) des attentats du 11/9 est aussi choquante que fascinante.
David Ray Griffin, philosophe
Professeur émérite de théologie et de philosophie des religions à l’université de Claremont, Californie, auteur de 7 ouvrages sur le 11-Septembre (3 traduits en français, dont Omissions et manipulations de la Commission d’enquête, publié aux éditions Demi-Lune).
Nafeez Mosaddeq Ahmed,universitaire
Professeur de relations internationales à l’université du Sussex. Spécialiste du terrorisme et des mouvements radicaux islamistes, il est l’auteur de plusieurs livres dont La Guerre contre la vérité (Editions Demi-Lune, 2006) ; malgré son jeune âge, il a obtenu le prix de Naples, intervient fréquemment sur les ondes de la BBC et sa réputation est internationalement établie.
Jürgen Elsässer, journaliste
Journaliste d’investigation allemand, spécialiste des républiques de l’ex-Yougoslavie. Dans son livre Comment le Jihad est arrivé en Europe dont l’édition française est préfacée par M. Jean Pierre Chevènement, il s’intéresse à la fameuse « nébuleuse » Al-Qaïda : plusieurs des supposés kamikazes du 11 Septembre furent en effet employés comme mercenaires par la CIA au Kossovo, et suivis par elle tout au long de leur progression.
Robert Mac Ilvaine, père de victime
A perdu son fils Robert junior dans les attentats, avant de faire la connaissance des « Jersey Widows » et de devenir un militant très actif du Mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre, au nom de son fils. Il symbolise la lutte infatigable des familles unies pour la vérité.
«Spécifiquement en tant que parent, j’ai l’obligation de trouver qui a tué mon fils… La commission ne m’a rien donné… La Commission du 11 Septembre n’était pas une commission d’enquête.»
Barbara Honneger,journaliste
journaliste attachée au secrétariat de la Défense du gouvernement américain, et ancienne analyste politique à la Maison Blanche ; elle a également travaillé pour le ministère de la Justice. Ses analyses sur le Pentagone rejoignent celles de MM. Laurent, Tarpley, Meyssan, Griffin, Mossadeq Ahmed, Wisniewsky et bien d’autres.
«Al-Qaïda n’avait pas les moyens de paralyser la défense aérienne US ; l’armée US, si » […] « Seul un avion militaire, et non un avion civil contrôlé par Al-Qaïda, aurait pu transmettre [par IFF] le signal ami nécessaire pour désactiver les défenses antiaériennes du Pentagone alors qu’il approchait du bâtiment»
Le film
« En septembre 2001, George W. Bush, alors président des Etats-Unis, déclara la guerre au terrorisme. Depuis cette date, le monde a changé. Deux guerres et une multitude de conflits régionaux ont vu le jour. Des attaques terroristes ont semé la panique un peu partout dans le monde. Des opérations de kidnappings ont été menées par certains États, qui ont aussi autorisé la torture et de graves atteintes aux libertés individuelles. Le tout, au nom de la guerre contre le terrorisme.
ONE vous convie à un voyage au travers de 20 ans d’histoire, 34 pays répartis sur les 5 continents, depuis le Sahara jusqu’à la jungle de Bornéo, des gratte-ciel new-yorkais aux pics himalayens, du retrait soviétique d’Afghanistan au 11 Septembre et aux attaques plus récentes à Bali, Madrid et Londres. Un voyage relaté par 140 protagonistes choisis parmi les Services secrets, mercenaires ou soldats, Moudjahidines ou même d’ex-terroristes. Un film qui va droit au coeur du terrorisme international, comme aucun autre ne l’a fait jusque-là.
Partant de la fin de la Guerre Froide, ONE tentera de vous expliquer comment les guerres de Yougoslavie, du Caucase aussi bien que celles en Asie centrale et en Afrique ont toutes un point commun : le contrôle des ressources énergétiques du globe et la présence du terrorisme d’al-Qaida ou de groupes de Moudjahidins combattant pour l’Islam. » source: Telemaco
Interview de Franco Fracassi*
Bonjour Franco,
Vous savez que notre association ReOpen911 a lancé une campagne de dons pour aider à la production du film ONE, la « suite » de Zéro – Enquête sur le 11-septembre. Voici quelques questions de nos adhérents concernant ce projet.
Vous démarrez un nouveau film. Avant cela, revenons sur Zéro : Zéro a-t-il eu le succès escompté ?
Oui, Zéro a été un grand succès mondial, avec plus de 55 millions de spectateurs payants et environ 100 millions de personnes qui ont vu le film sur YouTube.
Où a-t-il le mieux marché et les projections continuent-elles ?
C’est en Russie qu’il a le mieux fonctionné. Mais il a bien marché aussi dans d’autres pays comme les pays arabes, l’Australie et l’Autriche. La vente de DVD continue, de même que l’achat des droits par des télévisions dans le monde entier. Depuis quelques jours il est possible de télécharger pour quelques euros le film sur Internet.
Envisagez-vous de répondre aux principales réserves émises par l’équipe de ZeroBubbole sur le film Zéro ?
Personnellement je n’ai jamais voulu répondre à ce site. D’abord parce que cela signifierait s’embarquer dans une discussion qui n’amènerait nulle part, et ensuite parce que cela donnerait de la crédibilité aux auteurs de ce site. Enfin, je crois que tout le monde peut dire ce qu’il veut du film (c’est le privilège de la démocratie) et que finalement des sites comme celui-là nous font de la publicité.
De nombreux producteurs indépendants aux USA s’intéressent toujours au 11/9 (Corey Rowe, Jason Bermas, Kyle Hence, Dave Von Kleist, Alex Jones etc…). Avez-vous des contacts avec eux et si oui, lesquels ?
J’ai rencontré Rowes et Jones aux États-Unis. Personnellement je pense beaucoup de bien de tous ces gens et de leurs travaux. Mais non, je n’ai pas de contact particulier avec eux. Je pense que c’est dû à la distance. Du point de vue professionnel, nos styles sont aussi très différents. Mais je le répète, leur travail me plait beaucoup.
Passons à ONE. Nous savons qu’il traite d’al-Qaida, mais quelle est la finalité exacte de ce film ? Quel but recherchez-vous en réalisant un tel film ?
Al-Qaida a conditionné et continue de conditionner nos existences de manière quotidienne. Et pas seulement au travers des attentats. Désormais les grandes décisions politiques se font aussi en fonction de la guerre au terrorisme. Notre enquête permet de mettre à jour la vraie nature de cette organisation et de ses objectifs. Comprendre l’essence même d’al-Qaida, c’est comprendre la nature de certaines décisions et du système qui gouverne la planète aujourd’hui.
Quel est le budget du film ? Et, outre ReOpen911, avez-vous trouvé des partenaires pour sa production ou sa distribution ?
Le budget du film est d’environ 100.000 euros. C’est un montant très modeste pour le produit que nous cherchons à réaliser. Il suffit de le comparer aux 650.000 euros qu’a couté Zéro.
Oui nous avons [outre ReOpen911] trouvé plusieurs coproducteurs : une société macédonienne, une italienne et une autre afghane.
Avez-vous cherché à associer des journalistes, des politiciens, des juristes ou des personnalités célèbres à votre nouveau projet ? Pouvez-vous nous donner quelques noms ? Comment réagissent-ils à votre projet ?
Malheureusement non. C’est un aspect sur lequel nous n’avons pas assez travaillé. Nous menons ce projet avec des ressources extrêmement limitées et il est très difficile pour nous de trouver le temps de rajouter des personnalités connues. En revanche, nous avons interviewé certaines personnalités ou experts français comme Lounis Aggoun, journaliste, expert de l’Algérie et des attentats terroristes en France, Antoine Sfeir, journaliste et expert en géopolitique du Moyen-Orient, Reza Deghati, photographe et spécialiste de l’Asie Centrale, Roland Marchal, professeur et expert des mouvements islamistes, Alain Lamballe, général de l’armée française et expert du Pakistan et de l’Afghanistan, et Jean Charles Brisard, journaliste spécialiste des flux financiers, notamment ceux concernant al-Qaida.
Au cours de votre enquête documentaire préliminaire, avez-vous rencontré des résistances ou des obstacles ? Si oui, lesquels ?
Jusqu’à maintenant nous n’avons pas rencontré d’obstacle particulier. Seulement quelques désagréments à Washington, Londres et Kaboul où nous avons été interceptés et fichés par la police locale.
Avez-vous reçu des mises en garde, voire des menaces ?Non , aucune menace.Avez-vous pu avoir accès à tous les documents ou éléments qui vous semblaient utiles à votre enquête? Sinon, quels éléments vous manquent du fait d’une obstruction ou d’un classement « Secret défense » ?
Oui, nous avons pu accéder à de nombreuses archives (même des archives « privées ») et à de nombreux documents. Nous pensons qu’un travail considérable a déjà été effectué.
Dans vos démarches de préparation, de repérage puis de tournage, avez-vous rencontré des pays plus ouverts et accueillants que d’autres et lesquels? Inversement, à quoi attribuez-vous les difficultés rencontrées dans les autres, et quelles furent ces difficultés ?
Les pays les plus accueillants ont été la Russie (par pur anti-américanisme), les États-Unis et l’Afghanistan. Là où nous avons rencontré le plus de problèmes, c’est en Grande-Bretagne et en France. Les difficultés sont essentiellement dues à la nature même de l’enquête. Autrement dit, dans ces deux pays a lieu une censure politique souterraine.
Le 911 Truth Mouvement est souvent accusé de ne pas fournir d’éléments suffisamment convaincants pour mobiliser les journalistes des médias officiels. Qu’en pensez-vous ? Quels sont selon vous les éléments les plus solides de votre travail d’enquête ?
Il est faux de dire que le Mouvement ne produit pas d’informations pour les médias. Le problème c’est que le système médiatique refuse toute approche critique sur ce sujet. Un film comme Zéro – et même chose pour Uno et quelques autres documentaires – a le mérite de présenter les informations nécessaires pour que les gens (du moins ceux qui auront pu les visionner) puissent se faire une opinion en toute conscience. L’élément le plus solide de notre travail d’enquête est l’apport des témoins directs des faits relatés, et ensuite la vérification méticuleuse des témoignages et des preuves qui ont été recueillis.
ONE aura-t-il une carrière différente de ZERO, par exemple dans les cinémas ? Quand comptez vous le sortir et dans quels pays ?
Notre espoir est que UNO ait une carrière encore meilleure que celle de Zéro. Notre objectif est qu’il soit diffusé dans les cinémas, en DVD et à la télévision, en s’appuyant aussi sur la réputation acquise par Zéro dans le monde et sur ses réseaux de distribution. Le film devrait sortir pour le 10e anniversaire du 11-Septembre, donc l’an prochain. Mais nous sommes ouverts à des scénarios alternatifs.
Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
–La rédaction de ReOpen911–
*Biographie de Franco Fracassi, producteur et réalisateur du film « ONE »
Franco Fracassi a travaillé pendant 16 ans en tant que journaliste et photo-reporter pour des agences italiennes et internationales, dont Associated Press. Correspondant spécial dans les zones de guerre, il a couvert les conflits en Bosnie, au Sri Lanka, en Angola et en Irak. Aujourd’hui journaliste d’investigation, il a signé de nombreux livres et essais de recherches et enquêtes et enseigne le journalisme à Rome. Il est le directeur de la société de production italienne Telemaco et le réalisateur du film-documentaire « Zéro – Enquête sur le 11 Septembre« produit en 2007.
Al-Qaïda, le terrorisme fabriqué indispensable à l’Occident
Al-Qaida et la menace nucléaire: un mythe selon Alain Chouet, ex-directeur du Service de renseignement de sécurité à la DGSE
Mise à jour du 4/05/2010
Suite à la parution de cet article, M. Alain Chouet nous a demandé par email de faire paraître le commentaire suivant. Nous tenons à préciser que les propos de Mr Chouet avaient été rapportés tels qu’ils apparaissaient dans les échanges d’emails entre lui et le membre de notre association qui l’avait contacté, et que notre intention en publiant cette ReOpenNews ne fut jamais de déformer ses propos. La seule imprécision fut de lui demander la permission de publier ses propos sur notre site, sans indiquer que ce site était ReOpen911.info. Nous précisons qu’à aucun moment nous n’avons insinué de quelque manière que ce soit que M. Chouet infirmait la version donnée par le Gouvernement Bush sur les attentats du 11 septembre 2001, et saluons son courage pour avoir osé donner un son de cloche divergent sur al-Qaïda depuis 2002.
« La Qaïda est morte dans les trous à rats de Tora Bora en 2002 »
Le spectre d’al Qaida est toujours agité pour justifier les guerres d’expansion en cours et le durcissement du tout sécuritaire. Pourtant, Monsieur Alain Chouet, ex-chef de la DGSE, affirmait devant la Commission des Affaires Etrangères qu’al Qaïda est "morte sur le plan opérationnel" en 2002. Nous vous avions récemment présenté son allocution filmée par la chaîne du Sénat. Dans l’article suivant, Saïd Branine, directeur du site internet musulman oumma.com, s’entretient avec Alain Chouet. Il s’agit ici de dénouer l’amalgame qui s’est imposé dans les esprits à propos d’al Qaïda et des musulmans. Dans cette optique, sont entre autre évoqués le rôle des politiques et de la presse, celui de l’Arabie saoudite dans la violenceislamiste, l’organisation internationale des Frères Musulmans, les services secrets français ainsi que la politique d’Obama vis-à-vis de l’Afghanistan.
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Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme, journalistes de Mediapart et auteurs de livre d’investigation « Le Contrat. Karachi, l’affaire que Sarkozy voudrait oublier » sont les invités de l’émission ZERO INFO du 17 Mai 2010 sur BFM TV.
Selon les auteurs, la thèse officielle attribuant ces attentats à Al Qaida « est une pure construction policière »
Résumé de l’affaire Karachi: l’affaire de Karachi débute le 8 mai 2002. Ce jour-là, à six mille kilomètres de Paris, onze ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN) sont tués dans un attentat à la voiture piégée au Pakistan. Al-Qaida est immédiatement désigné comme responsable. Très vite, la raison d’État s’empare du dossier. Comme dans une poupée russe, une deuxième affaire va s’emboîter dans la première. Les employés de la DCN morts à Karachi travaillaient à l’exécution d’un contrat d’armement signé en toute hâte le 21 septembre 1994 par le gouvernement d’Édouard Balladur. Un an avant l’élection présidentielle. Nom du contrat : Agosta. Montant de l’opération : 825 millions d’euros. Derrière Agosta se cache en réalité une incroyable affaire de corruption internationale où l’on voit défiler intermédiaires sulfureux, commissions occultes, paradis fiscaux et appétits politiques voraces. Après plus de deux ans d’enquête, les auteurs livrent aujourd’hui de nombreux témoignages et documents inédits sur une affaire d’États dont ils ont pu établir que l’un des principaux acteurs est un certain Nicolas Sarkozy. Un ouvrage aux multiples révélations qui jette une lumière crue sur le business étatique des ventes d’armes et son corollaire, le financement occulte de la vie politique française. Le trou noir de la République.
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