Bush n'est ni un intello ni un érudit. C'est un pulsif et un impulsif. C'est sans compter que la vie débridée qu'il a mené durant des années a du laisser quelques séquelles dans son psychisme dont la rigueur n'était pas l'apanage. Il a tendance à parler plus vite qu'il ne pense et forcément il accumule les bourdes. D'où une inquiétude constante chez ceux qui l'entourent et qui le manipulent. De nombreux clichés montrent, par exemple, Rumsfeld le regard rivé sur W. avec une telle insistance que c'en est presque comique.
Les deux mentors diaboliques Cheney et Rumsfeld sont toujours sur leurs gardes lorsque leur marionnette doit parler en public. Ils devaient donc très certainement craindre le premier face à face de W. avec Kerry. Saurait-il trouver la bonne réplique face à cet orateur hors pair qui sait se maîtriser et débattre en public ? Ne commettrait-il pas d'impair comme il en tant l'habitude ? Serait-il à la hauteur ? Il faut se mettre à la place de ceux qui font la politique de Bush junior. Alors bien sûr, ils ont trouvé un stratagème... tout le monde glose, aujourd'hui sur la "fameuse bosse rectangulaire" de Bush dans son dos... son couturier a dit que c'était un faux pli et le Pentagone nie... mais ces individus-là passent leur temps à nier même lorsqu'on leur met les preuves sous le nez. Ce sont des menteurs, des gens de mauvaise foi... des individus perfides et machiavéliques capables de tout pour arriver à leur fin... et pour nous la bosse de Bush n'est pas un faux-pli.
Bush a-t-il la bosse du débat?
Spéculations et polémique au sujet d'une "bosse" dans le dos du président lors de son premier débat contre John Kerry. Cachait-elle un recepteur utilisé pour lui souffler discrètement les bonnes réponses? Comme souvent, aujourd'hui, tout est parti d'Internet...
Le New York Times l’appelle avec humour " le mystère de la bosse sous la veste ". Divers sites et blogs sur internet parlent du " scandale de l’oreillette ". Et beaucoup d’Américains spéculent depuis ce week-end sur l’origine du renflement visible entre les omoplates de George Bush, lors de son premier débat contre John Kerry, le 30 septembre.
Il aura fallu une semaine pour que des internautes dévoilent cette affaire qui n’en est peut-être pas une. Vendredi, à quelques heures du deuxième débat entre prétendants à la présidence, le journal en ligne Salon.com a officialisé les rumeurs circulant le web à propos de ce qui aurait pu être un mouchard destiné à aider " W " à répondre correctement aux questions. C’est Karl Rove, le tout-puissant conseiller présidentiel souvent présenté comme le " Machiavel de la Maison Blanche ", qui lui aurait soufflé ses réparties via le récepteur radio. Un expert en technologie d’espionnage a confirmé au journal qu’ "il y avait quelque chose dans le dos de Bush et que cela semble être électronique ". D’ailleurs, Bush ne se pressait pas pour répondre et il a même lancé un " laissez moi finir " incongru, dû à un problème de transmission selon les cyber-spéculations. Un site consacré à cette drôle de bosse, isbushwired.com, a même été créé pour l’occasion.
La Maison Blanche a commencé par parler de photomontage mais la vidéo montre clairement la présence d’un renflement. L’entourage du président ayant précisé que celui-ci ne portait pas de gilet pare-balles, peut-être s’agirait-il d’un défaut de confection dans le costume coupé par le tailleur George of Paris ? Les fans de chats rivalisent en tout cas d’imagination pour expliquer le " bulge ". L’un affirme que l’oreillette diffusait de la musique pour tenir le président éveillé à cette heure tardive (il se couche d’habitude vers 21h) ; un autre mise sur un paquet de bretzels dans lequel " W " aurait pu puiser en cas de fringale. Un troisième juge, avec plus d’à propos, que " s’il y avait des conseillers à l’autre bout de l’émetteur, ils peuvent tous être virés " tant la première prestation du président a été mauvaise.
Vendredi soir, lors du deuxième face-à-face télévisé avec Kerry, " W "a été nettement meilleur, au point que plusieurs sondages l’ont donné à quasi-égalité avec son rival, pourtant un débatteur de talent ; tout au plus sa langue a-t-elle fourché lorsqu’il a évoqué " les internets "… Soit il s’était débarrassé de son oreillette pour ne compter que sur sa faculté bien réelle à se montrer simple et proche des gens, soit il avait choisi des souffleurs plus confirmés et avait mieux dissimulé son mouchard que la première fois…
Source : Lien vers ="http://www.lexpansion.com/art/15.0.78928.0.html>
La bosse de Bush : audiogate ?
Une mystérieuse bosse, un fil apparent dans le dos de G. Bush et la rumeur d'un président "cablé", qui aurait été assisté d'une oreillette pendant le débat fuse sur l'Internet... et s'étend jusque dans la presse. Un Audiogate ?
Elle court elle court la rumeur...
Tout est parti d'un article de David Lindorff de Salon qui reprenait une rumeur née sur la "blogosphère". Article publié sur : Independant Media. Reprise par le New York Times, l'histoire est devenue : mondiale. On peut trouver des extraits de cet article sans avoir à s'enregistrer chez : Cannonfire. Mediachannel.org dissèque ensuite l'affaire et rappelle que la rumeur de l'utilisation fréquente d'une oreillette par le président n'est pas nouvelle. Mais c'est Jospeh Canon de Canonfire, blog politique, qui aurait découvert l'objet et le pot au rose en regardant le débat avec sa petite amie. C'est lui qui propose le plus d'informations et de témoignages. Comme celui de Fred Burks, qui aurait été traducteur pour G. Bush et aurait déjà rencontré l'oreillette dans d'autres circonstances. Il nous dirige aussi vers une Vidéo sensée prouver la bosse... (à vous de voir) ou vers une photo compromettante où un fil apparaît dans le dos du président. Enfin, il répond à la grande question : comment marche cette oreillette qui n'apparaît pas sur les oreilles du président ? Mais par les dents ! Avec un téléphone môlaire... Toute l'affaire reposerait donc sur une dent creuse en somme. Autre pièce au dossier, portée par Indymédia, Bush et son "let me finish" alors que personne ne l'avait interrompu. Enfin, merveille de l'Internet, on trouve déjà un site au nom évocateur de Is Bush Wired ? mais qui était inatteignable au moment ou nous écrivons ces lignes.
A VOIR POUR LES LIENS VIDEO ET PHOTOS...
Source : Lien vers http://fr.news.yahoo.com/041011/295/43fgr.html
Une mystérieuse bosse sous la veste de George BushUn renflement dans le costume du président lors du premier débat Bush-Kerry enflamme les imaginations. Un récepteur pour tricher? «Ridicule», dit le clan Bush.
Comme une traînée de poudre, la rumeur s'est répandue ces derniers jours. Sur Internet d'abord, puis dans la presse américaine. Au point que le «New York Times» et le «Washington Post» s'interrogent sur « le mystère de la bosse sous la veste ». A l'origine de la rumeur, une photo du candidat républicain pendant le débat du 30 septembre en Floride: on semble y deviner un petit renflement en forme de boîte carrée entre les omoplates présidentielles.
Un mouchardpour souffler des réponses à un «W» en difficulté? Un récepteur radio permettant aux conseillers du président de lui indiquer les réponses pendant le débat? « C'est ridicule. Il y a beaucoup de gens qui ont passé bien trop de temps sur les sites conspirationnistes gauchistes », a ironisé Scott Stanzel, porte-parole de campagne du président. « Avez-vous entendu celle sur Elvis (Presley) qui devrait arbitrer le troisième débat? », a-t-il ajouté.
Cela n'a pas suffi à étouffer la rumeur. Les «web logs» politiques, ces journaux en ligne tenus par des individus et qui fleurissent durant cette campagne électorale, détaillent, photos et vidéos à l'appui, les procédés possibles pour réaliser une telle triche. « Il n'y avait rien sous son costume », a encore martelé dans le «New York Times» Nicolle Devenish, directrice de la communication de la campagne Bush. Même le tailleur présidentiel, Georges De Paris, s'est mêlé au débat. Pour lui, la coupe serrait un peu M. Bush au niveau des épaules, ce qui a pu exagérer l'effet d'un faux pli.
Source : Lien vers http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=187678>Sciences et technologies de l'information et de la communication Diebold se débarrasse de ses systèmes de vote
Source: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60529.htm
le 18/09/2009
La compagnie américaine Diebold Inc a revendu sa filiale déficitaire de systèmes de vote électroniques, à peine 7 ans après l'avoir acquise dans l'espoir de profiter de la demande pour des systèmes électroniques suite à la débâcle électorale des élections présidentielles de l'an 2000. Diebold, dont l'activité principale est la fabrication de distributeurs de billets a déclaré avoir vendu l'unité systèmes de vote à la firme Election Systems & Software (ES&S) pour 5 millions de dollars, soit un cinquième du coût d'acquisition déboursé en 2002.
Les raisons d'un échec
La faillite du projet de Diebold est tout d'abord technique. Trop de problèmes de sécurité et de fiabilité ont sapé la réputation de systèmes Diebold largement utilisés à travers le pays. En 7 ans d'activités la marque Diebold s'est davantage retrouvée médiatisée pour des controverses sur la qualité de ses produits que pour n'importe quel autre sujet. En janvier, un rapport du secrétariat d'Etat de Californie détaillait les multiples problèmes des machines Diebold lors des élections générales de 2008 : de la disparition de près de 200 votes dans un comté à la possibilité pour les opérateurs des machines d'effacer les fichiers d'audit obligatoires. En août dernier, Diebold admettait qu'une "erreur de logique" dans le logiciel Global Election Management System utilisé par ses machines avait provoqué la suppression de centaines de votes lors des primaires d'Ohio. Diebold a également souffert de soupçons de partialité lorsque le PDG de la société Walden O'Dell supportait et finançait publiquement George W. Bush lors de sa campagne de réélection.
La situation politique et juridique actuelle du marché des machines à voter électroniques a par ailleurs largement évolué depuis les débuts de Diebold. "Les hypothèses de développement établies à l'époque ne se sont pas vérifiées" déclare Mike Jacobsen, porte parole de la société, en référence à la frilosité des responsables électoraux à s'équiper en systèmes de vote standardisés. Suite aux élections calamiteuses de 2000, le gouvernement fédéral a voté la loi HAVA débloquant 2.3 milliards de dollars pour aider les Etats à mettre à jour technologiquement leurs équipements, mais les machines électroniques n'ont pas su répondre aux attentes de toutes les municipalités. Chaque problème découvert poussant les responsables électoraux à demander de nouveaux standards de certification et de nouvelles garanties, les compagnies ont vu leurs coûts augmenter au rythme des ajustements techniques et des longues procédures de certification.
Le changement de stratégie de Diebold vis-à-vis son unité de fabrication de systèmes de vote avait cependant commencé dès 2006. Constatant l'image déplorable acquise par l'unité, Diebold l'a séparée du reste de la société et l'a rebaptisée Premier Election Solutions.
La consolidation du marché
Le marché a vraisemblablement atteint son pic en 2006 et est entré dans une phase de réduction de coûts selon la plupart des analystes. L'émergence de rapprochements s'inscrit donc parfaitement dans cette tendance.
Election Systems & Software se félicite de l'acquisition de Premier Election dans son giron et espère pouvoir apporter un service encore plus efficace à toutes les juridictions équipés par ses systèmes. Cette compagnie est désormais en charge du vote de plus de 120 millions d'américains, loin devant les 26 millions de Sequoia Voting Systems (SVS), dernier acteur majeur du marché. Déjà ébranlé par de multiples reventes au cours des dernières années, SVS attend toujours de voir son dernier système de scanner optique certifié et il n'est pas impossible de voir la marché continuer sa consolidation dans les mois à venir.
C’est officiel : Bush n’avait jamais été élu !
parmorice Jeudi 27 décembre 2007
Source: http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/c-est-officiel-bush-n-avait-jamais-33140
La nouvelle est venue de l’Ohio ce 15 décembre dans une relative indifférence. On se souvient que lors des dernières élections en 2004, cet Etat avait joué un rôle-clé, Kerry pouvant encore l’emporter si l’Ohio versait démocrate. Cela ne fut pas le cas, mais très vite, lors de la soirée même d’élection, des voix s’étaient fait entendre pour accuser le clan Bush de trucage et de malversations. Le soir même, alors que l’issue est encore incertaine et que les blogs passent la soirée à comparer les sondages au sortir des urnes aux résultats qui apparaissent sur les téléviseurs, le monde s’inquiète. W. Bush pas vraiment : il sait qu’il va gagner. Et pour cause.
Lire la suite ...BUSH VA ÊTRE REELU PAR LA FRAUDEhttp://veritance.populus.org/rub/8
Présidentielle américaine
Chronique d'une fraude annoncée
À moins de deux mois de l'élection présidentielle américaine, la seule chose sur laquelle démocrates et républicains s'accordent est l'énormité de l'enjeu, Dick Cheney allant jusqu'à dire explicitement qu'une victoire de Kerry mettrait l'Amérique en grave danger d'être à nouveau la cible d'un attentat majeur sur son sol. Une telle déclaration, aussi risible qu'elle puisse paraître, est parfaitement dans le ton de la campagne républicaine.
Si Kerry, en axant la convention démocrate sur son passé de héros du Vietnam, a sa part de responsabilité dans la désespérante vacuité de cette campagne, il est clair que les attaques les plus basses lancées systématiquement par les républicains contre Kerry - la désormais tristement célèbre campagne des Swift Boat Veterans for Truth n'étant qu'un exemple parmi d'autres - n'ont pas pour seul but de salir Kerry, mais aussi de maintenir le débat dans la boue. Bush n'a bien entendu pas intérêt à une discussion sérieuse de son bilan. Pourtant, les analystes s'épuisent à discuter de l'importance de la guerre en Irak par rapport aux chiffres du chômage pour les quelques électeurs indécis qui feront la différence le 2 novembre… Il y a fort à parier que les grands médias vont continuer à limiter le débat aux questions de personnalité et que les problèmes sérieux n'auront aucune importance - ce qui vaut mieux pour Bush. Mais la vraie question est de savoir s'il y aura une élection le 2 novembre, ou un simulacre.
La machine à multiplier les votes… républicains
La débâcle du système électoral en 2000 donne un avant-goût de ce qui pourrait se passer en novembre. À l'époque, le chaos des décomptes successifs a permis à l'industrie des machines à voter électroniques de se poser en rempart contre une possible répétition de ce scénario catastrophe, et de gagner en quatre ans une importance prépondérante dans le système électoral. Cette année, près d'un électeur sur trois votera sur une de ces machines… et ce malgré le fait qu'en 2000 un comté de Floride de moins de 400 inscrits qui votaient électroniquement à enregistré 2813 votes pour Bush et moins 16022 votes pour Gore. Les projections donnant Bush gagnant en Floride prenaient ces votes en compte.
Depuis, les problèmes de ce genre se sont multipliés. Par exemple, lors de l'élection générale de l'État d'Alabama en 2002, 6300 votes électroniques ont mystérieusement " disparus " après la fermeture du bureau de vote, renversant ainsi le résultat annoncé au profit du candidat républicain. La demande du candidat démocrate pour un nouveau décompte a été rejetée. Les fraudes caractérisées ont été nombreuses, mais rien n'est fait pour sécuriser les votes. Le New York Times a fait une comparaison des standards de sécurité entre les machines à sous de Las Vegas et les machines à voter. Le résultat est effrayant : alors que chaque programme sur une machine à sous doit être public et déposé à une agence d'État, les programmes des machines à voter sont des secrets de fabrique. Alors que les machines à sous sont soumises à des tests constants, il n'y a pratiquement aucune norme pour tester les machines à voter. Les certifications pour les machines à sous sont données par une agence d'État. Celles des machines à voter par une agence presque entièrement financée par les compagnies produisant les machines.
La façon dont cette agence travaille et ses archives ne sont pas publiques, contrairement à celles de l'agence en charge des machines à sous. Plusieurs groupes ont protesté et essayé d'obtenir une amélioration de la sécurité de ces machines. Mais de nombreux administrateurs électoraux sont aussi membres ou consultants pour les compagnies produisant les machines, ou plus systématiquement " achetés " par ces compagnies qui leur offrent des " séminaires " dans des locations exotiques. L'Association nationale des secrétaires d'État est financée à 43 ar des compagnies privées, au premier rang desquelles figurent les fabricants de ces machines.
Résultat : les recommandations les plus simples, comme l'exigence d'une trace papier pour chaque vote, sont la plupart du temps rejetées. Si l'on ajoute les déclarations suivantes du PDG de Diebold (l'un des plus gros fabricant) lors d'un " fund raiser " républicain en Ohio, il y a de quoi avoir peur : " Nous sommes déterminés à aider l'Ohio à délivrer ses votes au président. "
Votes fantômes
Mais le vote électronique, aussi dangereux qu'il soit, pourrait bien être la partie émergée de l'iceberg. En effet, le nombre d'États autorisant - ou encourageant - les votes par correspondance sans demander de justification est désormais de 26, six de plus qu'en 2000. Les règles à suivre pour voter " absentee " laissent songeur : parmi les 19 États dont le vote doit décider de l'élection (les états " champs de bataille "), seulement 6 demandent la signature de témoins vérifiant que la personne votant est la personne inscrite. 14 d'entre eux laissent les partis politiques distribuer les formulaires et aider les votants à les remplir et 7 d'entre eux laissent les partis collecter les votes " absentee ", laissant ouverte la porte à toute sorte de manipulation.
De fait, un grand nombre de fraudes ont déjà été constatées dans diverses élections ces quatre dernières années. Des falsifications de signature à la correction de bulletins en passant par la destruction de bulletins collectés dans une zone " ennemie ", les cas ne manquent pas. Certaines personnes ont été payées par les représentants des partis les aidant à remplir le bulletin. Ces représentants sont particulièrement zélés pour aider les personnes âgées, les citoyens issus des minorités, et en général les gens qui sont " intimidables ". Les résultats de plusieurs élections en 2002 et 2003 sont toujours en suspens, en attendant une décision de justice. Sachant que près d'un quart de la population va voter de cette façon (tous les votes seront même par correspondance en Oregon, l'un des 19 États qui comptent) et que dans la plupart des États les règles de sécurité ont été assouplies, voire supprimées, c'est une deuxième voie de manipulation massive annoncée.
Droit de vote à géométrie variable
Reste la suppression pure et simple des votes, légale ou non. Dans de nombreux États, les personnes condamnées pour félonies ne peuvent pas voter, qu'ils aient purgé leur peine ou non. C'est ainsi 4,7 millions d'Américains et en particulier 13 es hommes noirs qui sont privés de leurs droits civiques. 80 e la population est favorable à la restauration des droits civiques d'une personne ayant purgé sa peine. Pourtant, la tendance est un peu partout à serrer la vis. Il est vrai que beaucoup d'États ont basculé du côté républicain en 2002 et, comme Marthy Connors, Chairman du parti en Alabama a eu la franchise de le dire : " Pour être franc, nous sommes opposés à la restauration des droits civiques parce que les félons ont plutôt tendance à ne pas voter républicain. "
La Floride n'est qu'un exemple, mais elle est à la pointe du combat pour la suppression des votes issus des minorités. En Floride, 8 es adultes et environ 25 es hommes noirs ne peuvent voter. Une étude de l'université du Minnesota montre que dans le pire scénario possible pour le candidat démocrate, Bush aurait perdu en Floride par plus de 80 000 voix (à comparer à sa " victoire " par 537 voix) si les félons avaient pu voter. C'est la partie légale.
Plus effrayant, les registres électoraux sont notoirement erronés ce qui a permis en 2000 de voler l'élection en concoctant une liste de 57 700 félons sur laquelle 90 es gens (dont 54 e Noirs) n'aurait pas dû figurer. Ce sont maintenant des faits avérés et on pourrait penser que les principaux responsables, Jeb Bush et Katherine Harris, sont derrière les barreaux… Jeb Bush est toujours gouverneur de Floride et Katherine Harris a été élue au Congrès en 2002. On pourrait également penser que la Floride serait forcée à suivre les règles cette fois-ci… L'administration de Floride a bien tenté de garder secrète la liste de félons préparée cette année, mais après des procès intentés par certains médias, la liste est devenue publique… et a dû être abandonnée car elle contenait à nouveau un large pourcentage de gens ayant le droit de voter, et étrangement, contenait à nouveau une grande majorité de Noirs et aucun Hispanique. Les Hispaniques de Floride votent traditionnellement républicain.
Reste l'intimidation.
Sous prétexte d'une enquête sur une fraude électorale - enquête qui avait d'abord été rejetée comme inutile puis ressuscitée, sous pression politique - de nombreux citoyens noirs en Floride ont reçu la visite d'officiers de police en uniforme, notamment de nombreuses figures locales du combat pour les droits civiques, créant le sentiment dans la communauté qu'il vaut mieux rester loin des isoloirs pour ne pas avoir de problème avec la police.
Si par hasard les républicains n'emportaient pas l'élection avec tout ça, il ne serait pas impossible que les grands électeurs ne suivent pas l'électorat qu'ils représentent. En effet, la décision de la Cour suprême qui donna finalement la victoire à Bush en 2002 rappelait explicitement qu'au bout du compte, le nombre de voix populaires ne compte pas, seulement le nombre de votes du vote collégial. Comme les grands électeurs de Floride avaient déjà donné leurs votes à Bush, le fait que Bush ait effectivement gagné en Floride ou non n'avait pas d'importance… L'argument laisse songeur quand on pense que les administrations de la grande majorité des États sont sous contrôle total des républicains après leur large victoire à l'élection de 2002.
Sources : Lien vers http://alternativelibertaire.org/journal/al133/133_14.htm>
LA TRICHERIE A ENCORE FONCTIONNE
Alors voilà...la catastrophe que nous prédisions est arrivée, il est réélu. Mais déjà des anomalies commencent à apparaître dans les résultats. Les élections ont été truquées à grande échelle cette fois et ils n'ont pas du lésiner...http://veritance.populus.org/rub/3
Le 18 décembre 2004Des électeurs contestent les résultats de la présidentielle américaine devant la cour suprême de l'Ohio
Les électeurs qui disent avoir eu des problèmes avec les machines de vote électronique lors du scrutin présidentiel du 2 novembre dernier dans l'Ohio ont déposé une plainte vendredi devant la cour suprême de cet Etat, demandant l'annulation des résultats de l'élection.
Les 40 électeurs évoquent tour à tour des erreurs des machines, un double décompte de certains votes et une pénurie de machines de vote dans les circonscriptions à forte présence de minorités.
Cette action en justice est soutenue par le révérend Jesse Jackson et Cliff Arnebeck, un avocat de Columbus travaillant pour «Alliance for Democracy», une organisation basée dans le Massachusetts qui a accusé la campagne de George W. Bush d'avoir de «vol high-tech de votes».
Le groupe a déposé sa plainte lundi, le jour où le collège électoral a voté pour George W. Bush. Le juge Thomas Moyer de la cour suprême de l'Ohio les a déboutés jeudi, estimant que dans la plainte déposée, les électeurs avaient évoqué de façon incorrecte la tenue d'une nouvelle élection.
Ohio et ses 20 votes de grands électeurs étaient cruciaux dans la course à la Maison Blanche. Le 6 décembre dernier, le secrétaire d'Etat d'Ohio, le républicain Kenneth Blackwell, a déclaré que George W. Bush avait emporté le scrutin dans l'Ohio, avec 119.000 voix d'avance sur son rival démocrate John F. Kerry. Le chiffre de 136.000 suffrages avait été initialement annoncé. AP
Sources : Lien vers http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041218.FAP1582.html?0203>Une association
dénonce des fraudes
"Count Every Vote 2004" affirme avoir relevé des d'irrégularités concernant le vote d'Américains pauvres ou issus de minorités ethniques dans 7 Etats.
U n groupe de défense de droits des électeurs déclare avoir relevé des centaines d'irrégularités électorales concernant le vote d'Américains pauvres ou issus de minorités ethniques dans sept Etats du sud du pays, de longues files d'attente à des équipements défectueux, en passant par l'intimidation volontaire des électeurs.
"Alors que les Etats-Unis d'Amérique sont une puissante démocratie, ce sont aussi une démocratie qui a présente des défauts", a déclaré Keith Jennings, directeur de l'organisation "Count Every Vote 2004", créée après l'élection 2000 pour assurer le droit au vote à "des couches sous-représentées et marginalisées de la population".
Le groupe avait envoyé mardi, jour du scrutin présidentiel, des observateurs dans 700 bureaux de vote en Alabama, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi, Caroline du nord et Caroline du Sud.
Parmi leurs découvertes préliminaires, le groupe a relevé peu de bureaux de vote ouverts tôt dans le comté de Duval (Floride), des pannes de machines de vote électroniques dans trois comtés de Caroline du sud et la perte des votes d'un bureau de vote de la Caroline du Nord à la suite d'une panne d'ordinateur.
Rapport d'ici deux semaines
Le groupe publiera un rapport exhaustif de ces irrégularités d'ici deux semaines.
Entre-temps, dans l'Ohio, des responsables électoraux ont déclaré qu'un système de vote électronique avait accordé par erreur 4.258 voix au président George W. Bush, alors qu'en réalité... seules 638 électeurs avaient voté mardi dans ce bureau de vote de Gahanna, dans le comté de Franklin!
M. Bush a ainsi recueilli 3.893 votes de trop: en réalité il remportait 365 voix (et non 4.258!), contre 260 pour John Kerry. George W. Bush a remporté cet Etat avec une avance de 136.000 votes, selon les résultats non officiels, et John Kerry s'est incliné après avoir estimé que les 155.000 bulletins de vote provisoires qui restaient à être dépouillés ne changeraient pas le résultat du scrutin.
Selon Sean Greene, un chercheur en matière de vote électoral, s'il est vrai que cette erreur semble mineure, "cela pourrait changer si plus d'histoires de ce genre commencent à devenir publiques."
http://veritance.populus.org/rub/53Tout comme en 2000 Bush n'a pas été élu démocratiquement par le Peuple, nous savons qu'il se prépare encore des tas de magouilles pour que Bush reste au Pouvoir. Les rapaces ont tout préparé minutieusement. Les trois-quart des urnes électroniques seront truquées et incontrôlables et des millions de gens ne pourront pas voter à cause de leur origine raciale. Pour notre grand malheur, nous allons être obligés de subir encore la politique expansionniste des USA à moins que... quelqu'un en haut lieu décide de porter plainte pour falsification d'élections???
Thomas Legrand s'est rendu en Arizona où une équipe d'inspecteurs du monde entier vérifie le système de vote entièrement électronique. Il s'agit bien sûr d'éviter ce qui s'est passé en 2000 en Floride. Cette équipe appartient à l'association Global Exchange, une ONG connue dans le monde entier pour ses missions dans des pays où l'honnêteté des scrutins est souvent mise en doute, comme en Afrique ou en Amérique du Sud. Notre correspondant a suivi quatre inspecteurs. Bien souvent, les Américains qu'ils ont rencontrés sont assez incrédules. Au départ, ils pensaient qu'ils étaient là pour comprendre comment fonctionne la belle démocratie américaine, afin de pouvoir l'exporter vers d'autres pays. Ils ont tout faux.
Ces experts ont relevé que la démocratie américaine peut présenter des ratées. Ils ont constaté les limites du vote électronique qui ne permet pas le contrôle a posteriori d'un vote. Pire, dans certains Etats, on peut déjà voter pour les élections du 2 novembre.
SUSPICION SUR LES MACHINES A VOTER ELECTRONIQUES...
Élection américaine : suspicion sur les machines à voter électroniques.
Environ 10 millions d’électeurs américains éliront leur président le 2 novembre via des machines électroniques à écran tactile. Mais un rapport de l’OSCE souligne qu’elles sont très loin de garantir un scrutin sans polémique.
L'élection présidentielle américaine du 2 novembre va-t-elle à nouveau tourner à l’imbroglio politico-technico-judiciaire, comme ce fut le cas il y a quatre ans? Tout n’a pas encore été mis en œuvre pour éviter les contestations et les suspicions qui ont entouré l’élection de George W. Bush en 2000. Selon un rapport de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) publié le 28 septembre (*), l’introduction de nouvelles machines à voter électroniques «a le potentiel pour créer de sérieuses controverses».
L’organisation, qui intervient habituellement dans les pays d'Europe orientale pour vérifier la validité des scrutins, a enquêté sur les conditions de la prochaine élection présisentielle aux États-Unis – à la demande même de Washington. L'OSCE y enverra d'ailleurs une centaine d’observateurs le jour du scrutin. Les conclusions de son premier rapport ne sont guère tendres. La confidentialité du vote par correspondance y est remise en cause, ainsi que l’exactitude des listes des personnes exclues du scrutin à cause d’une condamnation pour crime.
L’OSCE pointe surtout les problèmes pouvant résulter des machines à voter. «Les électeurs aux États-Unis utilisent divers équipements pour voter, qui peuvent varier non seulement d’un État à l’autre, mais aussi d’un comté à l’autre à l’intérieur d’un État», explique l’organisme international. Cinq technologies différentes peuvent être utilisées dans un même État: les classiques bulletins de vote papier, deux types de machines pour perforer les bulletins, le scanner optique ou les machines électroniques, notamment celles à écran tactile (baptisées DRE).
Besoin de traces sur papier des votes électroniques.
Après la polémique en 2000 (le décompte laborieux des voix en Floride, où le gouverneur Jeff Bush est le frère de l'actuel président), le gouvernement a demandé aux États de l'Union de remplacer les machines à perforer par de nouvelles installations, qui permettent notamment de recompter plus facilement les votes. Mais ce changement n’est pas obligatoire, si bien que ces mêmes machines seront encore en activité dans plus de la moitié des États pour le scrutin en novembre.
Quant à ceux qui ont opté pour des machines électroniques à écran tactile, ils ne sont pas pour autant à l’abri des polémiques. L’OSCE affirme que la grande majorité d’entre elles «ne fournissent pas de traces des votes sur papier, ce qui est pourtant prévu dans de nombreuses lois nationales et absolument nécessaire pour un nouveau décompte en cas de résultats très serrés.»
De plus, les logiciels utilisés dans ces machines sont également soumis à suspicion, puisqu’ils n’ont pas pu être examinés par des experts indépendants. «Cela soulève de nombreuses interrogations au sujet de la fiabilité des équipements et de leur protection contre des interférences non autorisées», note l’OSCE.
Des fabricants de machines électroniques partisans.
Ces griefs ont également été repris par l’une des plus anciennes associations professionnelles d’informaticiens américains, l’ACM (Association for Computing Machinery). Selon ses représentants, les systèmes électroniques «devraient permettre à chaque électeur de recevoir une trace physique pour vérifier que son vote a bien été enregistré». Ce reçu pourrait aussi être utilisé comme une double vérification des résultats produits et stockés dans le système, expliquent-ils.
Ces machines sont fournies par deux sociétés: Diebol Election Systems et Sequoia Voting Systems. Elles seront utilisées par environ dix millions d’électeurs en novembre. Or, l’OSCE rappelle également que la confiance des citoyens en ces technologies a diminué. Notamment depuis que les médias américains ont révélé «les activités politiques de leurs fabricants, qui ont contribué financièrement à des campagnes politiques, et en particulier la déclaration d’un des P-DG. Il a affirmé qu’il aiderait à apporter des voix à l’un des deux candidats».
Il s'agit de Walden O'Dell, patron de Diebold. Il a assuré dans une lettre de soutien adressée le 14 août 2003 au parti républicain qu'il «s'engageait à aider l'Ohio à donner ses voix au président Bush». Diebold était à l'époque sur les rangs pour équiper avec ses machines les bureaux de vote de cet État; un appel d'offres qu'il a depuis remporté. O'Dell a également participé à une réunion rassemblant plusieurs contributeurs à la campagne de George Bush, dans la ranch texan du président en août 2003.
Avec Declan McCullagh à Washington pour CNET News.com
(*) USA 2 November 2004 Elections - OSCE/ODIHR Needs Assement Mission Report, 7-10 septembre 2004 (rapport en anglais - fichier PDF)
SOURCES : Lien vers http://fr.news.yahoo.com/040929/7/42mrr.html
LE DEPARTEMENT AMERICAIN DE LA DEFENSE "BLACKLISTE" DES FAI ETRANGERS.
À quelques semaines de l’élection présidentielle, le Pentagone bloque l’accès d’un site d’informations électorales à plusieurs FAI étrangers. Au motif de contrer tout risque de piratage, il empêche ainsi de nombreux expatriés de s’inscrire pour voter.
Victimes d'un "blacklistage" géographique, des abonnés de différents fournisseurs d'accès internet (FAI) aux quatre coins du monde se sont plaints de ne pouvoir accéder au site américain "fvap.gov". Géré par le département de la Défense, ce site est la vitrine du Federal Voting Assistance Program (FVAP), qui permet aux expatriés américains de faciliter leur vote par correspondance, en vue notamment de participer à la prochaine élection présidentielle.
Selon le quotidien imprimé à Paris International Herald Tribune, qui a révélé l'affaire lundi 20 septembre, des FAI d'au moins 25 pays ont recensé des blocages d'accès vers ce site. Le journal cite notamment Yahoo Broadband au Japon, Telefonica en Espagne, British Telecom et Yahoo Broadband au Royaume-Uni, et Wanadoo en France.
Mardi 21, le département de la Défense a confirmé ces blocages à ZDNet UK. «L'accès au site fvap.gov a été bloqué à certains fournisseur d'accès (...) pour rendre plus difficile aux hackers de le détourner ou de le défigurer», nous a indiqué le lieutenant-colonel Ellen Krenke.
Le Pentagone n'a pas été en mesure de fournir une liste précise des FAI concernés. D'après l'officier Krenke, ses services sont en train de «travailler sur une solution pour résoudre le problème dès que possible». En attendant, les expatriés peuvent contacter leur ambassade ou consulat pour obtenir une assistance afin de pouvoir voter, précise Krenke.
Une porte-parole de l'organisation Democrats Abroad, qui représente le parti démocrate hors des États-Unis, a indiqué être au courant de ces problèmes et ne pas être convaincue par les explications du Pentagone. «Je ne vois pas l'intérêt de pirater ce site», a-t-elle déclaré, rappelant qu'après s'être enregistré sur le site, il faut de toute façon une confirmation par courrier et par fax.
Des problèmes récurrents chez Wanadoo.
En février dernier, le même Pentagone estimait que le vote à distance par internet n'était pas assez sûr. En attendant que les blocages soient levés, le parti démocrate propose un service alternatif sur le site "overseasvote2004.com". Les expatriés y trouveront un formulaire officiel à remplir et donc à envoyer par courrier et fax.
«Cela ne concerne qu'un nombre très réduit de nos abonnés», indique à ZDNet France un porte-parole de Wanadoo à Paris. Il précise que des problèmes similaires surviennent de manière récurrente depuis 18 mois (lire notre écho du 21 mars 2003). Ils concernent des sites américains en ".gov" et ".mil". Pour autant le problème spécifique de l'accès au site de vote américain ne fait pas l'objet d'un procédure particulière, poursuit-on chez le premier FAI français.
Wanadoo a transmis le dossier au Cert-IST, un centre d'alerte en sécurité informatique géré par des grandes entreprises et administrations. «Le blocage de certaines adresses IP par des sites américains n'est pas nouveau», explique-t-on au Cert-IST. «Nous avons, par exemple, traité un incident il y a deux ans avec le site internet de la Nasa. Il avait mal interprété une surcharge de requêtes provenant d'un internaute du sud de la France. La Nasa suspectait un acte malveillant. En fait, l'outil de téléchargement de l'internaute était simplement mal configuré et lançait des téléchargements intempestifs sur une présentation de la station spatiale internationale. Nous avons signalé l'anomalie à la Nasa qui a levé son blocage.»
SOURCES : Lien vers http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39174193,00.htm
Le Bombshell Diebold par David Dill, Doug Jones et Barbara Simons
Cet article présente les résultats de trois des plus grands experts sur le matériel de vote électronique.
24 juillet 2006 - La plupart des scientifiques informatiques ont longtemps considéré comme Diebold l'enfant d'affiche pour tout ce qui ne va pas avec les machines de vote à écran tactile. Mais nous n'avons jamais imaginé que Diebold serait aussi irresponsable et incompétent car ils se sont révélés être.
Récemment, l'expert en sécurité informatique Harri Hursti révélé les failles de sécurité graves dans les logiciels de Diebold. Selon Michael Shamos, un informaticien et examinateur système de vote en Pennsylvanie, «C'est la faille de sécurité les plus sévères jamais découvert dans un système de vote."Encore plus choquant, nous avons appris récemment que Diebold et l'État du Maryland avait été au courant de ces vulnérabilités pour au moins deux ans. Ils ont été documentés dans l'analyse, commandée par le Maryland et menée par RABA Technologies, publié en Janvier 2004. Depuis plus de deux ans, Diebold a choisi de ne pas fixer les failles de sécurité, et dans le Maryland a choisi de ne pas alerter les autres États ou fonctionnaires nationaux au sujet de ces problèmes.Fondamentalement, Diebold comprenait une «porte dérobée» dans son logiciel, ce qui permet à quiconque de changer ou modifier le logiciel. Il n'y a pas de garanties techniques en place pour s'assurer que seules les personnes autorisées peuvent effectuer des modifications.
Un individu malveillant ayant accès à une machine à voter plate-forme pourrait le logiciel sans être détecté. Pire encore, si l'attaquant a calé la machine utilisée pour calculer les totaux pour une enceinte, il ou elle pourrait modifier les résultats de cette enceinte. Le fixer seulement les auteurs RABA proposé était d'avertir les gens que la manipulation d'une élection est contre la loi.
En règle générale, les machines à voter modernes sont livrés quelques jours avant les élections et stockées dans les foyers ou dans les bureaux de vote insécurité. Une grande variété de travailleurs au scrutin, les expéditeurs, les techniciens et autres personnes ayant accès à ces machines à voter plate-forme pourrait le logiciel. Ces modifications logicielles pourrait être difficile, voire impossible à détecter.
Diebold porte-parole David Ours admis au New York Times que la porte arrière a été inséré intentionnellement afin que les fonctionnaires électoraux pourraient être en mesure de mettre à jour leurs systèmes facilement. Ours justifié actions Diebold en disant: "Pour qu'il y ait un problème ici, vous êtes essentiellement en supposant une hypothèse où vous avez certains fonctionnaires électoraux mauvais et néfaste qui se glissent dans et introduire un morceau de logiciel ... Je ne crois pas ces personnes mauvaises élections existent. "Alors que la confiance Diebold en fonctionnaires électoraux est réconfortant, Diebold a placé les autorités électorales dans une position inconfortable, sans défense contre les candidats ou les électeurs mécontents en doute les résultats d'une élection. La situation est encore pire pour les États et les localités à l'aide de l'écran tactile Diebold machines qui n'ont pas de documents papier électeur vérifiées à raconter.
Machines à voter Diebold ont été certifiés pour être en conformité avec les normes du système de vote 2002, tel que requis par la loi Help America Vote. Ces normes interdisent les fonctionnalités du logiciel qui soulèvent un doute »que le logiciel testé au cours du processus de qualification reste inchangé et conserve son intégrité. " Nous devons nous demander comment le logiciel contenant une telle violation scandaleuse viennent d'être certifiés, et ce que d'autres défauts, mais d'être découvert, se cachent dans d'autres systèmes certifiés?Il ya eu de nombreux problèmes importants - certains ont entraîné voix perdues - impliquant dématérialisation des machines à voter produits par d'autres fournisseurs. Reconnaissant les risques intrinsèques des machines de vote sans papier, l'Association for Computing Machinery a publié une déclaration disant que chaque électeur devrait pouvoir «d'inspecter un physique (par exemple, papier) d'enregistrement pour vérifier que son vote a été correctement couler et à servir un contrôle indépendant sur le résultat. " Sans les dossiers papier des électeurs vérifiées de toutes les voix, et sans vérifications ponctuelles de routine de ces dossiers, aucun mode de scrutin actuellement disponibles peut faire confiance. Avec ces documents, même lorsque les machines ne fonctionnent pas correctement, chaque électeur peut vérifier que son vote a été correctement enregistré sur le papier.
Notre démocratie dépend de notre sécurité, ayant élections fiables et précis.
LES MAGOUILLES CONTINUENT...
Et voilà les magouilles commencent ou plutôt continuent... les votes ont commencé une dizaine de jours avant le 2 novembre et comme par hasard...dans l'Etat de Floride, fief de Geb Bush, frère du président en exercice. Ainsi pour ceux qui ne veulent pas voter électroniquement, les bulletins de vote en papier sont non conformes. Ceci dans le seul but d'obliger les gens à voter électroniquement. Et d'éviter ainsi tout contrôle. Croyez-le, il va repasser. Tout est étudié. Nous avons affaire là à la plus grande escroquerie au niveau de l'Etat. Kerry peut toujours parler... Cheney et sa clique de mafieux connaissent déjà les résultats. Ils ne tiennent pas à laisser la place à quelqu'un d'autre. Leur marionnette leur est trop utile. Ils vont pouvoir s'enrichir encore sur le dos de l'Etat Américain... des pauvres Afhgans et des irakiens... Nous en sommes certains, Bush va être réélu... et avec son administration, il pourra s'en donner à coeur joie dans la destruction de notre planète.
DUEL POUR LA MAISON-BLANCHE.
La Floride II, le retour du vote à problème.
Mardi 19 octobre 2004
On le craignait, nul n'en rêvait, mais la Floride l'a quand même fait : "Avec le scrutin de 2000 en mémoire et les amères débats autour de sa validité, les Floridiens ont commencé à voter lundi 18 octobre, et cela n'a pas fait un pli : à peine une heure après le début de l'élection, les premiers problèmes apparaissaient !" regrette USA Today. Le quotidien le plus vendu des Etats-Unis donne l'exemple du comté de Palm Beach, où une scrutatrice démocrate a constaté que les bulletins de vote remis aux électeurs qui refusaient d'utiliser les machines à écran tactile étaient non conformes. "Plusieurs bureaux de vote du comté de Broward avaient des problèmes avec leur connexion au centre de décompte et une panne d'ordinateur a empêché le vote dans le comté d'Orange, où se situe la ville d'Orlando", signale encore USA Today.
Le St Petersburg Times fait également état des dysfonctionnements et des pannes qui ont émaillé toute cette première journée de scrutin. "Des centaines d'électeurs ont fait le pied de grue devant les bureaux de vote. Des dizaines en ont eu marre et ont fini par s'en aller plutôt que d'attendre dans la chaleur." "C'est désespérant", se plaint Sumpton Jackson, 49 ans, qui était parmi les premiers à essayer de voter à College Hill Library, un quartier noir de Tampa, où les ordinateurs ont fait défaut durant deux heures. "J'ai attendu 90 minutes avant de laisser tomber. Devant moi, il y avait au moins une quarantaine de personnes, dont plusieurs en fauteuil roulant, toutes à attendre." "C'est comme une attraction de Disneyworld. On donne aux gens un pass pour qu'ils soient prioritaires quand ils reviendront, dans deux heures", reconnaît, désabusé, le responsable d'un des bureaux défaillants.
La porte-parole de la secrétaire d'Etat de Floride, Glenda Hood, notoirement connue pour sa partialité en faveur de George Bush, a estimé que "cette première journée de vote s'était à peu près bien passée et que les diverses pannes avaient été réparées très vite". Pour le représentant local du Parti républicain, le scrutin s'est même déroulé très correctement, "mis à part quelques problèmes mineurs".
Un avis que ne partage pas le Miami Herald, qui, s'il rapporte cette version officielle, remarque surtout que "le vote s'est mal déroulé dans au moins une vingtaine de lieux, laissant planer un doute plus que sérieux sur la qualité du scrutin du 2 novembre". Or, rappelle le grand quotidien local, c'est précisément pour éviter une réédition de la catastrophe de 2000 que ce vote anticipé a été créé.
En 2000, en effet, des milliers d'électeurs appartenant à des minorités connues pour soutenir traditionnellement le Parti démocrate n'avaient pas pu mettre leur bulletin dans l'urne, car ils ne figuraient pas sur les listes électorales, établies par une administration aux mains de Jeb Bush, frère du candidat George Bush. Ce dernier gagnait alors l'élection en Floride, et du coup remportait la victoire nationale par quelques centaines de voix.
"Echaudées par cette histoire, les minorités veulent profiter du vote anticipé pour s'assurer que leurs voix seront prises en compte", note le Miami Herald. Et cette première journée n'a rien pour les rassurer, reconnaît le quotidien.
Le Washington Post signale d'ailleurs que, rien que pour obtenir plusieurs bureaux consacrés au vote anticipé, "il a fallu des procédures judiciaires". La Cour suprême de Floride, acquise aux républicains, a en particulier rejeté la demande de certains syndicats d'autoriser les salariés déplacés de leurs lieux de vie à cause des ravages liés aux derniers ouragans à aller voter dans un bureau de vote anticipé plutôt que dans leur zone de résidence.
Le Post note que "la Floride n'est ni le premier ni le seul Etat à lancer le scrutin deux semaines avant le 2 novembre. Mais l'affaire de 2000 fait de cet Etat un symbole, vers lequel tous les regards sont donc tournés". "J'ai peur que certains bulletins ne soient pas comptés et qu'une fois encore la Floride soit la risée de tout le pays", confie une électrice au quotidien. "Je n'ai malheureusement aucun doute, avoue un électeur, le scrutin de Floride sera un fiasco."
Le journal remarque toutefois que, fiasco ou pas, ce vote sera original : "Pour une fois, les morts voteront. En effet, les bulletins des personnes qui décéderaient entre le jour de leur vote et le 2 novembre seront comptabilisés, ont assuré des responsables administratifs."
Eric Maurice & Eric Glover
Sources : Lien vers http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=28338&provenance=newsletter&bloc=01>
Les systèmes de vote aux Etats-Unis n’ont pas fini de faire débat. Après les révélations sur les principaux fabricants de machines de vote électroniques, après les contestations sur les décomptes en Ohio, voilà que des scientifiques ont démontré la vulnérabilité des machines qui seront les plus couramment utilisées lors des prochaines élections…
Les systèmes de vote ont connu des changements majeurs depuis l’imbroglio des élections présidentielles aux USA en 2000. Le Congrès a voté en 2002 le « Help America Vote Act », qui fournit des fonds pour améliorer les équipements de vote.
De 2003 à 2005, quelques $3 milliards ont été dépensés pour l’achat d’équipements. Election Data Services, une société de consulting politique estime qu’environ 40% des électeurs utiliseront une machine électronique à écran tactile lors des élections de midterm en novembre 2006.
Une marque de machines a la plus large part du marché, et de loin : AccuVote, de la société Diebold Election Systems.
Les découvertes des chercheurs de Princeton
Il y a deux semaines, néanmoins, Diebold a eu à faire face à l’un des plus embarrassants problèmes depuis sa fondation en 1859 comme fabricant de coffres-forts.
Edward W. Felten, un professeur d’informatique de Princeton, et ses collaborateurs ont fait des tests avec une machine AccuVote TS et remarqué que la clé donnant accès à la fente de carte mémoire de la machine semblait semblable à celle que l’un des étudiants avait chez lui.
Quand il amena la clé et l’essaya, la porte de protection du compartiment carte mémoire de l’AccuVote s’ouvrit. Après examen, il s’avéra que la clé était un élément standard utilisé dans des serrures simples de mobilier de bureau, de valise et de minibars d’hôtels.
Une fois que le la fente de carte mémoire est accessible, est-il possible d’introduire un software pirate qui manipulerait les votes ou les décomptes ?
C’est l’une des questions à laquelle le professeur Felten et deux de ses étudiants, Ariel J. Feldman et J. Alex Haldeman, ont tenté de répondre. Face au refus de Diebold de laisser les scientifiques tester l’AccuVote, l’équipe de Princeton n’a eu accès à une machine que par une tierce partie.
Avant même d’avoir fait cette surprenante découverte avec la clé du minibar, ils avaient émis une critique dévastatrice sur la sécurité de l’AccuVote. Pour les informaticiens ils avaient publié un document technique, et pour le grand public une vidéo. Leur réponse sans appel à la question de la faisabilité du truquage de vote sur l’AccuVote: facile !
Le principe du truquage des votes
Les chercheurs ont démontré la vulnérabilité de la machine à une attaque par du code introduit par carte mémoire. Le programme qu’ils ont conçu n’altère pas le processus du vote. La machine enregistre correctement chaque vote et fait une copie de sauvegarde.
Toutes les 15 secondes, le programme pirate vérifie les décomptes de votes internes, et ajoute ou soustrait des votes, pour atteindre les cibles programmées ; il fait les mêmes changements sur le fichier de sauvegarde. Les modifications ne peuvent être détectées par la suite, le nombre total de suffrages correspondant parfaitement au nombre de votants. A la fin de la journée d’élections, le programme pirate s’efface, ne laissant aucune trace.
La réponse de Diebold
Le 13.09.2006, quand le Centre de Technologie de l’Information de Princeton a publié ses découvertes, Diebold a publié un communiqué de presse, ignorant la démonstration et l’analyse des chercheurs. Il disait que la machine AccuVote de Princeton était « vieille de deux générations » et « n’était plus utilisée nulle part. »
Le professeur Felten, a déclaré qu’il ne pouvait imaginer qu’une nouvelle version du software de l’AccuVote puisse se protéger contre ce type d’attaque. Mais il dit que c’est avec plaisir qu’il testerait la nouvelle version.
Mark G. Radke, directeur du marketing de Diebold, a déclaré que le machines AccuVote ont été certifiées par les agents électoraux fédéraux, et qu’aucun chercheur universitaire ne serait autorisé à tester un AccuVote fourni par Diebold.
Radke dit que les critiques contre Diebold étaient focalisées sur le software et qu’ « elles n’ont aucune idée de la sécurité physique » qui protège les machines des intrusions.
Ce même point était mis en avant dans le communiqué de presse critiquant l’étude de Princeton, en disant qu’ « elle ignore les sécurités physiques et les procédures électorales. »
Cette critique est en contradiction avec la page 5 de l’étude de Princeton, où les auteurs montrent, pas à pas, les détails de l’installation su software pirate.
Même avant la découverte du lien avec la clé du minibar, les chercheurs avaient appris que la serrure était facile à ouvrir : l’un deux le faisait régulièrement en moins de 10 secondes.
Les sceptiques, qui ne peuvent croire qu’une élection puisse être aussi facilement manipulée, peuvent visionner la vidéo en ligne de 10 minutes : la serrure de l’Accuvote est crochetée, une carte mémoire est introduite, la machine est réinitialisée, et en 60 secondes elle est prête a fournir les résultats demandés en faveur de tel ou tel candidat.
Les doutes sur les machines AccuVote ne datent pas d’aujourd’hui
Les informaticiens, experts en sécurité, ont tiré la sonnette d’alarme depuis des années.
David L. Dill de Stanford et Douglas W. Jones de l’université de l’Iowa furent parmi les premiers à alerter le public sur les problèmes potentiels. Mais la possibilité de pirater les votes par des moyens électroniques demeurait rien de plus qu’une hypothèse, jusqu’à l’été 2003, quand le code du système d’exploitation de l’AccuVote fut découvert sur un serveur de Diebold, accessible au public.
Il fut vite entre les mains des chercheurs. Les vulnérabilités suspectées furent confirmées, et des défauts inconnus furent ajoutés à la liste des soucis.
Lors d’une conférence sur la sécurité informatique, Aviel D. Rubin, professeur d’informatique à a Johns Hopkins et Dan S. Wallach, professeur associé à Rice caractérisèrent le système comme « de loin sous les critères standards minimaux de sécurité. »
Le professeur Rubin venait de publier un livre non-technique intitulé, « Braver les nouveaux scrutins : la bataille pour la sauvegarde de la démocratie à l’âge du vote électronique » (Morgan Road Books), qui décrit comment sa vie tranquille bascula après que lui, et ses collègues aient publié leur papier. Il décrit les menaces de poursuites des avocats de Diebold, s’ils donnaient des interviews qui pourraient« apparaître comme détériorant ou gênant le business actuel ou futur de Diebold. »L’université Johns Hopkins se rangea à son côté, et son président William R. Brody, le félicita pour son travail.
Récemment, il y a eu des signes de remise en cause de la confiance en les équipements AccuVote par certains états. Des officiels en Californie, Floride and Pennsylvanie ont fait part de leurs inquiétudes. Au Maryland, la Maison des Représentants a voté 137 voix à 0 un projet de loi interdisant l’utilisation des machines AccuVote parce qu’elles ne sont pas équipées pour fournir un audit sur papier (le sénat de l’état à rejeté le projet qui est mort).
(Source : RANDALL STROSS, NY Times du 24.09.2006)
4 Réponses à “Les scandales du vote électronique aux USA (suite)”
Les grandes démocraties ne devraient pas utiliser le vote électronique, car les manipulations techniques sont trop faciles.
Mais une nation….
…qui est prête à destituer un président qui a oser mentir sur une histoire de fesses,
…mais qui a élu par deux fois un président qui a usurpé le pouvoir,
…qui à pris pour argent comptants les mensonges sur le terrorisme, sur les prétendues armes de destructions massives en Irak,
…qui accepte les collusions du mondes des affaires et de la politique sur le sujet Irakien.
… qui enferme sans jugement et hors de son territoire des individus seulement soupçonnés,
… qui se permet d’intervenir sur le sol de pays étrangers amis pour kidnapper ces individus
… qui appelait à la haine et menacait la France parce qu’elle considérait que l’Irak n’était pas impliqué dans les actes de terrorisme du 11 septembre et qu’envahir ce pays n’aurait fait que déstabiliser encore plus une région très sensibles.
… est elle encore une grande démocratie.
Le rêve Américain serait il devenu le cauchemar Américan
Le probléme ici au states mon cher jakouiller est que personne n’en a rien a faire.
C’est a dire que les gens ralent (un peu pas trop fort), et la presse s’en fout.
Les démocrates sont des laches, remarque ils sont "sponsorisés" par les memes megas-corporations donc ils se taisent.
Pour etre plus clair :
Oui la majorité des americains (people et politiques) savent que les machines de vote électroniques sont fabriquées par deux entreprises qui sponsorisent le parti républicain … " style="margin: 0px; padding: 0px; border: none; " />
Non ils n’iront pas gueuler dans la rue.
Pourquoi ?
Peur du gendarme, "United we stand", en résumé the "american freedom" est désormais compris comme :
Acheter pas cher (made in china)
crédit pas cher (grosse bagnole)
Guerre en Irak : Bin oui mon bon monsieur, j’ai vu dans FoxNews que les TERRORISTES Irakien (oublié que c’est bush qui est l’envahisseur) sont TELLEMENT JALOUX de notre belle AMERIQUE qu’il nous faut des gens de la trempe de Bush pour nous proteger….
Voila voila, j’ai aimé les states jusqu’en 2003 …. C’est dommage les gens ici sont désormais TOTALEMENT a coté de leurs pompes ….
Deniere info de la manager de mes comptes bancaires :
Oui c’est normal que TOUS les chéques (j’ai des business ici) et les virements sur votre comptes soient "retenus" (hold on) par la banque pour des durées qui oscillent entre 15 et 30 jours car vous etes "flagged" marqué en rouge par le FBI …
Moi : pourqoi donc ????
elle : parce que vous faites des virements outre-atlantique (virement en France), donc c’est supect et nous avons du donner vos infos bancaires au FBI en accords avec le "Homeland Security Bill" ….
J’essayerais d’etre de retour en France courant Novembre …. Une seule anicroche : Je suis peut etre aussi "flagged" dans les aéroports : Peut etre ne pourrais-je pas utiliser l’avion pour quitter ce pays de fou!
http://veritance.populus.org/rub/32Nous le disons et le répétons, Bush va être réelu... les crapules qui sont derrière lui n'ont certainement pas l'intention de mettre un autre président à sa place. Ils ont déjà tout préparé. Les élections seront truquées car Nathan Sproul, le grand patron de Proul et Associated, une firme de consulting politique est un ami de Bush et tout vote pour Kerry ira à la poubelle... préparez-vous au pire...Le coup d'Etat électronique de George Bush
mardi 22 juin 2004
Plus de cinquante millions de citoyens américains, soit un quart du corps électoral, vont utiliser des machines électroniques pour voter lors de l'élection présidentielle de 2004. 80% de ces machines ont été achetées par les différents Etats américains à deux sociétés, Diebold et ES&S (Election Systems and Softwrare) qui sont connues pour leurs liens étroits et incestueux avec le clan républicain. 80 % de ces machines ne produiront pas de reçu papier pour les votes effectués.
Ainsi, plusieurs dizaines de millions de votes ne pourront pas être vérifiés et la régularité des résultats dépendra donc de l'éthique de sociétés privées qui ont interdit contractuellement aux Etats d'examiner les logiciels utilisés, même en cas de résultats suspects.
Imaginez ainsi, qu'après une élection présidentielle en France, tous les bulletins de votes soient emmenés par une société privée, ayant des liens étroits avec le candidat principal, et soient dépouillés par des membres de cette société dans ses locaux et dans le plus grand secret, sans que l'Etat ou des citoyens de tous bords puissent contester les résultats annoncés !
Une étude réalisée par l'Université John Hopkins de Baltimore, a souligné l'absence totale de garantie des machines vendues par Diebold et la très grande facilité avec laquelle il est possible de fausser les résultats et de les modifier à distance.
La seule réponse de Diebold à ce rapport a été d'accuser ses auteurs d'appartenir aux 'théoriciens du complot' et de vouloir empêcher la modernisation du système électoral américain.
Complot ou pas, il est particulièrement troublant d'apprendre que le président de Diebold a publié une lettre destinée à recueillir des fonds pour le parti Républicain, dans laquelle il promet d'aider le président Bush à obtenir les voix de l'Ohio lors de l'élection présidentielle. Cette lettre a été envoyée en 2003 juste avant que la société Diebold obtienne, avec deux autres sociétés, le juteux marché des machines électorales électroniques.
Afin de s'assurer qu'un maximum d'Etats adopte ces nouvelles machines avant les élections de novembre 2004, l'administration Bush a fait passer une loi (Help America Vote Act 2002) qui prévoit une aide de près de 4 milliards de dollars pour inciter les Etats à ranger au placard les vieux bulletins de vote. Cette aide n'est accordée qu'aux Etats qui procèdent préalablement à un nettoyage de leur liste électorale. Ce nettoyage est curieusement confié systématiquement à des sociétés privées, dont, comme on aurait pu s'en douter, Diebold. Ici aussi, la recomposition des listes électorales n'est pas vérifiée par les Etats ni par des membres de l'administration fédérale.
Juste avant l'élection présidentielle de 2000, Diebold avait déjà reçu le mandat de l'Etat de Floride, dirigé par le propre frère de George Bush (Jeb), de procéder à un tel nettoyage. On connaît le résultat de ce nettoyage ('ethnique' on dit certains) : plus de 50 000 votes noirs et Démocrates ont été illégalement supprimés des listes (dans l'Etat de Floride on connaît la 'Race' de l'électeur et le parti pour lequel il vote lors des primaires. Ces mentions sont indiquées sur le bulletin d'inscription aux listes électorales) ! On se souvient qu'Al Gore est censé avoir perdu l'Etat de Floride, et par conséquent l'élection présidentielle américaine, à un peu moins de 600 voix près (on comprend mieux pourquoi la Cour Suprême avait refusé de procéder à un recomptage des votes) !
Pour prix de cette loyauté Diebold s'est vue confiée le marché des machines électorales électroniques dans de nombreux Etats américains.
L'administration Bush a également mis en place un système de vote électronique pour ses militaires basés à l'étranger (plus de 300 000). Encore une fois, la gestion des votes a été confiée à des sociétés privées, dont un groupe d'investissement saoudien et Accenture.
Vu les antécédents de l'administration Bush, on peut légitimement douter du caractère hautement démocratique des prochaines élections américaines. Une double fraude semble ainsi devoir garantir une victoire au clan Bush, (quelque soient les évènements internationaux, la situation économique américaine ou les preuves portant sur de nouvelles violations des droits de l'homme commises par cette administration) :
une fraude lors de la recomposition des listes électorales (élimination du vote noir et Démocrate, sous des prétextes fallacieux et non vérifiables, par des sociétés contrôlées par des proches du parti Républicain) ;
une fraude lors du décompte des votes (de nombreuses élections locales ont eu lieu en 2003 avec de telles machines et ont déjà été entachées de très nombreuses suspicions de fraude. Mais en raison des clauses contractuelles imposées par ces sociétés privées il a été impossible de vérifier les résultats dans des conditions normales et de les remettre en cause. Les fraudes supposées ont systématiquement profité aux candidats Républicains).
Rien ne semble pouvoir arrêter cet engrenage peu démocratique. D'importantes personnalités américaines s'en sont inquiétées et ont publié des textes alarmistes sur le sujet : Howard Dean (ancien candidat Démocrate à l'investiture), Paul Krugman (l'un des plus connus et respectés éditorialistes du New York Times), Greg Palast (le journaliste d'investigation américain qui avait révélé les fraudes électorales lors des élections présidentielles de 2000), Michael Moore…
Toutes ces mises en gardes n'ont eu aucun effet et n'ont pas su mobiliser l'opinion publique pour le moment.
Seule une action citoyenne préventive contre "Double Voyou Bush" pourrait empêcher la victoire annoncée d'un clan minoritaire, contre ce qui était, il y a encore quatre ans, la plus grande démocratie du monde.
Quelques sources :
Vanishing Votes, de Greg Palast, dans The Nation, 29 avril 2004 ;
All President's Votes ? de Andrew Gumbel, dans The Independent, 13 octobre 2003 ;
Hold Up on E-Voting, de Howard Dean, dans The Daily Camera/Colorado, 3 juin 2004 ;
How to Hack an Election, de Paul Krugman, dans The New York Times, 31 janvier 2004 ;
Voting Chaos looms for American election, de Steve Connor, dans The Independent, 16 février 2004 ;
US Citizens Revolting Against Paperless Voting, de Marty Logan, dans Inter Press Service, 5 juin 2004 ;
E-Voting Oversight Overwhelms US Agency, de Rachel Konrad, dans Associated Press, 4 mai 2004 ;
Michael Moore Attacks E-Voting, de Andrew Donoghue, dans ZDNet, 10 Novembre 2003 ;
E-Vote Machines Drop More Ballots, de Kim Zetter, dans Wired News, 9 février 2004 ;
Diebold, Electronic Voting and the Vast Right-Wing Conspiracy, de Bob Fitrakis, dans Free Press, Colombus, Ohio, 25 février 2004 ;
de L'Idiot du Village Le coup d'Etat du 9 décembre 2000 Lien vers http://www.lidiotduvillage.com/imprimersansb.php3?id_breve=35>
Sources : Lien vers http://www.lidiotduvillage.com/breve.php3?id_breve=47>Une firme de consulting politique accusée de détruire des fiches d'inscription électorale démocrates
Cet été, Adam Banse, enseignant intérimaire, s'était fait embaucher pour aller frapper aux portes et inciter les Américains à s'inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle du 2 novembre. Il a démissionné, furieux, deux heures plus tard: "ils m'ont dit que si je ramenais des inscriptions démocrates, je serais viré. Je me suis dit: 'il y a vraiment un truc qui cloche!".
Il n'est pas le seul. Pour ce scrutin où la participation s'annonce comme un facteur crucial et où des bataillons d'observateurs sont mobilisés par crainte d'irrégularités dans plusieurs Etats-clés du champ de bataille, une société de consulting financée par le parti républicain est sur la sellette, accusée d'avoir trompé les électeurs potentiels et détruit les fiches d'inscriptions d'électeurs démocrates.
Sproul & Associates, basée en Arizona, fait l'objet d'enquêtes dans l'Oregon et le Nevada, où d'autre gens embauchés comme Adam Banse se sont plaints d'avoir reçu comme consigne de n'enregistrer que les électeurs républicains, et de se débarrasser des formulaires remplis par des démocrates...
Une manipulation présumée rendue possible par un système américain où les électeurs s'inscrivent sur les listes avec leur affiliation politique.
Dans l'Oregon, les autorités de l'Etat affirment prendre ces plaintes très au sérieux et ont ouvert une enquête.
En Arizona, Nathan Sproul, ancien chef du parti républicain pour l'Etat, dément toute intention de fraude et accuse les démocrates d'avoir tout inventé: "Ils parlent de fraude là où il n'y en a pas, et poussent les médias à couvrir l'affaire".
Même son de cloche chez la porte-parole du Comité national républicain, Heather Layman, qui affirme que son parti accepte tous les électeurs, et accuse également les démocrates: "S'il n'y a pas trace de fraude, inventez-en, manipulez la presse pour qu'elle parle de ces accusations sans fondement, et répandez la peur".
Quant à la firme mise en cause, elle se refuse à dire dans quels Etats elle organise ses opérations d'inscription d'électeurs. Sproul a été fondée l'année dernière et a reçu près de 500.000 dollars (396.650 euros) du parti républicain depuis juillet, selon les chiffres officiels de la campagne.
Ces deux dernières semaines, d'anciens employés se sont fait connaître en Virginie occidentale, Pennsylvanie, Nevada et Oregon, racontant avoir eu pour instructions de n'inscrire que les républicains et de "tourner le dos" à ceux qui comptaient voter Kerry. Certains affirment même que des formulaires d'inscription démocrates ont été purement et simplement détruits ou jetés.
Eric Russell, de Las Vegas, a raconté à l'Associated Press avoir vu un chef d'équipe de Sproul déchirer dix de ces formulaires démocrates, et a réussi à en récupérer des morceaux, en guise de preuve. Il affirme que "Voters Outreach of America" (nom sous lequel Sproul opère au Nevada et dans d'autres Etats) lui doit encore de l'argent mais refuse de le payer.
Suite à ces accusations, les démocrates de Las Vegas ont, sans succès, demandé à un juge local de rouvrir le processus d'inscription des électeurs.
En Virginie occidentale, Lisa Bragg n'a même pas commencé à travailler pour Sproul, choquée par la première session d'orientation: les futurs "canvassers" (prospecteurs électoraux) y étaient incités à se faire passer pour des sondeurs... Et, sur la profession de foi distribuée par Sproul à son personnel, on pouvait lire en toutes lettres": "notre objectif est d'enregistrer des républicains". AP
Sources : Lien vers http://www.etnoka.fr/forums/view-msg.tcl?msg_id=000RZl&page=1&topic_id=242>Rumeurs sur le vote électronique US : manipulation ou véritable scandale.
Une rumeur persistante secoue le net politique et la blogosphère politique. Diebold, une société américaine commercialisant des bornes de vote électronique, aurait crée un système permettant de modifier les suffrages exprimés.
Cette info, découverte par Bev Harris et relayée par des associations contre l'administration Bush et la guerre américaine en Irak, ne semble pas dépasser le stade de la rumeur. Il manque sûrement des preuves tangibles pour faire exploser le scandale du vote contesté de 2001 en Floride.
Encore une fois cela permet de dire que le vote électronique, le plus médiatisé des enfants de la démocratie électronique, reste une question technique. Pourra-t-on découvrir un jour un système intègre à l'abri de tous les bidouillages électoraux?
Avant de répondre à cette question, il semble plus important de se concentrer une nouvelle fois sur l'e-participation. Il y a encore tellement à faire pour utiliser toutes les potentialités du Net dans le champ de la participation citoyenne.
Sources : Lien vers http://www.netpolitique.net/php/articles/diebold.php3>L'affaire Diebold: blogs en campagne pour la désobéissance civile
Mon bon Webuchet, Lafayette va se retourner dans sa tombe:
La démocratie américaine est en danger. Le système de vote électronique est truqué.
C'est ce qu'a découvert en janvier dernier un journaliste indépendant, Bev Harris. Sa trouvaille est désormais relayée par Why War?, une association créée à l'origine par des étudiants du Swarthmore College désireux de questionner les choix va-t-en-guerre de l'administration américaine au lendemain de l'attentat du 9 septembre.
La blogosphère américaine a mis le feu aux poudres en relayant l'alerte.
Il y a de quoi, les ingrédients sont explosifs. Résumons pour ceux qui ne sont pas encore au courant:
Diebold, prestataire officiel pour le décompte des votes dans 37 états américains, aurait volontairement créé un système électronique permettant à quiconque possédant l'accès aux machines d'ajouter ou de détruire des votes de façon indétectable.
Ce n'est pas tout: certains documents rendus publics prouveraient que les partisans de George Bush s'en seraient servis lors des dernières élections présidentielles américaines pour manipuler les résultats en Floride et en Georgie - dont ont sait qu'ils ont décidé de l'issue de l'élection.
Why War? met à la disposition du public un grand nombre de documents que Diebold tente aujourd'hui de faire disparaitre par la voie judiciaire et par pression directe sur les hébergeurs.
Eu égard à la gravité des accusations, peu d'organisations se sont encore résolument engagées aux côtés de Why War? par crainte des retombées judiciaires et politiques, mais la blogosphère américaine s'est emparée de l'affaire et depuis une semaine rien ne va plus pour Diebold.
Les sites miroirs se multiplient, changent d'adresse dès que Diebold obtient satisfaction auprès d'un hébergeur. Les activistes de Why War? jouent la procédure, toujours en avant d'une plainte, et les documents semblent aujourd'hui échapper à toute tentative de récupération en vue d'une destruction.
Une recherche sur les mots "Diebold blog" dans Google donne déjà plus de 3900 résultats.
[mais pas un seul résultat sur "Diebold" dans les archives du quotidien Le Monde]
Le sujet est "touchy".
Certains media ont retiré leurs articles online sur le sujet, comme CNN qui publiait la nouvelle le 15 septembre: aujourd'hui, c'est file-not-found qui répond.
En revanche, la polémique abonde sur les blogs. Citons à titre d'exemple:
- CNN Lies, qui tient une chronique régulière sur les pratiques de désinformation du réseau crée par Ted Turner.
- David Weinberger, qui prédit un scandale national de grande ampleur
- Dan Gillmor invectivant Diebold à propos des actions menées à l'encontre des hébergeurs: "Can Diebold be this stupid?"
- Le Blog The Agonist publie une chronologie du scandale fort complète.
Diebold contre attaque en accusant Why War? d'abus de copyright, les pièces incriminées n'ayant pas vocation à être rendues publiques (sic).
Et légalement Why War? est dans son tort.
Par ailleurs, la direction de Diebold entend poursuivre en justice toute personne relayant l'accès à l'information dévoilée par Why War?
De quoi exciter les bloggers américains qui lancent aujourd'hui un appel à la désobeissance civile.
Chaud devant...
Bloguevard
PS: où en est le projet de "CNN à la française" demandé par Jacques Chirac en mars dernier?
Emmanuelle Richard en parlait déjà sur Radio Spartacus.
Voir aussi la nouvelle publiée en septembre dernier par Yahoo! ou encore le site de l'UPJF.
Mais est-ce vraiment la bonne réplique à donner aux media anglo-saxons?
Au Petit Calepin, nous sommes partisans d'un "CNN du pauvre" autrement plus indépendant et percutant.
Sources : Lien vers http://www.lepetitcalepin.com/comments.php?id=P235_0_1_0>
Des failles logicielles et des manipulations des votes
Source: http://www.journaldunet.com/solutions/securite/analyse/vote-electronique-le-bulletin-papier-rehabilite/des-failles-logicielles-et-des-manipulations-des-votes.shtml
De nombreux cas de dysfonctionnements ont été recensés, principalement aux Etats-Unis où l'usage du vote électronique est plus répandu. Plusieurs ont été identifiés à l'occasion des primaires américaines et jettent encore plus le doute sur la fiabilité de ces systèmes.
Dans l'Ohio, en mars 2008, dans 11 comtés, les votes disparaissaient à chaque chargement d'une carte mémoire dans les ordinateurs de vote. Une erreur due en réalité à une faille logicielle, d'abord niée par le constructeur Diebold. Après avoir argué d'un probléme de compatibilité avec un logiciel antivirus.
Diebold a finalement reconnu et informé 34 états américains, utilisateurs de ses machines (19 modèles sont concernés), d'une erreur de programmation de nature à ne pas comptabiliser l'ensemble des votes réalisés. La secrétaire d'Etat de l'Ohio avait déposé plainte contre le constructeur début août.
Lire la suite...http://veritance.populus.org/rub/7
AUCUN RESPECT POUR LA NATUREPour nous pas de problèmes, nous savons exactement à quoi nous en tenir avec Bush. Nous savons qui il est. Nous savons ce qu'il vaut. Tout comme nous connaissons la couleur de l'âme de ceux qui lui soufflent dans quel sens il doit orienter sa politique.
Comme nous le laissons entendre sur nos autres sites, notre regard va au-delà de ce que l'on peut percevoir à l'oeil nu. Les âmes damnées qui oeuvrent avec Bush sont aussi noires que les nôtres sont blanches... le combat entre l'Ombre et la Lumière ne date pas d'aujourd'hui. Cela remonte à la Création de notre monde.
Bush possède la même conception du monde que Adolf Hitler, avec cependant un petit plus... Hitler adorait les animaux et aimait la nature faute d'aimer le genre humain.
Depuis que Bush est au pouvoir, sa seule ambition est de favoriser ses riches amis patrons des industries pétrolifères, de l'armement et pharmaceutique. Il n'a que mépris pour le petit peuple. Le budget qu'il a présenté au congrès comporte 150 coupes dans le social. Seront pénalisés les enfants dont il avait pourtant fait sa priorité dans ses discours post-électoraux... "No child behind..."... les handicapés... les personnes âgées... les prisonniers... et nous ne parlerons pas bien sûr des 4 millions de "sans abri" dont il se soucie comme d'une guigne.
Question environnement : Il a refusé de signer le protocole de Kyoto et maintenant bien sûr, il autorise le massacre de l'Alaska. Qu'importe à cet individu le sort de notre planète. On ne peut s'empêcher de penser qu'il est le digne descendant de Prescott Bush, son grand-père, qui fit fortune avec Hitler...
Vendredi 18 mars 2005
ALASKA - Touche pas à mes caribous !
C’est "la demeure des caribous, des ours et des oies des neiges", écrit The Boston Globe. The Guardian, de Londres, lui, évoque "la toundra gelée, les caribous qui mettent bas, les loups, les ours polaires, les millions d’oiseaux migrateurs, la beauté éblouissante" des paysages enneigés. Cet petit paradis terrestre est aujourd’hui menacé : mercredi 16 mars, le Sénat américain a approuvé le principe de forages pétroliers dans la réserve naturelle nationale d’Alaska (ANWR, pour Arctic National Wildlife Refuge).
L’ANWR, qui couvre une superficie de 80 000 km2, a été créée en 1960. Sous le premier mandat de George W. Bush, les républicains avaient déjà tenté d'y faire autoriser la recherche et l'exploitation pétrolière. Sans succès. Le 16 mars, le projet a été voté par le Sénat par 51 voix contre 49.
Sous le titre "Un paradis en voie de pollution", The Guardian s’indigne. Il craint que l’autorisation de forages pétroliers en Alaska n’ouvre la voie à l’exploitation d’autres zones jusque-là épargnées, comme la Floride ou la Californie.
En 2000 et 2004, dans sa course à la Maison-Blanche, George W. Bush avait promis de réduire la dépendance énergétique des Etats-Unis. "Actuellement, 58 es 21 millions de barils consommés chaque jour dans le pays sont importés", précise The Guardian. Exploiter le pétrole de l’ANWR permettrait de couvrir jusqu'à 5 es besoins. Mais à quoi bon ? "Il est absurde d’imaginer que l’Amérique, qui ne possède que 3 es réserves mondiales et consomme un quart de la production globale, puisse assurer un jour son indépendance énergétique."
A quoi bon ? s’exclame aussi The Boston Globe. "En 2025, même en exploitant l’ANWR, les Etats-Unis devront toujours importer 65 e leur pétrole ; 68 i l’ANWR reste vierge." Or cette réduction de 3 e ferait "au prix de la construction d’un réseau de routes, de pistes d’atterrissage, de pipelines, de plates-formes de forage et d’autres structures". Le quotidien américain rappelle, en guise de conclusion, que l’opinion américaine s’oppose, à 55 à l’exploitation pétrolière de l’Alaska. Le Congrès a-t-il raison de n’écouter que les lobbies pétroliers ?
Sources : Lien vers http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=49303&provenance=newsletter&bloc=05L'avocat écologiste Robert Kennedy Jr. dit que Bush constitue une menace
PAR JUDY MONCHUK
BANFF, Alberta (PC) - L'avocat écologiste Robert Kennedy Jr. soutient que George W. Bush constitue la menace la plus importante pour l'environnement de la planète. Mais le Canada a aussi, selon lui, ses "petits George Bush" qui ne considèrent les ressources naturelles que comme des sources de profit.
"C'est à peu près la pire chose que je pourrais dire à leur sujet", a dit M. Kennedy, qui participe à Banff, dans les Rocheuses Canadiennes, à un événement bénéfice organisé par Waterkeeper Alliance, un organisme dont il est le président. Cet organisme s'est donné comme mandat la protection des cours d'eau à travers le monde.
M. Kennedy n'a pas donné les noms de ceux dont il croit qu'ils ne protègent pas l'environnement de façon adéquate, mais a donné quelques indices. "Il y a des gens comme ça - et je suis désolé de le dire - au Canada, dans les gouvernements de l'Alberta et de la Colombie-Britannique et dans plusieurs autres provinces."
M. Kennedy, fils du sénateur américain assassiné Robert Kennedy, n'en est pas à sa première critique des efforts environnementaux Canadiens. Au cours d'une visite effectuée en Alberta en 2002, il avait argumenté avec l'ancien ministre de l'Environnement de la province Lorne Taylor au sujet des lois antipollution albertaines. M. Taylor avait dit que les riches Américains n'ont pas à critiquer ce qu'ils ne connaissent pas.
Selon M. Kennedy, il y a des gens dans tous les pays qui croient que la planète devrait être traitée comme une entreprise, en épuisant les ressources naturelles et en les transformant en argent aussi vite que possible. "Vous pouvez faire cela, vous pouvez générer de l'argent instantanément et créer l'illusion d'une économie prospère, mais nos enfants devront payer pour notre virée insouciante."
Mais le membre de la puissante famille Kennedy a gardé ses mots les plus durs pour le président George W. Bush. "Aux Etats-Unis, nous avons un président qui a lancé une guerre sainte contre l'environnement américain et l'environnement mondial (...) en se tenant loin de traités comme celui de Kyoto (sur les changements climatiques).
"Nous avions les meilleures lois dans le monde et au cours des quatre dernières années, ce président les a éventrées."
M. Kennedy doit prononcer un discours à Calgary dimanche sur les dossiers environnementaux locaux.
sources : Lien vers http://mesnouvelles.branchez-vous.com/Nationales/050107/N010794U.html>Comment la Maison-Blanche
cache le réchauffement du climat
Selon le député américain Henry Waxman , le clan Bush a pris l'habitude de fausser les études scientifiques des agences gouvernementales. Notamment pour nier les effets des gaz à effet de serre.
PAR MANUEL GRANDJEAN
L'homme est un cauchemar pour l'Administration Bush. Député démocrate de Californie, spécialiste des questions d'énergie, Henry Waxman n'a de cesse de dénoncer les magouilles de la Maison-Blanche. En janvier 2002, il avait démontré comment la politique énergétique des USA avait été taillée sur mesure pour le géant de l'électricité Enron. En mai de cette année, il accusait le groupe d'ingénierie pétrolière Halliburton - dirigé jusqu'en 2000 par le vice-président Dick Cheney - d'avoir déjà gagné près de 500 millions de dollars en deux ans grâce à des projets liés à l'Irak. Ceci avant même que le pays soit occupé par les troupes de Washington.
Le 7 août, le député Waxman lançait une nouvelle bombe dans les jambes de George W. Sous le titre anodin de «Politiques et science dans l'Administration Bush», le rapport produit par son bureau relève toutes les interventions de l'actuel gouvernement des Etats-Unis pour manipuler les évaluations scientifiques et déformer ou censurer leurs conclusions. «Ces actions», explique Henry Waxman, «vont beaucoup plus loin que les réajustements ordinaires qui accompagnent le changement d'occupant à la Maison-Blanche.»
A qui ça profite
La prise de contrôle de la science par le clan Bush touche un très large éventail de sujets. Les limiers de Waxman en ont répertorié pas moins de vingt et un: de la prévention des maladies sexuellement transmissibles à la sauvegarde des caribous de l'Alaska, en passant par la pollution de l'eau par l'agriculture ou l'industrie. Un point commun relie cependant tous ces sujets, écrit Henry Waxman: «Les bénéficiaires des manipulations scientifiques sont tous d'importants supporters du président», que ce soit des conservateurs sur les plans social et moral ou de groupes industriels.
Pour les premiers, l'Administration Bush a notamment réussi à influer sur la communication de l'agence fédérale pour le contrôle et la prévention des maladies. Contre toute évidence scientifique, celle-ci met aujourd'hui en cause l'efficacité du préservatif contre la propagation du sida et favorise une politique basée sur la seule abstinence. Dans le même style, les politiciens conservateurs sont parvenus à faire en sorte que l'Institut national continue à insinuer qu'un lien existe entre l'avortement et le cancer du sein, alors que, médicalement, l'inexistence de cette relation est prouvée depuis au moins cinq ans.
Quant aux consortiums industriels proches du pouvoir, ils bénéficient des entorses à l'exactitude scientifique dans d'autres domaines. Le Département de l'agriculture, par exemple, exige ainsi que toute communication scientifique sur les «sujets sensibles» lui soit soumise avant publication. Soit: «Les méthodes agricoles qui peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé et l'environnement». On s'en doute, ce passage obligé par la bureaucratie politique n'a pas pour but de mieux diffuser l'information...
Les experts du président
Selon Waxman, la Maison-Blanche utilise encore une autre technique pour inhiber le travail des savants. Elle nomme au sein des comités d'experts des personnes qui défendent les intérêts adéquats. Ainsi, en août 2002, le gouvernement a remplacé quinze membres sur dix-huit du comité d'experts sur la santé environnementale. Les nouveaux venus ont de faibles références scientifiques mais ils cultivent en revanche des liens très étroits avec l'industrie.
La question du réchauffement climatique est évidemment un sujet crucial. Lorsque George W. Bush avait rejeté le Protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre, il avait promis que «la politique de l'Administration concernant l'évolution du climat sera fondée sur la science». En fait, le président s'est efforcé de forger la science au feu de sa politique.
En juin dernier, l'Agence nationale pour la protection de l'environnement (EPA) publiait un rapport présenté comme le document le plus complet jamais produit aux Etats-Unis. Le texte, cependant, est totalement muet sur le réchauffement climatique. Cette absence serait restée inexplicable, si une fuite ne s'était produite. Dans le New York Times du 13 juillet, un ancien de l'EPA, Jeremy Symons, explique ce qui s'est passé.
On censure les rapports
Une première version du rapport comprenait bien une section sur le réchauffement climatique. Mais les services de la Maison-Blanche ont fait savoir à l'agence qu'ils exigeaient des «corrections majeures» du texte et qu'aucune modification ne serait permise après leur intervention. Finalement, les scientifiques de l'EPA ont préféré supprimer toute la section plutôt que de cautionner des informations scientifiquement non crédibles. L'intrusion de la politique dans leur champ d'activité fait frémir plus d'un scientifique étasunien. La prestigieuse revue «Science» s'est inquiétée en janvier dernier de l'«invasion par l'Administration Bush de secteurs autrefois protégés contre ce type de manipulations». Même un ancien administrateur de l'EPA, en poste sous les présidences de Nixon et de Ford, est sorti du bois pour témoigner que jamais, à cette époque, la Maison-Blanche ne s'était permise de travestir la réalité.
«La population dépend d'agences fédérales pour promouvoir la recherche scientifique et développer des politiques fondées aptes à protéger la santé et le bien-être de la nation», explique Henry Waxman. L'indépendance de la recherche jouait donc un rôle capital dans l'exercice de la démocratie. «Aujourd'hui, l'Administration Bush a faussé cette perspective», estime le député californien. Au détriment de la communauté scientifique des Etats-Unis qui perd sa crédibilité. Au détriment également de la population de la planète, soumise aux effets d'un réchauffement climatique nié contre la science par le pays qui produit à lui seul plus d'un quart des gaz à effet de serre.
Fin de l’Amérique : une lettre d’avertissement à un jeune patriote
Je suis tombé par hasard sur une vidéo trouvée sur Youtube diffusant une conférence donnée par Naomi Wolf (ancienne conseillère de Clinton puis d’Al Gore) à l’université de Washington à Seattle le 11 octobre 2007 à l’occasion de la parution de son dernier livre : The End of America : A letter of Warning to a Young Patriot (ce que je traduis par : La Fin de l’Amérique : une lettre d’avertissement à un jeune patriote).
Le livre traite de ce que Noami identifie comme les 10 étapes pour tuer la démocratie. Selon elle, les Etats-Unis ont réalisé 9 des 10 étapes.
Ces 10 étapes que Naomi aborde au cours de la conférence sont :
1/ Invoquer la terreur d’un ennemi intérieur et extérieur ;
2/ Créer des prisons secrètes placées en dehors du droit commun ;
3/ Développer une force paramilitaire non responsable devant les citoyens ;
4/ Mettre en place un système de surveillance intérieure ;
5/ Arrêter arbitrairement des citoyens avant de les remettre en liberté ;
6/ Infiltrer des groupes de citoyens ;
7/ Cibler des individus-clés ;
8/ Contrôler la presse ;
9/ Appeler toute critique espionnage et trahison ;
10/ Déclarer la loi martiale.
Elle illustre chaque étape avec des exemples concrets :
1/ Invoquer la terreur d’un ennemi intérieur et extérieur
Aujourd’hui, l’administration Bush utilise la menace du terrorisme pour terroriser la population. Même si cette menace existe, elle est exagérée et médiatisée. De faux rapports sont publiés pour donner une couleur plus terrifiante que vraie à cette menace. Non sans un peu d’ironie, elle fait remarquer que le terme « cellule dormante », très largement utilisé par l’administration Bush, fut d’abord utilisé par Staline pour désigner la menace capitaliste.
2/ Créer des prisons secrètes placées en dehors du droit commun
Certaines affaires ont éclaté aux Etats-Unis même si le président continue de le nier. Cela sert à mettre la pression sur la société civile. Certains programmes télé, comme 24 heures font accepter ces principes.
3/ Développer une force paramilitaire non responsable devant les citoyens
Naomi mentionne d’abord les chemises noires de l’Italie de Mussolini et les chemises brunes de l’Allemagne d’Hitler avant de désigner les Blackwater, une milice créée par un ancien officier des SEAL et sous contrat avec le gouvernement (sur le wikipedia anglophone :http://en.wikipedia.org/wiki/Blackwater_USA, sur le wikipedia francophone :http://fr.wikipedia.org/wiki/Blackwater_USA ). Ils auraient récemment reçu 1 milliard de dollars de la part du gouvernement américain pour accroître leur capacité à faire face à des situations de crises nationales, allant des catastrophe naturelles à d’autres genres de menace.
4/ Mettre en place un système de surveillance intérieure Des listes de suspects sont faites. A chaque fois qu’elle prend l’avion, Naomi doit faire face à deux fois plus de contrôles de sécurité. Elle finit par découvrir que son nom était sur une telle liste. Les enfants et les proches de ces « suspects » sont également sur cette liste.
5/ Arrêter arbitrairement des citoyens avant de les remettre en liberté
Elle mentionne l’étape sans toutefois s’y attarder.
6/ Infiltrer des groupes de citoyens
L’objectif est de harceler les organisations de citoyens pour les rendre plus vulnérables et décourager les initiatives. Selon elle, de nombreuses associations citoyennes en Amérique sont infiltrées par les services secrets et la police.
7/ Cibler des individus-clés
La pression est mise sur les personnes-clés. Par exemple, les avocats militaires du JAG, pourtant républicains pour la plupart, sont harcelés pour qu’ils cessent de défendre leurs prévenus.
8/ Contrôler la presse
La pression est mise sur les médias. Une journaliste révélant des informations classifiées a été accusée de trahison.
9/ Appeler toute critique espionnage et trahison
Hillary Clinton a été qualifiée de « traître » a plusieurs reprises. L’Espionage Act, lorsqu’il fut appliqué pendant la Première Guerre mondiale aux Etats-Unis, fut surtout utilisé pour arrêter sans mandat, parquer et tabasser des militants sociaux de toute sorte.
10/ Déclarer la loi martiale
C’est le dernier pas qu’il reste à franchir...
Sur le fond, Naomi est plutôt pessimiste. Elle craint que la fenêtre de la démocratie ne se referme dans l’année à venir. Cependant, l’histoire a montré que si des millions de citoyens se réveillent à temps, la démocratie peut être promue à sa juste place.
Avec deux autres personnes, elle a fondé en juillet 2007 l’American Freedom Campaign (site web officiel :www.americanfreedomcampaign.org, sur le wikipedia anglophone :http://en.wikipedia.org/wiki/American_Freedom_Campaign). L’association a actuellement 5 millions de membres et espère en recruter entre 10 et 20 millions. Ils ont obtenu le soutien de tous les candidats démocrates à la Maison Blanche, y compris Hillary Clinton, et commencent à courtiser les républicains, avec pour le moment, une signature de chez eux.
Je leur souhaite personnellement bonne chance. J’ai cependant assez peur que le dénouement soit proche puisqu’une attaque prochaine de l’Iran semble de plus en plus possible s’il l’on en croit Le Canard enchaînédu 27 septembre 2007. Selon l’hebdomadaire, les Russes auraient averti les Iraniens d’une attaque imminente. Bien sûr, il faut être prudents et ne pas oublier que les Russes étaient en train de vendre des armes aux Iraniens et il est vrai que faire planer la menace d’une attaque est toujours un bon argument de vente.
Je pense malgré tout qu’il faut être vigilants pour l’instant.
LES VOLEURS DE VOIX
http://veritance.populus.org/rub/32 Nous le disons et le répétons, Bush va être réelu... les crapules qui sont derrière lui n'ont certainement pas l'intention de mettre un autre président à sa place. Ils ont déjà tout préparé. Les élections seront truquées car Nathan Sproul, le grand patron de Proul et Associated, une firme de consulting politique est un ami de Bush et tout vote pour Kerry ira à la poubelle... préparez-vous au pire... Le coup d'Etat électronique de George Bush mardi 22 juin 2004 Plus de cinquante millions de citoyens américains, soit un quart du corps électoral, vont utiliser des machines électroniques pour voter lors de l'élection présidentielle de 2004. 80% de ces machines ont été achetées par les différents Etats américains à deux sociétés, Diebold et ES&S (Election Systems and Softwrare) qui sont connues pour leurs liens étroits et incestueux avec le clan républicain. 80 % de ces machines ne produiront pas de reçu papier pour les votes effectués. Ainsi, plusieurs dizaines de millions de votes ne pourront pas être vérifiés et la régularité des résultats dépendra donc de l'éthique de sociétés privées qui ont interdit contractuellement aux Etats d'examiner les logiciels utilisés, même en cas de résultats suspects. Imaginez ainsi, qu'après une élection présidentielle en France, tous les bulletins de votes soient emmenés par une société privée, ayant des liens étroits avec le candidat principal, et soient dépouillés par des membres de cette société dans ses locaux et dans le plus grand secret, sans que l'Etat ou des citoyens de tous bords puissent contester les résultats annoncés ! Une étude réalisée par l'Université John Hopkins de Baltimore, a souligné l'absence totale de garantie des machines vendues par Diebold et la très grande facilité avec laquelle il est possible de fausser les résultats et de les modifier à distance. La seule réponse de Diebold à ce rapport a été d'accuser ses auteurs d'appartenir aux 'théoriciens du complot' et de vouloir empêcher la modernisation du système électoral américain. Complot ou pas, il est particulièrement troublant d'apprendre que le président de Diebold a publié une lettre destinée à recueillir des fonds pour le parti Républicain, dans laquelle il promet d'aider le président Bush à obtenir les voix de l'Ohio lors de l'élection présidentielle. Cette lettre a été envoyée en 2003 juste avant que la société Diebold obtienne, avec deux autres sociétés, le juteux marché des machines électorales électroniques. Afin de s'assurer qu'un maximum d'Etats adopte ces nouvelles machines avant les élections de novembre 2004, l'administration Bush a fait passer une loi (Help America Vote Act 2002) qui prévoit une aide de près de 4 milliards de dollars pour inciter les Etats à ranger au placard les vieux bulletins de vote. Cette aide n'est accordée qu'aux Etats qui procèdent préalablement à un nettoyage de leur liste électorale. Ce nettoyage est curieusement confié systématiquement à des sociétés privées, dont, comme on aurait pu s'en douter, Diebold. Ici aussi, la recomposition des listes électorales n'est pas vérifiée par les Etats ni par des membres de l'administration fédérale. Juste avant l'élection présidentielle de 2000, Diebold avait déjà reçu le mandat de l'Etat de Floride, dirigé par le propre frère de George Bush (Jeb), de procéder à un tel nettoyage. On connaît le résultat de ce nettoyage ('ethnique' on dit certains) : plus de 50 000 votes noirs et Démocrates ont été illégalement supprimés des listes (dans l'Etat de Floride on connaît la 'Race' de l'électeur et le parti pour lequel il vote lors des primaires. Ces mentions sont indiquées sur le bulletin d'inscription aux listes électorales) ! On se souvient qu'Al Gore est censé avoir perdu l'Etat de Floride, et par conséquent l'élection présidentielle américaine, à un peu moins de 600 voix près (on comprend mieux pourquoi la Cour Suprême avait refusé de procéder à un recomptage des votes) ! Pour prix de cette loyauté Diebold s'est vue confiée le marché des machines électorales électroniques dans de nombreux Etats américains. L'administration Bush a également mis en place un système de vote électronique pour ses militaires basés à l'étranger (plus de 300 000). Encore une fois, la gestion des votes a été confiée à des sociétés privées, dont un groupe d'investissement saoudien et Accenture. Vu les antécédents de l'administration Bush, on peut légitimement douter du caractère hautement démocratique des prochaines élections américaines. Une double fraude semble ainsi devoir garantir une victoire au clan Bush, (quelque soient les évènements internationaux, la situation économique américaine ou les preuves portant sur de nouvelles violations des droits de l'homme commises par cette administration) : une fraude lors de la recomposition des listes électorales (élimination du vote noir et Démocrate, sous des prétextes fallacieux et non vérifiables, par des sociétés contrôlées par des proches du parti Républicain) ; une fraude lors du décompte des votes (de nombreuses élections locales ont eu lieu en 2003 avec de telles machines et ont déjà été entachées de très nombreuses suspicions de fraude. Mais en raison des clauses contractuelles imposées par ces sociétés privées il a été impossible de vérifier les résultats dans des conditions normales et de les remettre en cause. Les fraudes supposées ont systématiquement profité aux candidats Républicains). Rien ne semble pouvoir arrêter cet engrenage peu démocratique. D'importantes personnalités américaines s'en sont inquiétées et ont publié des textes alarmistes sur le sujet : Howard Dean (ancien candidat Démocrate à l'investiture), Paul Krugman (l'un des plus connus et respectés éditorialistes du New York Times), Greg Palast (le journaliste d'investigation américain qui avait révélé les fraudes électorales lors des élections présidentielles de 2000), Michael Moore… Toutes ces mises en gardes n'ont eu aucun effet et n'ont pas su mobiliser l'opinion publique pour le moment. Seule une action citoyenne préventive contre "Double Voyou Bush" pourrait empêcher la victoire annoncée d'un clan minoritaire, contre ce qui était, il y a encore quatre ans, la plus grande démocratie du monde. Quelques sources : Vanishing Votes, de Greg Palast, dans The Nation, 29 avril 2004 ; All President's Votes ? de Andrew Gumbel, dans The Independent, 13 octobre 2003 ; Hold Up on E-Voting, de Howard Dean, dans The Daily Camera/Colorado, 3 juin 2004 ; How to Hack an Election, de Paul Krugman, dans The New York Times, 31 janvier 2004 ; Voting Chaos looms for American election, de Steve Connor, dans The Independent, 16 février 2004 ; US Citizens Revolting Against Paperless Voting, de Marty Logan, dans Inter Press Service, 5 juin 2004 ; E-Voting Oversight Overwhelms US Agency, de Rachel Konrad, dans Associated Press, 4 mai 2004 ; Michael Moore Attacks E-Voting, de Andrew Donoghue, dans ZDNet, 10 Novembre 2003 ; E-Vote Machines Drop More Ballots, de Kim Zetter, dans Wired News, 9 février 2004 ; Diebold, Electronic Voting and the Vast Right-Wing Conspiracy, de Bob Fitrakis, dans Free Press, Colombus, Ohio, 25 février 2004 ; de L'Idiot du Village Le coup d'Etat du 9 décembre 2000 Lien vers http://www.lidiotduvillage.com/imprimersansb.php3?id_breve=35> Sources : Lien vers http://www.lidiotduvillage.com/breve.php3?id_breve=47> Une firme de consulting politique accusée de détruire des fiches d'inscription électorale démocrates Cet été, Adam Banse, enseignant intérimaire, s'était fait embaucher pour aller frapper aux portes et inciter les Américains à s'inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle du 2 novembre. Il a démissionné, furieux, deux heures plus tard: "ils m'ont dit que si je ramenais des inscriptions démocrates, je serais viré. Je me suis dit: 'il y a vraiment un truc qui cloche!". Il n'est pas le seul. Pour ce scrutin où la participation s'annonce comme un facteur crucial et où des bataillons d'observateurs sont mobilisés par crainte d'irrégularités dans plusieurs Etats-clés du champ de bataille, une société de consulting financée par le parti républicain est sur la sellette, accusée d'avoir trompé les électeurs potentiels et détruit les fiches d'inscriptions d'électeurs démocrates. Sproul & Associates, basée en Arizona, fait l'objet d'enquêtes dans l'Oregon et le Nevada, où d'autre gens embauchés comme Adam Banse se sont plaints d'avoir reçu comme consigne de n'enregistrer que les électeurs républicains, et de se débarrasser des formulaires remplis par des démocrates... Une manipulation présumée rendue possible par un système américain où les électeurs s'inscrivent sur les listes avec leur affiliation politique. Dans l'Oregon, les autorités de l'Etat affirment prendre ces plaintes très au sérieux et ont ouvert une enquête. En Arizona, Nathan Sproul, ancien chef du parti républicain pour l'Etat, dément toute intention de fraude et accuse les démocrates d'avoir tout inventé: "Ils parlent de fraude là où il n'y en a pas, et poussent les médias à couvrir l'affaire". Même son de cloche chez la porte-parole du Comité national républicain, Heather Layman, qui affirme que son parti accepte tous les électeurs, et accuse également les démocrates: "S'il n'y a pas trace de fraude, inventez-en, manipulez la presse pour qu'elle parle de ces accusations sans fondement, et répandez la peur". Quant à la firme mise en cause, elle se refuse à dire dans quels Etats elle organise ses opérations d'inscription d'électeurs. Sproul a été fondée l'année dernière et a reçu près de 500.000 dollars (396.650 euros) du parti républicain depuis juillet, selon les chiffres officiels de la campagne. Ces deux dernières semaines, d'anciens employés se sont fait connaître en Virginie occidentale, Pennsylvanie, Nevada et Oregon, racontant avoir eu pour instructions de n'inscrire que les républicains et de "tourner le dos" à ceux qui comptaient voter Kerry. Certains affirment même que des formulaires d'inscription démocrates ont été purement et simplement détruits ou jetés. Eric Russell, de Las Vegas, a raconté à l'Associated Press avoir vu un chef d'équipe de Sproul déchirer dix de ces formulaires démocrates, et a réussi à en récupérer des morceaux, en guise de preuve. Il affirme que "Voters Outreach of America" (nom sous lequel Sproul opère au Nevada et dans d'autres Etats) lui doit encore de l'argent mais refuse de le payer. Suite à ces accusations, les démocrates de Las Vegas ont, sans succès, demandé à un juge local de rouvrir le processus d'inscription des électeurs. En Virginie occidentale, Lisa Bragg n'a même pas commencé à travailler pour Sproul, choquée par la première session d'orientation: les futurs "canvassers" (prospecteurs électoraux) y étaient incités à se faire passer pour des sondeurs... Et, sur la profession de foi distribuée par Sproul à son personnel, on pouvait lire en toutes lettres": "notre objectif est d'enregistrer des républicains". AP Sources : Lien vers http://www.etnoka.fr/forums/view-msg.tcl?msg_id=000RZl&page=1&topic_id=242> Rumeurs sur le vote électronique US : manipulation ou véritable scandale. Une rumeur persistante secoue le net politique et la blogosphère politique. Diebold, une société américaine commercialisant des bornes de vote électronique, aurait crée un système permettant de modifier les suffrages exprimés. Cette info, découverte par Bev Harris et relayée par des associations contre l'administration Bush et la guerre américaine en Irak, ne semble pas dépasser le stade de la rumeur. Il manque sûrement des preuves tangibles pour faire exploser le scandale du vote contesté de 2001 en Floride. Encore une fois cela permet de dire que le vote électronique, le plus médiatisé des enfants de la démocratie électronique, reste une question technique. Pourra-t-on découvrir un jour un système intègre à l'abri de tous les bidouillages électoraux? Avant de répondre à cette question, il semble plus important de se concentrer une nouvelle fois sur l'e-participation. Il y a encore tellement à faire pour utiliser toutes les potentialités du Net dans le champ de la participation citoyenne. Sources : Lien vers http://www.netpolitique.net/php/articles/diebold.php3> L'affaire Diebold: blogs en campagne pour la désobéissance civile Mon bon Webuchet, Lafayette va se retourner dans sa tombe: La démocratie américaine est en danger. Le système de vote électronique est truqué. C'est ce qu'a découvert en janvier dernier un journaliste indépendant, Bev Harris. Sa trouvaille est désormais relayée par Why War?, une association créée à l'origine par des étudiants du Swarthmore College désireux de questionner les choix va-t-en-guerre de l'administration américaine au lendemain de l'attentat du 9 septembre. La blogosphère américaine a mis le feu aux poudres en relayant l'alerte. Il y a de quoi, les ingrédients sont explosifs. Résumons pour ceux qui ne sont pas encore au courant: Diebold, prestataire officiel pour le décompte des votes dans 37 états américains, aurait volontairement créé un système électronique permettant à quiconque possédant l'accès aux machines d'ajouter ou de détruire des votes de façon indétectable. Ce n'est pas tout: certains documents rendus publics prouveraient que les partisans de George Bush s'en seraient servis lors des dernières élections présidentielles américaines pour manipuler les résultats en Floride et en Georgie - dont ont sait qu'ils ont décidé de l'issue de l'élection. Why War? met à la disposition du public un grand nombre de documents que Diebold tente aujourd'hui de faire disparaitre par la voie judiciaire et par pression directe sur les hébergeurs. Eu égard à la gravité des accusations, peu d'organisations se sont encore résolument engagées aux côtés de Why War? par crainte des retombées judiciaires et politiques, mais la blogosphère américaine s'est emparée de l'affaire et depuis une semaine rien ne va plus pour Diebold. Les sites miroirs se multiplient, changent d'adresse dès que Diebold obtient satisfaction auprès d'un hébergeur. Les activistes de Why War? jouent la procédure, toujours en avant d'une plainte, et les documents semblent aujourd'hui échapper à toute tentative de récupération en vue d'une destruction. Une recherche sur les mots "Diebold blog" dans Google donne déjà plus de 3900 résultats. [mais pas un seul résultat sur "Diebold" dans les archives du quotidien Le Monde] Le sujet est "touchy". Certains media ont retiré leurs articles online sur le sujet, comme CNN qui publiait la nouvelle le 15 septembre: aujourd'hui, c'est file-not-found qui répond. En revanche, la polémique abonde sur les blogs. Citons à titre d'exemple: - CNN Lies, qui tient une chronique régulière sur les pratiques de désinformation du réseau crée par Ted Turner. - David Weinberger, qui prédit un scandale national de grande ampleur - Dan Gillmor invectivant Diebold à propos des actions menées à l'encontre des hébergeurs: "Can Diebold be this stupid?" - Le Blog The Agonist publie une chronologie du scandale fort complète. Diebold contre attaque en accusant Why War? d'abus de copyright, les pièces incriminées n'ayant pas vocation à être rendues publiques (sic). Et légalement Why War? est dans son tort. Par ailleurs, la direction de Diebold entend poursuivre en justice toute personne relayant l'accès à l'information dévoilée par Why War? De quoi exciter les bloggers américains qui lancent aujourd'hui un appel à la désobeissance civile. Chaud devant... Bloguevard PS: où en est le projet de "CNN à la française" demandé par Jacques Chirac en mars dernier? Emmanuelle Richard en parlait déjà sur Radio Spartacus. Voir aussi la nouvelle publiée en septembre dernier par Yahoo! ou encore le site de l'UPJF. Mais est-ce vraiment la bonne réplique à donner aux media anglo-saxons? Au Petit Calepin, nous sommes partisans d'un "CNN du pauvre" autrement plus indépendant et percutant. Sources : Lien vers http://www.lepetitcalepin.com/comments.php?id=P235_0_1_0>